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michel vuillermoz

  • BERNADETTE

    de Léa Domenach ***

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    Avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Sara Giraudeau, Laurent Stocker, François Vincentelli, Lionel Abelansky, Artus, Maud Wyler

    A l'élection de son mari Jacques Chirac, Président de la République de 1995 à 2007, Bernadette essaie de se faire une place à l'ombre de son imposant époux.

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  • L'AFFAIRE SK1 de Frédéric Tellier ***

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    En intégrant les bureaux du 36 Quai des Orfèvres, le jeune inspecteur Franck Magne se trouve immédiatement confronté au meurtre odieux d'une jeune fille, violée, torturée, poignardée.

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  • AIMER, BOIRE ET CHANTER d'Alain Resnais ***

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    L'ombre de Georges Riley plane sur trois couples. Mais Georges très malade n'a plus que quelques mois à vivre. Colin médecin et sa femme Kathryn, ainsi que Tamara, la femme de Jack meilleur ami de Georges, répètent une pièce de théâtre.

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  • AMOUR ET TURBULENCES de Alexandre Castagnetti *

    Amour & Turbulences : affiche Ludivine Sagnier, Nicolas Bedos

    Julie rentre à Paris après un séjour à New-York. Dans l'avion, elle se trouve placée juste à côté d'Antoine qu'elle a quitté trois ans plus tôt. Antoine bambocheur de première ne s'est pas remis de cette rupture et son meilleur ami lui conseille de mettre à profit les 7 heures de vol pour reconquérir la belle. Mais Julie doit se marier dans une semaine. L'affaire n'est donc pas aisée.

    Comédie sentimentale américaine à la française, ou française à l'américaine, difficile de trancher. En tout cas, tous les ingrédients incontournables tournent en boucle et piétinent. Le réalisateur qui enferme ses personnages dans l'avion choisit le flash-back pour nous faire revivre la rencontre, l'amour puis la rupture des deux tourtereaux, avec parfois les mêmes événements relatés du point de vue de chacun. Rien de bien neuf si ce n'est quelques trucs de mise en scène plutôt sympas et élégants. Et pour une fois le copain relou n'est pas obèse même s'il ne parvient pas à "pécho" et, miracle... il est parfois drôle, merci Jonathan Cohen. Mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi les scénaristes se sentent forcément obligés d'humilier un personnage (pauvre Arnaud Ducret !). Au début, Julie téléphone à son fiancé qu'elle couvre de "je t'aime" et "tu me manques, j'ai hâte de te retrouver". Ledit fiancé est alors un type tout ce qu'il y a de plus charmant et fréquentable. Comment se fait-il qu'à l'arrivée, la demoiselle se retrouve face à un connard insupportable ? Est-il indispensable, est-ce drôle de prévoir un mariage pour le faire annuler et faire passer le fiancé pour le dernier des abrutis (pauvre Arnaud Ducret, bis !). Bref.

    Antoine est donc un type qui "drague tout ce qui bouge, et même ce qui ne bouge pas" et est incapable de s'engager plus de quinze jours avec une fille. C'est un mufle un peu lourdingue qui séduit en emmenant ses conquêtes en haut de la Tour Eiffel. Il peut aussi être poète à ses heures perdues : "habille-toi comme une pute, comme j'aime". Evidemment le rôle convient parfaitement à Nicolas Bedos qui endosse avec pas mal d'ironie le costume du pignouf grossier et égoïste. Il nous fait par ailleurs une démonstration croquignolette de "douche à la française". Il est d'ailleurs plus souvent torse nu qu'habillé... et le torse va bien, merci. Le véritable atout du film c'est lui, son charme, son humour, sa dérision. Même si on a un peu de mal à l'imaginer dans un autre registre que la comédie.

    Julie est une jeune femme pas bien finie qui cherche encore sa voie, rêve du grand amour exclusif et vit chez sa maman. Cette dernière est Clémentine Célarié, toujours un verre de champagne à la main comme il se doit et grande classe. Conversation entre la mère et la fille en train de faire un jogging : "accélère t'as pris du cul"... "accélère t'as pris du bide" ! Ludivine Sagnier est vraiment très très mignonne mais sinon  what else ? Elle semble monter sur roulements à billes lorsqu'elle se déplace. Et ses tentatives pour  paraître élégante et distinguée dans ses jolies robes et perchée sur ses hauts talons ne sont pas très naturelles.

  • CAMILLE REDOUBLE de Noémie Lvosky ***

    Camille Redouble : photo India Hair, Judith Chemla, Julia Faure, Noémie LvovskyCamille Redouble : photo Michel Vuillermoz, Noémie Lvovsky, Yolande Moreau

    En ce soir de réveillon, Camille a bu plus que de raison. Plus que d'habitude encore. Depuis la mort de sa maman, il y a 25 ans, Camille a tendance à chatouiller la dive bouteille mais cette fois, Camille est triste, malheureuse, désespérée et a mis les bouchées doubles. Eric, l'amour de sa vie la quitte pour une fille plus jeune. Assommée d'alcool, Camille s'endort et se réveille 25 ans plus tôt à l'hôpital en semi coma éthylique. Ses parents, honteux mais vivants, viennent la chercher et la ramènent à la maison. Après un temps d'adaptation Camille est bien obligée de se rendre à l'évidence. Elle a fait un retour dans le passé et doit retourner à l'école. Elle a 16 ans, retrouve ses amies d'enfance, n'a pas encore rencontré celui qui allait devenir son mari, mais aussi elle profite des dernières journées avant la mort de sa maman.

