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ROGUE ONE : A STAR WARS STORY

de Gareth Edwards (II) *

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Avec Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelshohn, Mads Mikkelsen,

Synopsis : Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

Il y a bien l'univers Star Wars, les planètes, les lunes, les engins, les bestioles, une intrigue d'une complexité sans nom, il y a même la musique distillée à doses homéopathiques jusqu'à la diffusion dans son intégralité d'une véritable compile pendant l'interminable générique (je suis restée parce que la musique elle fait partie de la Madeleine). Pour tout ça, l'ambiance, les différentes ambiances, les "ethnies", les combats, les vaisseaux, bravo à Gareth Edwards qui a fait du bon boulot. Mais en gros son film de guerre dans lequel il n'hésite pas à sacrifier sans état d'âme la plupart des personnages manque totalement d'émotion.

Je crois qu'on... que J'AI trop aimé l'histoire et les personnages pour me retrouver au milieu d'une grosse baston intergalactique manquant furieusement de personnages à l'histoire et au charisme forts. Ce commando suicide ne touche jamais et surprend rarement.

Se situant entre l'épisode III La revanche des Sith (mon préféré) et l'épisode IV Un nouvel espoir (le moins bon de tous), il est difficile de se dire que des personnages tels que Leïa, Han ou Luke ne soient même pas évoqués et que l'on ait strictement jamais entendu parler de ceux présents ici malgré leur rôle essentiel. L'Etoile Noire de Dark Vador est en phase de construction et cette équipe de rebelles volontaires est donc chargée d'en récupérer les plans. C'est dire si leur intervention est capitale. Mais alors pourquoi sont-ils tous si fades, sans charme et sans humour ?

En ce qui concerne le titre, il faut se souvenir que l'escadron d'élite auquel appartenait Luke Skywalker, Chevalier Jedi s'appelait Rogue One. Joli clin d'œil certes mais pas d'émotion. Lorsqu'on sent que Dark Vador va apparaître, enfin, après plus d'une heure de film... la musique caractéristique et le râle asthmatique font légèrement se dresser les poils des bras, mais MDR, l'acteur sous la toge a une allure de top model. Rien à voir avec la démarche lourde, impériale et solennelle à laquelle nous étions habitués. Une seconde de D2R2 et de C3PO, et deux secondes MAGIQUES de Princesse Leïa... et voilà tout pour les souvenirs !

Quant aux Jedis... il me semble avoir entendu un personnage dire que l'Ordre Jedi n'existe plus. Et pour se souvenir de cet Ordre merveilleux, un pseudo Jedi aveugle mené par sa foi mystique ne cesse de répéter "La Force est en moi. Je suis porté par la Force." Fatigant.

Notons quand même qu'à l'instar de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (mille fois meilleur que cette Histoire de Star Wars...) c'est de nouveau une fille toute jeune qui mène la danse, le combat, la rebellion !

 

Dans mon cinema, il y avait une jolie expo et des personnages impeccables qui se prêtaient au jeu des photos et selfies. La Force était avec eux.

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Commentaires

  • Bon. Et bien moi, j'ai bien aimé... un peu plus que toi, disons. Je suis volontiers sorti de la référence de la première trilogie pour mieux apprécier un côté très sombre et guerrier dans cet épisode III-bis (si j'ose dire). L'humour ne m'a pas manqué, étant entendu que celui de Star Wars repose surtout à mes yeux sur le personnage de Han Solo, personnage absolument irremplaçable.

    Pour être honnête, j'ai trouvé que ça mettait un peu de temps à démarrer et que certains personnages étaient un peu trop "jeux vidéo" pour être honnêtes. Mais j'ai passé un bon moment et j'ai trouvé que la fin envoyait du lourd. Cela reste tout de même un blockbuster de haut vol, comparé à d'autres productions amerloques. Non ?

  • Tu as raison. Je pense que mon problème est que je ne parviens pas à me sortir les personnages de la première heure de la tête.
    Je trouve qu'il n'y a pas que Han qui ait de l'humour. Leia, Luke, les robots, Chewie ont leurs moments de délire...
    Dark... jamais.
    Je me suis ennuyée. Il y a des personnages creux et d'autres franchement irritants comme le faux Jedi et ses yeux vitreux.
    Et puis c'est qui cette impératrice qui se la raconte ?
    C'est sans doute mieux que les derniers films de super qui étaient loin de l'être. .. mais je me suis ennuyée et ça. .. Je pardonne pas.

  • Je comprends ta critique mais partage plutôt l'avis du premier commentaire.
    L'enjeu est sans doute en effet de pouvoir se sortir de la trilogie. Je l'ai fait très facilement pour ma part puisque avec le recul, j'avais finalement moyennement aimé l'épisode 7 (trop calqué sur les précédents, trop d'auto-références à mon goût). Donc c'était une sorte de revanche, et avec comme défi pour le réalisateur de mettre du suspens et de la tension alors qu'on sait la fin à l'avance (pour ce qui concerne le taux de survie et le résultat de la mission).
    C'est noir, mais il y avait quand même pas mal d'humour je trouve (K2 est plutôt réussi dans le gendre droïde énervant et attachant). Et j'ai préféré cette héroïne à celle du 7.
    Bref, ce film était sans doute fait pour des gens comme moi, ayant aimé la saga originelle mais avec l'envie de voir d'autres personnages principaux pour une fois.

  • Oui voilà je pense que les avis vont dans ces deux sens.
    Je regrette de ne pas avoir réussi à y entrer, de m'être ennuyée, de n'avoir trouvé aucun personnage "sauvable" :-)
    C'est peut-être aussi du fait que j'étais déjà en âge de voir les premiers Star Wars (4.5.6 donc) quand ils sont sortis, que les voir ressurgir 30 ans plus tard, c'était tout simplement délirant. J'étais à la première séance de minuit !!! Et que là, des épisodes qui s'intercalent entre les épisodes, ça sent aussi la recette !

  • Pas un mot sur Mads !!! J'ai trouvé qu'il s'inscrivait bien dans l'univers de la saga, quel caméléon. J'ai passé un super moment au ciné, pour une fois on échappe au "happy-ending-embrassons-nous-parce-qu'en-fait-tu-me-fais-trop-craquer". Justement le film se démarque du reste de la saga en évitant des références trop envahissantes, le dosage est réussi.

  • Mads m'a l'air tout droit sorti de Valhalla Rising. Mais il est magnifique.
    Forcément qu'il ne pouvait pas y avoir de happy end. C'est une opération suicide.
    Et bon, ben moi j'ai pas réussi à me démarquer. Je suis de la vieille école.

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