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LE PRODIGE D'Edward Zwick ***

LE PRODIGE D'Edward Zwick , cinéma, Tobey Maguire, Liev Schreiber, cinéma

Revu en DVD grâce à Cinétrafic. Sortie DVD chez Metropolitan Filmexport le 16 janvier 2016.

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Synopsis : L’histoire de Bobby Fischer, le prodige américain des échecs, qui à l’apogée de la guerre froide se retrouve pris entre le feu des deux superpuissances en défiant l’Empire Soviétique lors du match du siècle contre Boris Spassky. Son obsession de vaincre les Russes va peu à peu se transformer en une terrifiante lutte entre le génie et la folie de cet homme complexe qui n’a jamais cessé de fasciner le monde.

 

Qu'il y a t-il de plus assommant que de jouer aux échecs ? Regarder des gens jouer aux échecs ! Et il n'y a donc bien que le cinéma pour réussir à rendre un tel... "sport", convaincant, passionnant. Et mieux encore, nul besoin pour le spectateur de maîtriser les ruses et stratégies qui mettent au prise un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions pour être captivé. Bravo donc à Edward Zwick d'avoir réussi un film sans une seconde d'ennui d'une histoire si peu glamour et spectaculaire.


Dommage d'avoir donné un titre français aussi couillon, alors que l'original Pawn sacrifice (le sacrifice du pion ou le pion sacrifié si je comprends bien) est beaucoup plus éloquent. Je ne sais  pourquoi le réalisateur a choisi ce champion en particulier (évidemment il est américain) et cette époque, mais il est évident que la personnalité de Bobby Fischer, émotionnellement instable dès l'enfance (la faute à maman, EVIDEMMENT) est sans doute plus palpitante que celle de certains autres. Et la façon de traiter la période est elle aussi très intéressante. En pleine guerre froide, les deux blocs américains et soviétiques voient en leur champion respectif  l'interprète des tensions entre les deux pays et le représentant de la lutte et de la victoire. Kissinger et Nixon auraient personnellement téléphoné au capricieux Fischer pour l'encourager.

 

Le réalisateur rend captivantes les scènes où pour calmer son ami, le père Lombardy (aaaaaaaaaaaaah !!!) et Bobby refont à coups de "e4 e5 2. Cc3 Cc6 3.Cge2" cabalistiques d'anciennes parties mythiques. Un véritable mystère. Autre mystère pour la béotienne : qu'inscrivent les joueurs sur leur petite carnet pendant les parties ? 

 

Par ailleurs, la maladie envahissante qui commençait à ronger le cerveau de Bobby Fischer (paranoïa, schizophrénie, voire les deux) rend le parcours du champion encore plus étonnante et dramatique. Imprévisible et caractériel, Bobby Fischer multipliait les exigences et les déclarations délirantes sur les juifs, les communistes, les russes, arrivait en retard, s'agitait pendant une partie, la quittait s'il y avait le moindre bruit, imposait (et obtenait...) des conditions de plus en plus extravagantes. Et ce personnage parfaitement antipathique et despotique avec les rares personnes de son entourage, est rendu touchant et fascinant par l'interprétation poignante tout en frissons et affolements de Tobey Maguire. On souffre avec lui d'imaginer les affres des inquiétudes et crises de panique qui lui grignotent la raison.

 

Autre exploit du réalisateur, avoir réussi à me faire apprécier Liev Schreiber le plus mochtron des acteurs moches dans le rôle de Boris Spassky, l'adversaire russe de Fischer. Quant à Peter Sarsgaard, dans le rôle du père Bill Lombardy, ami et coach du champion, on n'a qu'une envie : lui arracher sa soutane.

 

Tobey Maguire ne ressemblant en rien à Bobby Fischer le vrai... était-il indispensable de lui coller sur la narine droite une espèce de verrue crouteuse et de filmer constamment ce profil ?

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En tout cas que cet acteur soit si discret est vraiment dommage, il est d'une rare intensité.

Commentaires

  • Qu'il y a t-il de plus assommant que de jouer aux échecs ?
    Je rêve!!!!
    Pascale MOI je joue aux Echecs et en plus je fais aussi compétition, tous mes enfants Joue aux échecs, !!!!!

    No y a rien assommant dans le jeu de échecs, se tellement intense, plain de rebondissement.......Nom de Dieux......je suis triste pour le gens qui ne savez pas jouer aux Echecs....il ne savez pas que es que ils perd....

    Donc oui Boby F je me souviens comme enfant il été un de mes idoles.....autre idole a moi été Bob Denard.....aussi......

  • Voilà cette info juste confirme qu’es que je me douter depuis longtemps. Ton Mouche est quel qu’n de bien, intelligent, humain, bo , sexy, comme tous le gens qui sais jouer aux Echecs....tout modestement....

  • Voilà, portrait parfait de MON Homme :-)
    Tu as oublié DRÔLE car c'est l'homme le plus drôle que j'ai rencontré !
    Qu'Est-ce qu'on s'est marré !!!

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