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ARGENTINA

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ACUSADA de Gonzalo Tobal **(*)

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Avec Lali Esposito, Leonardo Sbaraglia, Ines Estevez, Gabriel Garcia Bernal

Synopsis : Seule présumée coupable du meurtre de sa meilleure amie, Dolorès Dreier, jeune étudiante argentine, attend son procès depuis deux ans. Sa famille, soudée, a fait appel au meilleur avocat de la ville. Avec son équipe, elle prépare minutieusement sa défense. Mais à quelques jours du procès, Dolorès est au centre d’un véritable déchaînement médiatique. Des secrets font surface, la solidarité familiale se fissure, Dolorès s’isole, et la stratégie de défense vacille… 

Difficile de répondre à la question que pose l'affiche. Dolorès est-elle coupable ou innocente ? Le réalisateur nous embrouille jusqu'à la toute fin et s'il y a une petite baisse de régime au milieu du film, rendant le cheminement un peu répétitif, on peut dire qu'on reste suspendu à la résolution de l'énigme.

Dans son art ou sa volonté de plonger le spectateur dans l'incertitude, le réalisateur est largement aidé par l'interprétation intense de Lali Esposito (sosie parfois de Béatrice Dalle jeune). Si parfois je cite l'inexpressivité d'un visage comme un défaut, je peux dire qu'ici elle est un atout et que le visage magnifique mais totalement fermé, hermétique de l'actrice sème le doute et la confusion dans l'esprit du spectateur. Et lorsqu'elle craque (enfin) on se demande si ce n'est pas uniquement par peur de son "avenir".

Il ne s'agit pas uniquement d'un film de procès et de prétoire mais aussi de l'impact ravageur des medias au cours d'un tel drame. Les dommages que causent la presse écrite ou télévisuelle, les réseaux "sociaux".

L'ambiguïté du personnage principal et la tension de l'histoire captivent.

Grand plaisir également de retrouver le doux amant d'Antonio dans le rôle du père de la jeune accusée, Leonardo Sbaraglia.

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JOËL, UNE ENFANCE EN PATAGONIE de Carlos Sorin **(*)

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Avec Victoria Almeida, Diego Gentile, Joel Noguera

Synopsis : Ne pouvant pas avoir d’enfant, Cecilia et Diego, qui viennent d’emménager dans une petite ville de la Terre de Feu, attendent depuis longtemps de pouvoir adopter. Alors qu'ils n'y croyaient plus, l'arrivée soudaine de Joel, un garçon de 9 ans au passé tourmenté, va bouleverser leur vie et l'équilibre de toute la petite communauté provinciale. 

Nous voici cette fois beaucoup beaucoup plus au sud, à quelques kilomètres d'Ushaïa. Bien que Cecilia et Diego attendent d'adopter depuis pas mal de temps, l'arrivée soudaine de Joël ne les met pas en joie, c'est peu de le dire. On en vient même à imaginer lorsqu'ils vont chercher l'enfant qu'ils vont renoncer en route. Plus tard Cecilia dira même : "pourquoi je ne suis pas plus heureuse ?"

Il faut dire que l'enfant qu'on leur confie à l'essai... pour six mois ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait d'une chère tête blonde irréprochable. Joël vient de la grande ville, Buenos Aires, il a déjà 9 ans alors qu'ils souhaitaient un enfant de maximum 3 ou 4 ans, mais la Juge s'empresse de les remettre sur les rails : "nous cherchons des parents pour un enfant, pas un enfant pour des parents". La nuance est de taille. Le couple est plein de bonne volonté mais Joël a déjà un lourd passé, abandonné par ses parents, son tuteur est en prison et son éducation n'a jusque là préoccupé personne. Il a un retard scolaire, il sait mal lire, mal écrire, à peine tenir un couteau et une fourchette. Et il n'est pas souriant, plutôt bougon et renfrogné.

Cecilia constate que la tache ne sera pas aisée pour que cet enfant s'intègre mais surtout qu'il soit accepté par les autres. Elle n'a encore aucune idée des réactions que va provoquer l'arrivée de cet "étranger" dans la petite ville. Et là on assiste ébahi à un déferlement de bêtise et de méchanceté.

Si le combat admirable de la "mère" en devenir (malgré une fin qui laisse sur sa faim...) est intéressant et porté par une belle actrice impliquée, il est dommage que le petit garçon reste un peu trop en retrait comme oublié aussi par le réalisateur. On aurait aimé l'entendre parler, évoquer son ressenti, en savoir plus sur lui, même si son visage éloquent qui crève le coeur vaut bien tous les discours.

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Commentaires

  • On va être obligé de le voir s’il passe pas trop loin.

  • Ton avis écrit me semble plus enjoué que tes notes pour ces deux films. Le second me disait bien, je verrai si j'ai le temps ! :)

  • Bonsoir Pascale, je sors de la projection de Joël..., ça m'a plu. J'ai trouvé le couple adoptant magnifique et courageux surtout Ceci. Mais c'est vrai que le gamin est trop en retrait. Il parle en monosyllabe. On ne sait pas ce qu'il pense. Et c'est vrai aussi que la fin nous laisse en suspens. Et sinon, je me rends compte que j'ai vu déjà 4 films de Carlos Sorin dont celui-ci : Jours de pêche en Patagonie, La fenêtre et surtout Bombon el perro (un très joli film). Bonne soirée.

  • Bonjour dasola. Oui Ceci est courageuse même si on la sent très déçue par cet enfant.
    J'en ai un peu assez de ces fins qui nous laissent dans le doute.
    Tous ces titres me parlent mais je ne suis pas sûre de les avoir vus.

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