FEEL GOOD MOVIES ***
Ces deux films ont en commun de parler de foot, de mettre de bonne humeur, de faire du bien et vous pourrez au passage admirer l'harmonie des affiches.
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Ces deux films ont en commun de parler de foot, de mettre de bonne humeur, de faire du bien et vous pourrez au passage admirer l'harmonie des affiches.
de Léa Domenach ***
Avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Sara Giraudeau, Laurent Stocker, François Vincentelli, Lionel Abelansky, Artus, Maud Wyler
A l'élection de son mari Jacques Chirac, Président de la République de 1995 à 2007, Bernadette essaie de se faire une place à l'ombre de son imposant époux.
de Guillaume Nicloux ***
Avec Fabrice Luchini, Mara Taquin, Maud Wyler, Juliette Metten, Veerle Baetens, Sandrine Dumas, Anne Consigny, Aurélia Thiérrée
Joseph un type bougon et misanthrope restaure de jolis meubles dans sa maison isolée aux alentours de Bordeaux. La sonnerie du téléphone l'agace, le dérange mais il finit par répondre.
de Béatrice Pollet ***
Avec Maud Wyler, Géraldine Nakache, Grégoire Colin, Roman Kolinka, Pascal Demolon
Claire est mariée et a deux enfants. Elle est avocate comme sa meilleure amie Sophie et son mari est ingénieur à l'ONF (Office national des forêts). Tout va bien...
d'Aurélia Georges **(*)
Avec Lyna Khoudri, Sabine Azéma, Maud Wyler, Laurent Poitrenaux
Nélie est chassée de la place qu'elle occupait dans une maison bourgeoise accusée à tort d'un comportement déplacé.
Marco a une trentaine d'années. Il est victime de sévères crises d'angoisse depuis l'enfance et il tente de se soigner par une psychanalyse interrompue mais qu'il va reprendre et surtout il carbure aux anxiolytiques à la moindre contrariété.
Arman, bac + 5, vivote de petit boulot en petit boulot, mais à 33 ans il prend des résolutions :
Georges prend soin de ses clients, footballeur black au bras d'une strip-teaseuse, retraités aisés qui veulent passer l'hiver à Ibiza... mais son chantier naval, mélange d'industrie de luxe et d'artisanat connaît une grosse crise. En effet, la banque n'accepte de continuer à financer l'entreprise que si Georges se débarrasse d'une partie de son personnel qui lui coûte cher. Il va devoir faire face à la colère des ouvriers et notamment du responsable syndical, à l'occupation des ateliers, sans parler de l'immolation de son ami par le feu. Il va prendre des décisions désagréables, engager des négociations, faire intervenir les forces de l'ordre pour faire évacuer les locaux, s'octroyer le smic, essayer de vendre son propre bateau, sa maison avec piscine et pieds dans la mer... bref réagir avec fermeté et énergie pour ne pas perdre cette entreprise familiale qu'il a fait prospérer depuis 30 ans.
Drame social et dégringolade d'un petit patron, le film repose presqu'intégralement sur les larges et solides épaules de Daniel Auteuil, pratiquement imperturbable malgré toutes les catastrophes qui s'abattent sur lui les unes après les autres. Les obstacles et la poisse en cascade, véritables révélateurs des tourments économiques actuels qui pèsent sur les petites entreprises sont particulièrement bien observés et l'on sent tout le travail d'observation et de documentation qui donnent à cette histoire ses accents de réalisme et de vraisemblance. Georges se bat mais fonce dans un mur d'obstacles de plus en plus solide. Daniel Auteuil, même s'il ne fait rien de plus (ni de moins) que "du" Daniel Auteuil est crédible et convaincant.
La première partie tient la route et se concentre sur l'aspect social de l'affaire. On sent à plein nez l'hommage à Claude Sautet version "Vincent, François, Paul et les autres", "Mado" ou "Max et les ferrailleurs" et ce n'est vraiment pas désagréable. Il y a même une petite trompette dissonnante qui trompine, une scène de pluie torrentielle, une autre dans une brasserie, et un chantier naval est infiniment cinégénique. Mais Georges est obsédé par le fantôme de sa femme morte 8 ans plus tôt qui lui apparaît régulièrement et à qui il parle. Un peu comme Margaret Thatcher avec ce couillon de Denis ! Cela donne l'occasion à une actrice courageuse et parfaitement inconnue de séjourner en plan fixe totalement nue sur un fauteuil ! L'utilité de la scène m'échappe... comme celle de cette danseuse nue également qui se trémousse sur une banquette rouge devant les notables de la ville ! Mais ce n'est pas tout. Un ouvrier particulièrement mal embouché fera couler un bateau de la société sans qu'il soit le moins du monde inquiété. Pas d'enquête, rien. Georges s'acoquinera un temps avec un mafieux russe qui pourrait renflouer les caisses. Il en profitera pour aller faire du patin à glace avec une guide irrésistible avec qui il vivra un parfait amour de deux jours, lui promettant de venir la rechercher rapidement. La visite guidée de Moscou (pas désagréable) tombe là comme un cheveu sur la soupe. Puis arrive le salon du nautisme où Georges et son équipe signent des contrats juteux...
Jusqu'à une fin démente, délirante, totalement inattendue, grotesque, incroyable, rocambolesque, invraisemblable qui tendrait à laisser supposer que Jacques Maillot a terminé son film les deux doigts dans la prise ! Comment Daniel Auteuil a pu accepter cette fin ? Je n'ai pas le culot de vous la révéler au cas où vous iriez voir le film. Mais je vous garantis un effarement qui vous fera, comme moi, poser le menton sur vos genoux !