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REMISE DU PRIX LUMIÈRE

 

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Je faisais partie des quelques privilégiés (merci Gaël) qui ont pu assister à la remise du Prix Lumière, décerné pour la première fois à une femme. Et quelle femme ! Elle est l'incarnation à elle seule du cinéma français. Presque 60 ans de carrière et toujours de l'audace et un éclectisme insensé dans ses choix.

 

Ceux qui me lisent savent que mon appareil photo a choisi ce festival précisément pour rendre l'âme... les trois ou quatre qui me connaissent savent qu'il est toujours dans mon sac et que je suis toujours prête à dégainer sans avoir la moindre prétention quant à la qualité de mes photos. J'aime ça, c'est tout. C'est difficile de dire à quel point je souffre de ne pouvoir cliquer à tout va et vous offrir MES clichés. J'aurais dû anticiper puisqu'il donnait des signes de faiblesse depuis quelques semaines...

 

Bref. La soirée était chic et choc. Chaleureuse et pas ennuyeuse. Puisqu'elle ne bénéficie pas d'une diffusion télé, elle est beaucoup plus décontractée que d'autres... L'arrivée des stars se fait progressivement et est projetée sur l'écran géant de la somptueuse salle de l'Amphithéâtre du Palais des Congrés (toujours infernal de trouver l'entrée du parking... puis une place). On peut noter des ovations beaucoup plus marquées pour Vincent Lindon, Roman Polanski, Quentin Tarantino, Costa Gavras et Bertrand Tavernier... Mais il y a une foultitude d'autres invités venus rendre hommage à la Reine Catherine qui finit par arriver au son de la chanson dont je ne connais pas le titre "Mais je ne pourrais jamais vivre sans toi..." C'est absolument magique. Tout l monde est debout, moi aussi et je souris bêtement...

 

Dès lors on n'en finira pas de se rendre compte à quel point elle est contente d'être là mais aussi embarrassée comme si elle se sentait illégitime. Toute grande, toute petite et timide mais une présence, une voix indiscutables.

 

Elle reçoit son lourd trophée des mains de Roman Polanski entourée de ses amis, de sa fille Chiara (le clone parfait et étonnant de son père Marcello et de sa mère !) qui lui dit qu'au temps de Répulsion "nous étions jeunes, nous étions beaux, nous ne pensions pas durer aussi longtemps...", elle acquiesce.

 

Présentée avec talent et beaucoup d'humour comme d'habitude par Thierry Frémaux qui commente quelques extraits de films dont trois versions de la Sortie des Usines Lumière et le petit film sur une famille d'acrobates. Avec ses commentaires, on voit les films différemment, il a un don pour les rendre hilarants.
Vincent Lindon fait un éloge magnifique, Nathalie Dessay, Lambert Wilson chantent. Bertrand Tavernier, toujours sans papier, nous ravit et dit qu'il notera sur son testament qu'il veut que ce soit Vincent Lindon qui écrive son éloge funèbre.

 

La soirée est suivie par la projection du Sauvage de Jean-Paul Rappeneau où Catherine était sublime, plus pétillante que jamais, une grande emmerdeuse pour le pauvre Yves Montand.

 

Difficile je trouve de rendre la magie d'une soirée sans MES photos...

En voici quelques unes trouvées sur Culture Box

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Commentaires

  • Là, je t'envie +++ Une soirée avec autant de beau monde, j'aurais aimé y être. (Bertrand Tavernier sera dans mon cinéma lundi soir).

  • Spectaculaire, l'image des Catherine multiples ! :D
    Dis donc, j'comprends que ça devait être un sacré grand moment !

  • Oui c'était beau tous ces journaux sur chaque siège.
    Elle était adorable, très émouvante.
    A la cérémonie de clôture aussi :-)

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