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TOUT NOUS SÉPARE

de Thierry Kliffa *

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Avec Catherine Deneuve, Diane Kruger, Nekfeu, Nicolas Duvauchelle

Synopsis : Une maison bourgeoise au milieu de nulle part. Une cité à Sète. Une mère et sa fille. Deux amis d’enfance. Une disparition. Un chantage. La confrontation de deux mondes.

J'ai envie d'être aussi expéditive que le synopsis officiel.

Rien ne tient.

Tout sonne faux.

La bourgeoisie tente de s'encanailler dans les tiéquar de Marseille.

0n n'y croit pas un instant.

J'ai vu tous les films de Thierry Kliffa. Aucun ne m'a convaincue. Celui-ci touche le fond de l'invraisemblance. Même si on sait qu'on est au cinéma, il faut quand même qu'une histoire dramatique et glauquissime ne devienne pas risible involontairement.

A la suite d'un grave accident Julia très handicapée soigne ses douleurs insupportables en se droguant. C'est sans doute en cherchant sa dose quotidienne qu'elle a rencontré Rodolphe, un loubard de banlieue dont elle est tombée folle amoureuse. Sa mère Louise la protège et la soigne avec patience et amour. Mais Rodolphe est dans de sales draps, il doit beaucoup d'argent à une bande rivale. Il se moque complètement de Julia et ne la voit que pour lui soutirer de l'argent.

De mauvais fil en grosse aiguille... Ben, l'ami de Rod' devient le maître chanteur de Louise qui fait tout pour rassembler la grosse somme qu'il lui réclame. La bourgeoise et le loubard vont nouer une relation ambiguë... Et il faut se pincer (fort) pour y croire.

Heureusement, le réalisateur comme à son habitude soigne son casting. Il convoque à nouveau la Grande Catherine qui se sort des situations les plus improbables sans jamais rien perdre de sa superbe et surtout sans jamais être ridicule.

Un exploit. La Reine du cinéma français, c'est bien elle.

Il faut la voir venir faire un esclandre dans un bar chelou peuplé de zonards, se débarrasser d'un type pantalon baissé prêt à violer sa fille, tenir tête et mettre en fuite une bande de malfrats hyper violents et armés !!! Même pas peur.

Face à elle, un jeune débutant, le beau gosse du rap français Nekfeu (ranafout' de rien hein hein...) tient bien la route. Seules leur rencontre, leurs scènes communes et leur tendresse réciproque valent le déplacement.

Mais sinon, c'est bêta et pas crédible un instant. Oui je sais, je me répète.

Commentaires

  • NEXT !
    Malgré Catherine, parce que faut pas pousser mémé hein. Bon et la BA ne me disait rien non plus.

  • Vu vendredi soir et je suis tout à fait d'accord avec toi : mauvais fil et grosse aiguille, on finit par en rigoler tellement c'est dénué de logique. Même moi qui suis bon public et qui gobe tout sous prétexte que je suis au Cinéma ; oui, avec un grand C.
    Mais bon faut pas pousser quand même.
    Mais la Grande Catherine se sort de tout - et quand elle dit "moi aussi, je suis un sale type", elle arrive à nous y faire croire. Là, d'ailleurs, j'ai repris des M&Ms cacavuète. C'est te dire.

  • Moi aussi je suis bon public et me laisse facilement embarquer. Mais ces bourgeoises gracieuses et délicates qui fricotent avec les truands sans avoir peur ca ne tient pas.
    Catherine est impayable avec son petit sourire et sa réplique qui tue. Je comprends que tu aies pris double ration.
    C'est Depardieu qui dit souvent qu'elle est SON meilleur pote.

  • Les étoiles font grise mine en ce moment du côté de ta route. Pas vu ce film qui pourtant était bien défendu par Frau Krüger que j'aime bien. Nekfeu par contre, ranafoute. La belle gueule de Duvauchelle dans un rôle de voyou : oh, quel changement ! Et tout de même dame Catherine de Deneuve d'Orléac qui marque de son impériale présence, si j'ai bien suivi.
    Bon, de toute façon j'irai pas, j'ai pas le temps pour ce genre de films.

  • Oui c'est vraiment la bérézina question starlight, pourtant il fait nuit à 16 heures.
    Miss Kruger est une personne enthousiaste et qui ne capitalise pas sa carrière sur son avantageux physique. Je l'aime beaucoup, elle ose tout, ici encore.
    Nekfeu est vraiment très bien mais ranafoute en effet.
    Rrrro oui, Duvauchelle en bad boy. Quelle imagination. ON N'EN PEUT PLUS. Cela dit ici il est particulièrement gratiné... mais en good boy récemment dans cette daube de Soleil intérieur, il n'était pas bien crédible...

    Et Catherine, ben c'est Catherine. Rien que pour l'entendre proférer : "moi aussi je suis un sale type", je reverrais presque le film.
    Mais non.

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