BRÛLE LE SANG
de Akaki Popkhadze ***
Avec Florent Hill, Nicolas Duvauchelle, Finnegan Oldfield, Denis Lavant
A Nice, Davit est une figure respectée de la communauté géorgienne.
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de Akaki Popkhadze ***
Avec Florent Hill, Nicolas Duvauchelle, Finnegan Oldfield, Denis Lavant
A Nice, Davit est une figure respectée de la communauté géorgienne.
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de Thierry Kliffa *
Avec Catherine Deneuve, Diane Kruger, Nekfeu, Nicolas Duvauchelle
Synopsis : Une maison bourgeoise au milieu de nulle part. Une cité à Sète. Une mère et sa fille. Deux amis d’enfance. Une disparition. Un chantage. La confrontation de deux mondes.
de Reem Kherici °
Avec Reem Kherici, Reem Kherici, Reem Kherici, Nicolas Duvauchelle, Julia Piaton, Chantal Lauby
Synopsis : Mathias et Alexia sont en couple depuis des années, et pour la première fois, il la trompe avec Juliette, une wedding planer... Quand Alexia découvre la carte de visite de Juliette dans la poche de Mathias, il perd ses moyens, il bafouille...
de Liza Azuelos *
Avec : Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Alessandro Borghi, Vincent Pérez, Nicolas Duvauchelle, Niels Schneider
Synopsis : De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire... Une femme moderne à une époque qui l’était moins ... Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.
Marco a une trentaine d'années. Il est victime de sévères crises d'angoisse depuis l'enfance et il tente de se soigner par une psychanalyse interrompue mais qu'il va reprendre et surtout il carbure aux anxiolytiques à la moindre contrariété.
En délicatesse avec une bande de petits truands lyonnais à qui il doit de l'argent, Antoine est prié par sa mère et son frère aîné de quitter la ville. Il s'installe chez son père Vincent qu'il n'a pas vu depuis des années..
Diane Kurys ne cesse depuis 1977 de nous plonger et nous replonger dans ses souvenirs...
un road-movie qui tient la route... Un premier film. Une histoire tire-larmes sur le papier mais qui réussit intelligemment à maintenir constamment la distance entre le rire et l'émotion sans aucune utilisation de violons glycémiques (cf. Juan Antonio Bayona qui devrait en prendre de la graine). Et des acteurs CRAQUANTISSIMES (Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney, Mélanie Thierry...) très drôles et émouvants au point qu'ils pourraient faire pleurer des cailloux. Denis Ménochet en troisième larron et c'était le **** assuré. En tout cas, pour moi LA comédie française de l'année.
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NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.
Mélina est la très particulière voix de la nuit d'une grande radio de France. Elle écoute, rassure, conseille, console ces auditeurs qui l'appellent et lui confient à l'antenne leurs peines, leurs craintes, leurs espoirs. Elle est optimiste, enjouée, chaleureuse et fait montre d'une empathie démesurée et sincère. Elle tient absolument à garder son anonymat. Personne ne connaît son visage ni son nom. Dès qu'elle quitte la radio Mélina qui est en fait Claire, se transforme en un personnage froid et solitaire qui a développé des tocs qui l'isolent totalement de ses semblables humains. Bien qu'elle vive dans un superbe appartement d'un quartier chic, Claire s'enferme la nuit dans un placard entourée des quelques souvenirs de son enfance. C'est cette enfance meurtrie qui l'a exclue du monde. En retrouvant la trace de sa mère qui l'a abandonnée 40 ans plus tôt, Claire va découvrir, sans se faire connaître, une famille nombreuse, recomposée et exhubérante qui vit en banlieue. Le choc des cultures et des styles de vie est manifeste et les retrouvailles, malgré la délicatesse et la bonne volonté de Claire ne vont pas se dérouler exactement comme elle aurait prévu.
Pierre Pinaud parle de l'abandon et du sentiment qui l'accompagne et qui assaille et tourmente chaque être humain dès sa naissance. Dès lors qu'il met le nez hors du ventre de sa mère, le nouveau-né ressent ce déchirement insupportable. Les aléas et autres vicissitudes de la vie feront que chacun d'entre nous sera plus ou moins souvent et fortement confronté à cette idée intolérable de l'abandon qui nous ramène au traumatisme de la naissance ou de l'enfance. Pfiou, c'est fort non ?
Sauf qu'évidemment le réalisateur ne se contente pas de suivre le parcours émancipateur d'une adulte qui n'a pas réglé ses comptes, il parasite son propos d'une improbable historiette d'amour entre le fils de la femme du frère de Claire (vous suivez ?) et malgré le charme irrésistible de Nicolas Duvauchelle (qui serait à la fois maçon et photographe de talent, forcément de talent...), ça ne prend pas. En outre, les "pauvres" de banlieue se mobilisent au Secours Populaire pour aider plus pauvres qu'eux et ont la tête farcie de clichés sur les apparences. Les filles sont d'anciennes majorettes qui écoutaient Michelle Torr etc. Et le réalisateur multiplie les plans de dos de son actrice pour nous faire admirer les semelles rouges de ses chaussures !!! Bref.
Sinon, il faut reconnaître que Pierre Pinaud réussit un épilogue que l'on attendait pas et risque même une scène surprenante à l'hôpital où sa déconcertante héroïne frôle le meurtre. Et puis surtout il y a Karin Viard qu'il filme amoureusement comme quelques réalisateurs le font parfois pour leur actrice. Elle est (très) belle, drôle, émouvante. Dommage que le film ne soit pas toujours à la hauteur de sa grande et belle prestation car ce rôle lui va comme un gant. Elle sait comme personne passer du sourire aux larmes, de l'énergie au découragement total. Elle est impliquée à 200 % dans son personnage qui étreint le coeur souvent malgré ses côtés grande bourgeoise insupportable. Un mélange de grande dame et de petite fille. J'ai adoré Karin Viard.