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CORNELIUS, LE MEUNIER HURLANT

de Yann Le Quellec **(*)

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Avec Bonaventure Gacon, Anaïs Demoustier, Denis Lavant, Gustav Kervern

Synopsis : Un beau jour, un village du bout du monde voit s’installer un mystérieux visiteur, Cornelius Bloom, qui aussitôt se lance dans la construction d’un moulin. D’abord bien accueilli, le nouveau meunier a malheureusement un défaut : toutes les nuits, il hurle à la lune, empêchant les villageois de dormir.

Ces derniers n’ont alors plus qu’une idée en tête : le chasser.  Mais Cornelius, soutenu par la belle Carmen, est prêt à tout pour défendre sa liberté et leur amour naissant.

Voici un film formidable qui souffre comme souvent les premiers films de sa longueur. Un bon quart d'heure de trop, quelques scènes inutiles et sans grand intérêt (la danse dans la forêt avec d'étranges créatures). Dommage car dès les premières images on est à la fois intrigué et séduit par le personnage de Cornelius qui sort du sable et parcourt des monts, des vallées, des montagnes par tous les temps pour s'installer Au bout du monde, un terrain laissé vacant au sommet d'un village. Il va y construire un moulin insensé, une mécanique merveilleuse et redonner du pain au village.

Mais les désagréments qu'il cause et empêchent tout le monde de dormir vont le transformer en bête à abattre. Et on sait que la nature humaine ne manque jamais d'imagination pour rejeter ceux qu'elle a accueillis. D'autant que Cornelius provoque la jalousie d'un habitant du village amoureux de la belle Carmen qui tombe elle-même totalement sous le charme du meunier.

L'histoire paraît simple mais la façon dont elle est traitée est totalement inédite et folle. Foisonnant de couleurs, de chants, de danses, d'acrobaties, on est ébloui par certains personnages, dont Cornelius interprété par un garçon impressionnant dans tous les sens du terme, Bonaventure Gacon, authentique saltimbanque dont les spectacles merveilleux sont paraît-il incontournables.

Autour de lui Anaïs Demoustier déploie toute la folie dont elle est capable. Denis Lavant reste l'acteur fou furieux et élastique qu'on connaît. Christophe Paou, le beau gosse assassin de l'Inconnu du Lac est tordant en cow-boy des montagnes grimaçant.

Inégal mais coloré, déjanté, musical, triste et joyeux. Quelle est votre opinion ?

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