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ANNONAY 2018 - LES GARCONS SAUVAGES

de Bertrand Mandico

Avant-Première en présence des actrices Mathilde Warnier et Diane Rouxel

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FILM HORS COMPETITION

Synopsis : Début du vingtième siècle, cinq adolescents de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage.

Ils sont repris en main par le Capitaine, le temps d’une croisière répressive sur un voilier. Les garçons se mutinent. Ils échouent sur une île sauvage où se mêlent plaisir et végétation luxuriante. La métamorphose peut commencer…

Le Directeur Artistique du Festival (Gaël) m'a conseillé de prendre le temps de digérer le film avant d'en parler. Une nuit et une demi-journée ont passé. Le film, obsédant, est toujours bien présent à mon esprit, mais comme vous pouvez le constater je me sens bien incapable de "l'étoiler" tant je n'ai, même durant la projection, cessé d'osciller entre les ***** et les °°°. C'est dire si ce film est unique, inclassable, parfois dérangeant en tout cas incomparable. Une expérience, une aventure ! Un film de sensations visuelles, tactiles, presqu'olfactives entre admiration, émerveillement et dégoût.

Après le meurtre sauvage, non prémédité mais comme initié par la victime elle-même, une prof' de littérature un peu trop proche de ses très jolis élèves, après une parodie de procès, les 5 garçons se retrouvent dans un bateau constamment chahuté par les flots, au prise avec un capitaine à la queue tatouée qui fascine les garçons et accompagné d'un chien terrifiant. Les relations sont violentes, toujours à la limite de l'acte sexuel et les jeunes gens se nourrissent exclusivement de fruits poilus...

Je vous passe les détails. Tout est toujours nimbé d'une atmosphère surréelle mais ce que vivent les enfants est parfaitement trivial.

L'arrivée sur une île déserte à la végétation exubérante et à la forte odeur dérangeante rend cette fois l'atmosphère quasi onirique. Les plantes exubérantes se font fougères fouettantes, herbes caressantes. On peut s'abreuver d'un nectar blanchâtre exquis qui s'écoule de plantes à la forme suggestive. L'île est une huître géante où vit une étrange perle...

Vous en voulez encore ? Vous pourrez le découvrir car le film va sortir fin février et je pense que paré d'une interdiction aux moins de 12 ans, il va faire couler beaucoup d'encre et de salive j'imagine.

Sur l'île, la métamorphose, l'étonnante mutation que je suppose être la punition du départ se transforme en émerveillement où la quête du plaisir est l'unique objet.

Erotisme incontestable, esthétisme sublimé par un noir et blanc somptueux où surgissent quelques plans en couleur, histoire fantasmagorique et casting saisissant font de ce film une étrangeté, une rareté.

Commentaires

  • Hum... ça a l'air chelou, ton truc.
    Cela ne m'attire pas a priori, mais qui sait ? Je demande à voir au moment de la sortie.

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