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FEEL GOOD MOVIES ***

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Ces deux films ont en commun de parler de foot, de mettre de bonne humeur, de faire du bien et vous pourrez au passage admirer l'harmonie des affiches.

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LA FILLE DE SON PÈRE d'Erwan Leduc ***

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Avec Nahuel Perez Biscayart, Céleste Brunnquell, Maud Wyler, Mohammed Louridi

Etienne n'avait que vingt ans lorsque Valérie dont il était fou amoureux l'a laissé seul avec le bébé qu'ils venaient d'avoir. Elle n'a plus jamais donné signe de vie. Aujourd'hui Rosa a dix sept ans et ne devrait pas tarder à quitter le nid et poursuivre ses études aux Beaux-Arts de Metz, à 300 kms de là. Chacun se prépare à cet évènement à sa façon mais un petit grain de sable inattendu va perturber la mécanique de cet apprentissage réciproque vers la séparation.

Le film évoque comme rarement la relation fusionnelle entre un père et sa fille qui ont parfois l'air d'avoir le même âge. Mais avant cela, le réalisateur expose dans un prologue sans une ligne de dialogue toute la romance qui a uni Etienne et Valérie. Cela suffit pour nous faire comprendre tout de la passion et de l'effondrement d'Etienne lorsque son aimée disparaît. Elle annonce pourtant la couleur dès la première rencontre. Le panneau qu'elle tient lors d'une manifestation indique clairement la couleur en immenses lettres rouges : SANS MOI.

Le physique enfantin d'Etienne/Nahuel Perez Biscayart et la maturité précoce de Rosa/Céleste Brunnquell comptent parmi les qualités de ce film tendre, doux et joyeux. On aime immédiatement ces personnages qui forment un couple plutôt inédit follement libre dont la relation est fondée sur la confiance, la complicité et l'absence totale de tabou quel que soit le sujet. Et notamment la question du sexe que tous les pères et leurs filles n'abordent sans doute pas aussi facilement qu'Etienne et Rosa.

Le style particulier du réalisateur, sa fantaisie, ses dialogues très écrits où chaque syllabe est prononcée, les couleurs joyeuses des décors (et de la maison où vivent les deux personnages) forment un écrin délicieux pour un film gai, tendre et émouvant. Autour du père et de la fille gravitent quelques personnages secondaires mais exquis. La nouvelle amoureuse d'Etienne, Hélène (Maud Wyler) qui essaie de trouver sa place entre le père et sa fille et surtout Youssef (Mohammed Louridi dans son premier rôle) qui écrit des poèmes en prose, pratique l'amour courtois (mais se soulage dans les toilettes), escalade la maison pour entrer par la fenêtre et impressionner sa belle et parle avec une diction digne du XVIIIème siècle avec des intonations proches de celles de Quentin Dolmaire. Une révélation.

Nahuel Perez Biscayart offre son visage juvénile (il a pourtant l'âge du rôle, 37 ans) et surtout son regard tellement expressif à ce personnage de papa poule, fan et fier de sa fille, très responsable et sa fantaisie dans l'exercice de son métier d'entraîneur de foot qui veut à tout prix mettre du sentiment et de l'émotion dans chaque action footbalistique. Il est formidable.

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UNE ÉQUIPE DE RÊVE de Taika Waititi ***

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Avec Michael Fassbender, Oscar Kightley, Kaimana

Inspiré d’une histoire vraie.

L'équipe de football des Samoa américaines détient un étrange et triste record. En 2001, elle a encaissé 31 buts contre l'équipe d'Australie et n'en a marqué aucun. Ce qui fait de Nicky Salapu le gardien de buts le plus seul au monde. Lors des matchs de qualification de la Coupe du Monde de 2014, les dirigeants de l'équipe souhaitent laver l'affront et faire en sorte de marquer ne serait-ce qu'un seul but. Pour cela il faut changer d'entraîneur.

