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FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2016 - RENCONTRE AVEC PATRICE LECONTE

animée par Gaël Labanti, directeur artistique du Festival

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Rencontrer un réalisateur disposé à révéler quelques anecdotes ("le public adore ça") et parle de sa passion du cinéma est toujours un moment passionnant et privilégié. Et Patrice Leconte est un peu l'enfant du pays même s'il n'est pas né Annona. Le tournage de L'homme du train a eu lieu ici en 2002, sans doute le meilleur film et le plus beau rôle de Johnny Hallyday.

 

Patrice Leconte se revendique provincial. Il a passé son enfance à Tours et son père médecin très cinéphile l'autorisait à sécher les cours pendant les quatre jours du Festival de Courts Métrages de Tours. Il lui a donné la passion du cinéma. Et ce festival lui a permis de voir se rapprocher son rêve.

 

Au ciné club de Tours, il a vu très tôt, trop tôt selon lui des films tel Citizen kane et ne comprenait pas à l'époque "j'étais trop con" qu'il voyait des chefs-d'oeuvre. Il préférait le cinéma populaire de Lautner par exemple.

 

En entrant à l'IDHEC (devenu la Fémis) il pensait rencontrer des dieux vivants, atteindre la terre promise. Ses deux années passées là-bas l'ont beaucoup déçu car les étudiants n'avaient aucune relation avec les "professionnels de la profession". Sauf une épouvantable rencontre de quelques minutes avec Jean-Pierre Melville où le maître, fidèle à sa réputation, s'est montré particulièrement odieux.

 

Trouvant trop nombreuses les étapes à franchir avant de pouvoir être réalisateur, Patrice Leconte devient dessinateur de bandes dessinées. Il rencontre Gotlib et passe cinq ans au magazine Pilote.

 

En 1976 le tournage de son premier film Les WC étaient fermés de l'intérieur se révèle catastrophique et en l'évoquant l'émotion est encore forte. De très mauvaises relations se sont instaurées entre Jean Rochefort et lui. Elles se sont bien améliorées depuis et ils ont tourné depuis plusieurs films ensemble.

 

Sa rencontre avec l'équipe du Splendid marque le début du succès. En tournant Les Bronzés, personne n'avait conscience de tourner un tel phénomène capable de traverser et atteindre les générations successives. Suivront les Bronzés font du ski, Viens chez moi j'habite chez une copine. Christian Fechner (producteur) oriente Leconte vers le film d'action. Les spécialistes avec Giraudeau et Lanvin est encore un succès et se révèle très salutaire pour l'inspiration.

 

A partir de Tandem, il devient son propre cadreur. Il est anti "combo". Il refuse de regarder son film en train de se tourner comme s'il le regardait à la télé. Il souhaite être au plus près des acteurs.

 

Tous les extraits de films présentés démontrent combien ses films sont intemporels et ont gardé tout leur pouvoir comique ou d'émotion.

 

S'enchaînent des films tels Monsieur Hire (adaptation littéraire de Simenon) un drame très noir, Ridicule film en costumes sur lequel les fées semblent s'être penchées (film d'ouverture à Cannes, plusieurs César, nomination aux Oscar, brillante carrière, succès public), le Mari de la Coiffeuse (histoire d'amour lumineuse), La fille du pont (en noir et blanc)...chaque film est le contraire du précédent. Et Patrice Leconte explique l'éclectisme de ses réalisations car il se place toujours en tant que spectateur. Aucun cinéphile voit uniquement des westerns par exemple. Tout comme il ne veut pas toujours voir le même film, il est convaincu de ne jamais tourner le même film.

 

Pour lui le cinéma est un "art voyou", il est le septième et donc arrivé après tous les autres dont il se nourrit.

 

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Commentaires

  • Lu et approuvé même si j'ai compté "seulement" 13 "que"....

  • Je découvre QUE certaines personnes savent lire ! (Un seul QUE)


    Et relis bien, tu ne sais pas compter !

  • Lire ou compter... pour une (fausse) Blonde comme moi, il faut choisir (sans un seul "que" !)

  • j'ai supprimé TOUS LES QUE !!!

  • Euxxxxxx? Moi tout ces "QUE" ca me pas forcement choquer, nest pas....

  • On se demande pourquoi, toi tellement à cheval sur la grammaire !

    Et en tout cas, j'ai supprimé TOUS les que !

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