    Camille redevient ado avec sa conscience et son vécu d'adulte. C'est prodigieux. Va t'elle pouvoir "empêcher" sa maman de mourir, même si elle n'oublie pas cette fois d'enregistrer sa douce voix sur une cassette ? Va t'elle réussir à ne pas succomber à Eric pour s'éviter de souffrir 25 ans plus tard ? Mais si elle n'épouse pas Eric, sa fille ne pourra pas naître, que faire ? Pourrait-on modifier le court du temps et des événements ? Noémie Lvosky empoigne son sujet et ne le lâche pas. Elle répond à toutes les questions sans les esquiver, sans se dérober sous des artifices et sans nous jouer l'entourloupe qu'on pouvait craindre du rêve et nous asséner à la fin un décevant "ça n'a pas existé". Elle laisse même des traces de son re-passage sur terre et à ce titre, sa rencontre avec son professeur interprété par Denis Podalydès charmant et embarrassé, offre des moments particulièrement surréalistes et émouvants.

    Le film est drôle et touchant. Tout est fin, intelligent et la réalisatrice réussit la prouesse de dépeindre une jeunesse adolescente loin des clichés habituels et pourtant parfaitement réaliste et crédible. Il faut bien une actrice folle et audacieuse comme Noémie Lvosky pour choisir et risquer d'interpréter elle-même à plus de 40 ans le rôle de Camille qui en a 16. Et le pari fonctionne magnifiquement. Dans ses habits trop petits, trop fluos, ses jupes courtes et ses pataugas, son total look vintage eighty, elle n'est jamais ridicule. Elle se fond dans la masse des ados. Il faut dire aussi qu'elle s'est entourée d'un trio d'actrices Judith Chemla, India Hair, Julia Faure époustouflant, preuve qu'il est possible de trouver des actrices jeunes et très jeunes qu'on n'a pas envie d'écharper dès qu'elles apparaissent. Loin s'en faut en ce qui les concerne. Avec trois personnalités bien affirmées et totalement différentes voire opposées, elles ont chacune quelques moments de bravoure impressionnants. Mention spéciale à Julia Faure lorsqu'elle annonce à ses amies qu'elle va devenir aveugle. Retenez votre souffle, elle est étonnante, bouleversante. Il aurait été par contre plus judicieux de confier le rôle d'Eric jeune à un autre acteur car Samir Guesmi, très bien en adulte, peine un peu à jouer l'ado. Cela n'enlève rien à la justesse du film qui relate une période de la vie que tout le monde traverse forcément et où chacun pourra s'y retrouver un peu, beaucoup... et surtout imaginer de pouvoir se blottir à nouveau dans les bras de ses parents !

    Noémie Lvosky aussi bonne actrice que réalisatrice joue sur la corde sensible une partition très émouvante surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer sa maman (Yolande Moreau, magnifique et douce !) qu'elle voudrait empêcher de mourir. Tentez de retenir vos larmes lorsqu'elle chante la Petite Cantate tiens... Mais c'est aussi follement romantique, très très drôle, fantastique, plein de nostalgie. Une vraie douceur dans un monde de barbares.

  • ADIEU BERTHE OU L'ENTERREMENT DE MÉMÉ de Bruno Podalydès **

    Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photoAdieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photo Bruno Podalydès, Pierre Arditi

    Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photo

    Armand apprend par un SMS que sa grand-mère vient de mourir. Il est presque surpris de découvrir que la vieille dame distraitement oubliée dans une maison de retraite n'était pas encore morte. Il faut cependant organiser les obsèques et il entend bien se charger de cette tache. Mais la vie d'Armand est déjà très compliquée. Il se dépatouille difficilement d'une vie qu'il emberlificote à souhait, incapable de prendre la moindre décision et navigue à vue entre une femme et une maîtresse qu'il aime (presque) autant l'une que l'autre, une belle-mère qui le déteste, un ado de fils qui le méprise.

    En brassant profond et ratissant large, Bruno Podalydès effleure mille thèmes et finalement n'en traite aucun véritablement, c'est dommage mais on ne peut nier et bouder ce plaisir rare de rire souvent, sourire beaucoup et parfois se laisser emporter par l'émotion .Et puis dans la vraie vie aussi il arrive que l'on ait mille choses à "gérer" simultanément. C'est souvent à l'occasion d'un enterrement que certains secrets familiaux font surface. D'autant que Berthe semblait être une grand-mère très discrète qui avait une malle des Indes pour dissimuler des souvenirs dont personne n'avait eu vent... Les frères Poda déploient ici encore toute la fantaisie et l'originalité dont on les sait capables aidés par un casting qui ne ménage pas sa peine pour laisser s'exprimer ses penchants de doux dingos.

    Le choix des pompes funèbres réserve de bien bons moments. Les Pompes Funèbres "Définitif" dont le slogan parle pour elles "Avec Définitif c'est définitif", offrent des prestations all-included aux thèmes divers et variés, "Twilight" ou "Arc en ciel" avec grandes orgues, son et lumière et mines de circonstance. Michel Vuillermoz assure en croque-mort. Quant aux Pompes Funèbres "ObséCool", elles proposent également des cérémonies adaptées au style et au budget des organisateurs, avec mise en bière au son d'une chanson de Georges Moustaki, guitare comprise, par exemple.

    Les indécisions chroniques d'Armand face à ses deux femmes également aimables, son incapacité à grandir pourraient lasser mais Denis Podalydès excelle dans le rôle de Pierrot lunaire à qui l'on pardonne tout. Cela dit, évoquer la mort, l'abandon des personnes âgées, celle qui s'inscruste et régente la vie de ses enfants, l'alzheimer d'une autre, les ados qui jugent sans communiquer, le couple qui s'use, les bévues que font commettre l'abus de SMS... c'est beaucoup pour un seul film qui laisse en plan certains personnages...!