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LES AUTRES FILMS DE DÉCEMBRE 2015

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MY SKINNY SISTER de Sanna Lenken ***

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Stella, 12 ans, rondelette et pas très sportive admire sa grande sœur Katja dont l'avenir de patineuse semble tout tracé. Malgré tous ses efforts, Stella ne peut ressembler à Katja. Pendant que l'une se goinfre et grossit, l'autre se fait vomir, maigrit et s'affaiblit. C'est par hasard que la petite découvre le problème de la grande qu'elle veut révéler à leurs parents qui n'ont rien vu. Mais Katja exerce un chantage sur la petite qui ne dit rien.

 

Contrairement à ce que prétend l'affiche, je n'ai absolument pas vu le rapport entre ce film fort, tendre et sincère et Little Miss Sunshine autre pépite sur les tourments familiaux. Si chaque fois qu'il y a une petite fille rondelette dans un film... Bref.

 

Je n'ai pas vu non plus un dossier sur l'anorexie et ses conséquences catastrophiques sur la personne qui en souffre mais aussi sur tout son entourage. Pourtant on sent bien le réalisme et le vécu lors de quelques scènes vraiment douloureuses au cours desquelles les parents se rejettent mutuellement la faute de la responsabilité ou se reprochent de n'avoir rien vu ou encore commettent le pire en tentant de faire le mieux (une scène de gavage insoutenable).

 

Au-delà du gros problème auquel elles sont confrontées, j'ai surtout vu une histoire d'amour entre deux sœurs qui s'aiment, sont presque tout l'une pour l'autre malgré leur différence d'âge, tentent de se protéger mais aussi de se sauver mutuellement. Leur complicité, leurs fourires, leurs désaccords sont au cœur de leur belle relation qui réchauffe le cœur.

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LE DERNIER JOUR d'YITZHAK RABIN d'Amos Gitaï ***  

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Synopsis : 4 novembre 1995. Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la paix, est assassiné sur la place des Rois d’Israël à Tel Aviv après un long discours contre la violence et pour la paix. Son assassin : un étudiant juif religieux d’extrême droite. Vingt ans après, le cinéaste Amos Gitaï revient sur cet événement traumatisant avec un nouvel éclairage. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives afin d’offrir un véritable thriller politique.

 

Ce film semble nous dire : voilà comment aurait pu être évité l'assassinat de cet homme dont il semble qu'il était le seul à pouvoir mener Israéliens et Palestiniens vers la paix et la cohabitation. Evidemment il est facile de le dire 20 ans après quand on voit où en sont les choses, mais c'est sans doute vrai quand on comprend comment cet homme s'acharnait vers ce but ultime.

 

Le mélange d'images d'archives et d'images fictives ne gênent pas. Et la reconstitution du Tribunal où sont entendus tous les témoins de l'assassinat est passionnante. Le sourire de tête à claques affiché par l'assassin (acteur) donne vraiment envie de lui foutre des baffes. Mais on est sidéré de découvrir qu'il a pu approcher Rabin d'aussi près, et rester près d'une heure à proximité des services d'ordre et de police sans être inquiété.

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CAFARD de Jan Bulthell ***

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Synopsis : 1914, Buenos Aires. Jean Mordant triomphe au championnat du Monde de lutte.
Au même moment, de l'autre coté de l'Atlantique, dans une​ rue sombre d'Ostende en proie à l'occupation, sa fille, Mimi, se fait abuser par une patrouille de soldats allemands. De retour chez lui, Jean fait le serment de venger cette ignominie et s'engage avec son entraineur et son neveu dans la grande guerre, au sein du mythique bataillon belge ACM. À leur ​grand dam, les voila embarqués pour 4 années dans une odyssée surréaliste autour du monde. Au bout du compte, malgré l’horreur de la guerre, les déchirures et les peines, Jean finira par retrouver une raison de vivre.



Inspirée d'une histoire vraie, cette épopée incroyable nous plonge dans l’absurdité de la guerre, de l’Europe à la Russie, de l’Asie à l’Amérique.

 

Je n'avais jamais entendu parler de l'histoire de ce bataillon belge dont les membres ont pratiquement fait le tour du monde. L'épopée de Jean et de ses meilleurs amis, engagés volontaires persuadés comme la plupart des hommes, que la guerre se gagne en quelques jours... est incroyable, passionnante et émouvante. Le graphisme surprend et finit par séduire.

