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COMME UN LUNDI

このタイムループ、上司に気づかせないと終わらない

de Ryo Takebayashi *

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Avec Makita Sorts, Wan Marui

Une poignées d'employés se retrouve piégée dans l'open space d'une agence de pub à cause d'une boucle temporelle.

Chaque lundi le calendrier affiche la même date, le même pigeon s'écrase sur la vitre, la même interruption de courant a lieu à la même heure etc... Un employé découvre le cauchemar, à charge pour lui d'en convaincre les autres. Un par un les employés vont repérer grâce à des détails qu'effectivement ils revivent chaque semaine la même semaine. Il faut s'unir pour réussir à s'en sortir.

Quelques mots sur ce film très décevant dont la bande-annonce prometteuse accouche d'un film qui ne tient pas sur la durée. Seuls deux éléments ne sont pas trop mal exploités : la présence de plus en plus essentielle de l'employée la plus en retrait et l'épilogue étonnamment altruiste qui s'oriente vers un constat : la réussite et l'efficacité du collectif. En un mot, le réalisateur réussit sa sortie mais y parvient en 88 min. qui m'ont paru plutôt laborieuses.

Au détour des petites vignettes répétitives on comprend à quel point le japonais au travail représenté ici par quelques spécimens (l'ambitieuse, le mariole, le feignasse, l'effacée qu'on oublie dans son coin, le chef de bureau qui essaie maladroitement de se faire des amis...)  est soumis à une obligation de résultats permanente dans l'entreprise, que la vie privée ne peut qu'être négligée pour les plus ambitieux-ses, que l'aliénation et la répétition des mêmes tâches sont la norme, d'autant plus quand le temps revient toujours à son point de départ, mais rien de bien violent.

Le maître incontesté, la référence indiscutable en matière de faille temporelle au cinéma reste évidemment Un jour sans fin d'Harold Ramis cité dans le film d'ailleurs. Mais Phil la petite marmotte de Punxsutawney était autrement plus mignonne que ce pauvre pigeon qui s'écrase semaine après semaine et le film avait beau nous répéter sans cesse les mêmes scènes chaque fois un peu modifiées, ce n'était jamais lassant. Il faut dire aussi que Bill Murray et Andy MacDowell avaient un peu plus (doux euphémisme) de charme que les acteurs ici présents qui ont la caractéristique commune de jouer horriblement mal, une vraie catastrophe (les bons acteurs japonais devaient être occupés sur un autre projet).

Commentaires

  • Je me suis ENNUYÉE. J'ai trouvé ça pas bon et TRÈS MAL interprété.
    Je suis en train de "me faire" la rétrospective Stanley Kwan.

  • Le sujet aurait pu être effectivement intéressant mais j'avais lu des trucs aussi bof que ton ressenti... Alors je vais m'abstenir, comme de toute façon, on ne pourra jamais égaler Bill Murray...

  • Bill Murray : inégalable, nous sommes d'accord.
    Beaucoup de bonnes critiques (pros) sur Allociné.
    Pour moi c'est archi loupé. Même les scènes soi-disant répétitives ne sont pas les mêmes... on ne sait pas toujours où l'on en est.

  • Dommage, c'était le seul film tentant dans la programmation près de chez moi ces jours-ci. Du coup, je vais m'en passer !

  • Il y a sans doute le Tableau volé qui est vraiment très bien.

  • C'est presque complètement raté en effet.

  • Le film nous sans doute été un peu survendu par le distributeur (et quelques critiques complaisants)... mais j'y ai pris un certain plaisir. Il y a quelques touches d'humour et des réflexions pas idiotes sur le fond, même si l'on est globalement dans une farce, dont on aurait aimé que l'humour soit davantage débridé.

  • Débrider un film japonais, comme tu y vas.
    Je me suis ennuyée. Pour moi ça manquait de folie et c'est affreusement mal interprété.

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