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be happy

  • Be Happy de Mike Leigh ***

    Be Happy - Sally HawkinsBe Happy - Sally Hawkins et Eddie Marsan

    Poppy exerce avec passion et compétence un métier qu’elle aime : institutrice. Il faut dire qu’elle semble être restée aussi jeune que ses élèves. Elle vit avec sa meilleure amie Zoé avec qui elle partage des sorties arrosées et des confidences. Elle fait du trampoline et suit des cours de Flamenco. Et même s’il ne lui manque que l’amour, Poppy rayonne.

    Passé le moment d’adaptation au fait que Poppy a décidé une fois pour toutes de positiver et de rire de tout ce qui lui arrive : le vol de son vélo, les hurlements de son moniteur d’auto école raciste et caractériel, la violence d’un élève, une vertèbre coincée etc…, deux options vont s’offrir au spectateur : soit l’adorer, soit la détester. Imperceptiblement c’est la première option qui s’est imposée à moi. Et-même si je n’ai pas cru réellement à cet optimisme forcené qui vire parfois à l’euphorie, je suis tombée sous le charme de Poppy. Curieusement, c’est une scène (avec un SDF), la seule vraiment incompréhensible, improbable et plutôt abberante, qui m’a fait comprendre pourquoi Poppy m’a fait un bien fou. C’est simple, ce genre de personnes n’existe pas, et pourtant elle m’a enchantée, enthousiasmée. J’ai eu envie d’être elle, d’être sa copine. Et quand je l’ai vue à la fin ramer (en riant) vers sa vie d’adulte (il est temps, elle a trente ans), j’ai eu envie de lui souhaiter tous les bonheurs du monde et aussi d’avoir de ses nouvelles.

    J’ai aimé les dialogues drôles et percutants, les couleurs vives, l’énergie positive qui se dégage de l’ensemble et Sally Hawkins m’a séduite. Ce film très atypique de la part de Mike Leigh et très singulier par son surprenant dynamisme m’a fait du bien.