 

Un beau film, innovant et les voix incroyables de Benoît Magimel et Jean-Hugues Anglade.

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COMMENT C'EST LOIN d'Orelsan **(*)

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Synopsis : Après une dizaine d’années de non-productivité, Orel et Gringe, la trentaine, galèrent à écrire leur premier album de rap. Leurs textes, truffés de blagues de mauvais goût et de références alambiquées, évoquent leur quotidien dans une ville moyenne de province. Le problème : impossible de terminer une chanson. À l’issue d’une séance houleuse avec leurs producteurs, ils sont au pied du mur : ils ont 24 h pour sortir une chanson digne de ce nom. Leurs vieux démons, la peur de l’échec, la procrastination, les potes envahissants, les problèmes de couple, etc. viendront se mettre en travers de leur chemin.

 

J'y suis allée par curiosité plus que par intérêt craignant le pire. Mais le pire n'est pas arrivé et j'ai énormément ri. Orel et Gringe poussent la glande, la procastination, la lenteur et les hésitations au rang d'art et c'est réjouissant. La scène où ils attendent le bus est EXCEPTIONNELLE.

 

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BACK HOME de Joachim Trier **(*)

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Synopsis : Alors que se prépare une exposition consacrée à la célèbre photographe Isabelle Reed trois ans après sa mort accidentelle, son mari et ses deux fils sont amenés à se réunir dans la maison familiale et évoquer ensemble les fantômes du passé…

 

Je n'ai plus guère de souvenirs de ce film mis à part une interprétation haut de gamme des quatre personnages principaux. En tête Gabriel Byrne et son époustouflant et irrésistible sourire, aux prises avec son ado de fils qui le rejette.

 

Je me souviens par contre m'être dit en sortant de la projection que ce film aurait dû être un GRAND film bouleversant et qu'il passe à côté de cette émotion. Trop de pudeur tue parfois cette émotion que j'attends.

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LA VIE TRES PRIVÉE DE MONSIEUR SIM de Michel Leclerc **

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Synopsis : Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.

 

J'en ai un peu assez des films qui prétendent s'ancrer dans une réalité sociale et ne font qu'empiler les invraisemblances et incongruités. Comment vivre sans revenu, sans travail ? Est-ce aussi aisé de finalement trouver un emploi tout ça parce qu'une recruteuse un tantinet chaude vous trouve à son goût ? Peut-on parcourir la France avec une voiture de société sans rendre de compte (vous allez me dire : oui, il suffit de ne pas ramener l'auto en question) ?

 

Bref toutes les enseignes possibles, imaginables que l'on côtoie tous au quotidien sur nos zones commerciales défilent ici ainsi que la promotion d'une voiture avec plein d'options dont on ne pourrait même pas rêver... So what ?

 

Heureusement, il y a Jean-Pierre Bacri gentil comme un nounours et dépressif comme un type qui a perdu son emploi, sa femme et que sa fille ne calcule pas. Seul à l'écran une bonne partie du temps, il sait tout faire avec ou sans partenaire. Qu'il soit drôle ou émouvant, ça fonctionne. Toujours. On avait déjà connu Christophe Lambert amoureux de son porte-clé, Joaquin Phoenix d'une voix... ici Bacri dans sa solitude donne vie à son GPS. Trop fort.

Commentaires

  • J'ai vu monsieur Sim hier soir. Plutôt d'accord avec toi. Il y a un truc qui m'a intrigué c'est la malaise que crée cette situation, j'hésite entre agacement et intérêt comme cette découverte de "L'étrange voyage de Donald Crowhurst".

  • Oui effectivement moi aussi il m'a mise mal à l'aise.
    Je crois que le film aurait été grand s'il avait opté pour une voie franchement "non-sensique".

    Qui est ce Donald ?

  • Concernant Back home, qu'entendez-vous par "trop de pudeur" ? Qu'est ce qu'il y aurait fallu selon vous pour faire paraître l'émotion ? De mon côté j'ai bien aimé justement que l'émotion ressorte dans certains plans sans voir les personnages pleurer tout le long du film. Je trouvais que ça laissait place à notre propre interprétation...

  • Je ne pense pas que faire verser des litres de larmes aux acteurs procurent forcément l'émotion.
    Ici, les situations sont bouleversantes mais le traitement qui en est fait ne m'a pas procuré d'émotion.

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