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clotilde hesme

  • LES AUTRES FILMS DE FÉVRIER 2016 - CHOCOLAT de Roschdy Zem - DEADPOOL de Tim Miller - UN JOUR AVEC, UN JOUR SANS de Sang-soo Hong - LES INNOCENTES d'Anne Fontaine - JE NE SUIS PAS UN SALAUD d'Emmanuel Finkiel - THE FINEST HOURS de Craig Gillepsie

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  • LES TROIS MONDES de Catherine Corsini **

    Trois Mondes : affiche

    Le premier monde est celui de Al. Issu d'un milieu modeste, il va néanmoins d'ici quelques jours faire un « beau mariage » avec la fille de son patron, propriétaire d'un garage dont il reçoit la direction en cadeau de noces. Tout semble sourire à Al qui enterre sa vie de garçon avec ses deux meilleurs potes au cours d'une soirée follement gaie et fort arrosée.
    Le deuxième monde est celui de Juliette, étudiante en médecine, pétrie de doutes et enceinte d'un homme qu'elle n'est pas vraiment sûre d'aimer. On peut comprendre... ils sont aussi bien assortis que l'eau et le feu.
    Le troisième monde est celui de Vera, jeune sans papiers moldave qui partage sa vie avec son amoureux. Les deux jeunes gens galèrent à Paris depuis plusieurs années pour tenter de régulariser leur situation.
    Rien n'aurait dû faire se croiser ces trois mondes sauf que la nuit de la beuverie, Al au volant d'une grosse mercédès empruntée au garage de son futur beau-père renverse Adrian, l'amoureux de Vera. Juliette à sa fenêtre est témoin de la scène. Encouragé par ses deux amis, Al fuit, laisse Adrian inconscient sur la chaussée sans même lui porter secours. Le lendemain, rongé de culpabilité mais conscient que se dénoncer bousillera sa vie, son avenir si prometteur, il rend néanmoins visite à Adrian à l'hôpital où il croise Juliette qui le reconnaît...
    Parfois cousu de gros fils blancs très, trop visibles et qui manque vraiment de subtilité : la façon miraculeuse dont tous les personnages se retrouvent (notons au passage que le service de réanimation de l'hôpital est un moulin à vent, un hall de gare...), la soudaine amitié qui lie Vera et Juliette, les sentiments qui secouent instantanément Juliette et Al, le film de Catherine Corsini interroge néanmoins le citoyen et spectateur moyens sur une multitude de questions auxquelles il est difficile d'apporter une réponse. Quelles horreurs sommes-nous capables de commettre pour ne pas perturber le cours idéal de notre vie ? Est-ce que la vie d'un homme a un prix ? Et lequel ? La réalisatrice réussit par instants à installer un climat délétère, une image du monde où des gens "biens" sont capables des pires choses pour préserver leur petit confort. Al n'est pas un sale type jusqu'à ce qu'il se mette à prendre toutes les mauvaises décisions. C'est sa mauvaise conscience qui le travaille et l'empêche désormais de dormir plus que sa morale. Et Raphaël Personnaz, clone d'Alain Delon jeune, même regard bleu sombre, même crispation des mâchoires est parfait en jeune loup aux dents longues, stoppé net, brusquement brisé dans sa spirale de réussite.

    On a beaucoup plus de mal à s'identifier ou à comprendre le personnage de Juliette (Clotilde Hesme) qui s'acharne elle aussi, bien que totalement extérieure au drame, à se foutre dans un pétrin sans nom en tentant de régler les problèmes de tout le monde, de résoudre leurs cas de conscience, de les consoler, d'être leur intermédiaire... Les personnages aussi gentils, aussi altruistes, aussi parfaits ont quelque chose de très agaçant et totalement irréaliste.

    En outre, Catherine Corsini nous présente assez maladroitement toute une bande de moldaves plus inquiétants les uns que les autres et semble régler des comptes avec les garagistes qu'elle nous présente comme des magouilleurs de première, limite mafieux. Et ça c'est drôle... involontairement.

  • ANGELE ET TONY de Alix Delaporte ***

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    Angèle sort de prison. Elle pense que pour récupérer la garde de son fils pour l'instant confié à ses grands-parents, un mariage serait la bonne solution qui permettrait de convaincre son agent de probation et le juge aux affaires familiales de sa stabilité. Elle jette son dévolu sur Tony en répondant à la petite annonce qu'il a passée. Persuadé qu'elle est trop belle, trop libre pour lui Tony la repousse, mais Angèle s'accroche et insiste ! Tony n'y croit pas. Angèle s'obstine.

    Angèle est un astre solaire qui parle peu, Tony est un bon gros nounours qui se tait souvent. Et pourtant le miracle va s'accomplir. Crevant tous les deux de solitude, de manque d'affection, ils vont se chercher, se trouver, se comprendre, s'apprivoiser, se réconforter. Et c'est simple et beau cette histoire simple et belle de ces "petites" gens tristes mais pas résignés que la vie n'a jusque là pas gâtés.

    Ce premier film sensible et délicat sent l'air frais et le grand large et pourtant les situations sont parfois étouffantes. Angèle n'est que douleur et maladresse, Tony n'est que désir, doute et hésitation.

    Dommage que la bande-annonce et les critiques en disent trop long car Angèle et Tony, couple aussi mal assorti que possible, réservent bien des surprises. Tony c'est Grégory Gadebois, acteur de théâtre inconnu et surprenant. Evelyne Didi en mère de Tony et Patrick Descamps en grand-père du petit garçon sont des merveilles de douceur, d'humanité et de compassion. Mais la lumière de ce film c'est Clotilde Hesme qui offre un visage buté, une attitude nerveuse, énergique et entêtée et parfois un radieux, triomphant et irrésistible sourire. De pratiquement tous les plans, elle irradie de sa touchante présence et de sa beauté unique de fille saine, robuste et déterminée.