Le choix se porte sur Thomas Rongen un entraîneur qui embarrasse la Fifa américaine par son caractère imprévisible et colérique. Son envoi en plein milieu de l'Océan Pacifique sonne comme une punition et arrivé sur place il fait la connaissance de quelques samoans. Le choc des cultures est brutal. L'équipe est à peu près aussi inexpérimentée et douée que son nouvel entraîneur devenu de surcroit alcoolique suite à un drame personnel. Thomas plutôt impatient et irritable se confronte à des personnes toujours souriantes et positives plus promptes à prier, se réjouir et tout positiver qu'à se battre pour une victoire. Ce qu'ils cherchent d'ailleurs n'est pas tant de vaincre mais juste de marquer un but.

Vous l'avez compris, même si le film se base sur une histoire réelle, c'est la fantaisie et la bonne humeur qui dominent. J'ai passé un délicieux moment au soleil des îles avec des personnages hauts en couleur et terriblement attachants.

Ajoutez à l'équipe de pieds carrés la première personne transgenre à jouer dans une équipe de football masculine professionnelle (la footballeuse Jaivah Saelua, comme l'actrice Kaimana vraiment excellente, sont toutes deux fa'afafines, (des personnes assignées hommes à la naissance qui ont une expression de genre féminine, ou qui sont éduquées en tant que femmes, merci wiki)) et vous aurez une raison de plus de comprendre qu'on nage ici dans la tolérance, l'optimisme et l'altruisme.

Il ne faut être ni fan ni y connaître quoi que ce soit en foot pour apprécier et le match final attendu offre même son lot d'émotions. Je suis ravie de m'être offert ce petit plaisir ensoleillé où l'humour repose surtout sur la différence, le gouffre même entre les deux cultures.

Commentaires

  • Cela semble être un beau programme que tu nous proposes là... Pour avoir vu deux fois la bande annonce de la fille de son père...

  • Oui c'est formidable, j'ai beaucoup aimé.

  • Le premier me tente plus mais le second me fait aussi de l'œil. Ma rentrée ciné en janvier va être chargée car il y a encore plusieurs sorties à venir qui me tentent ! Sacrée fin d'année !

  • Je comprends. Le second est tellement joyeux, positif et ensoleillé que j'ai fait fi du foot.
    Oui programme chargé côté ciné.

  • "Une Équipe de rêve" ("Next Goal wins" dans la en version originale, quasiment impossible à trouver) est ce que j'appelle un film "sympatoche". Il est plutôt bien joué, bourré de bons sentiments, avec de l'humour. L'intrigue est sans la moindre surprise, la mise en scène parfois digne d'un téléfilm, mais on se laisse prendre.

  • C'est cela. Un film qui fait du bien mais sans rire gras, sans vulgarité. Un excellent moment.

  • Rebonjour Pascale, j'ai suivi ton conseil pour "La fille de son père", j'avoue que je me suis ennuyée, cela ne m'a pas intéressée du tout. Les acteurs ne sont pas en cause mais il n'y a pas de scénario ou presque, c'est une petite chose de rien du tout. Je n'ai pas du tout été sensible à tout ce que tu écris. En revanche, Noémie Lvovsky m'a surprise dans son rôle de mairesse odieuse. Désolé et bonne journée.

  • Bonjour dasola. Ah dommage. Désolée de t'avoir mal orientée.
    Moi j'ai adoré ces personnages et tout de suite adhéré à la fantaisie et au côté joyeux du film.
    Par contre Noémie Lvovsky est une actrice que je ne supporte plus depuis longtemps (depuis une rencontre en vrai pour être précise). Je trouve que ses interprétations sonnent faux la plupart du temps.
    Bonne soirée.

  • Tu n'auras pas vu Michael en Killer, mais tu l'auras vu en short en coach au paradis. La bande annonce ne me disait rien mais ton avis m'a donné une folle envie de lui laisser sa chance. Pas sur qu'il passe encore dans mon coin hélas.

  • Pas sûre qu'il porte un short. Je ne sais plus.
    J'ai envoyé deux personnes qui ont vraiment passé un bon moment. Et mon petit de 10 ans était ravi.
    C'est un film qui peut se contenter de la télé mais je suis contente de l'avoir vu.
    Michael en Killer, je ne renonce pas. Je découvre avec ma nouvelle box que j'ai accès au gros n. Et on m'a prêté des codes...

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