Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinémathèque paris

  • STANLEY KUBRICK

    Actuellement et jusqu'au 31 juillet 2011 pour la modique somme de 10 €uros + 3 €uros pour l'audiophone (que je vous recommande vivement et que vous pourrez désinfecter si vous êtes munis d'une petite solution antibactérienne, par contre je vous déconseille tout aussi vivement les casques audios qui puent la mort lente définitivement) vous pouvez vous rendre dans le Temple du Cinéma où personnellement je n'avais jamais mis les pieds.

    stanley kubrick,cinémathèque paris, cinéma

    Une fabuleuse exposition consacrée à Stanley Kubrick s'y tient aux 5ème et 7ème étage.

    stanley kubrick,cinémathèque paris, cinéma

    L'exposition déploie sous le regard déroutant et fascinant d'Alex Debarge la carrière du réalisateur terminée en beauté par "Eyes wide shut" en 1999. 45 ans et seulement 15 films et l'on a ici tout le loisir de s'attarder sur les archives ou documents qui éveillent une foultitude de souvenirs cinéphiles. Le choix est large entre les originaux de scénarios, la correspondance, les photos de tournages (certaine dira "featurettes"), les costumes et accessoires de certains films, les maquettes de décors... en un mot toute une iconographie et mille éléments sonores, auditifs et visuels qui permettent de nous replonger dans tous les films et parcourir le vaste univers du réalisateur.

    stanley kubrick,cinémathèque paris, cinéma

    Mais le plus troublant et désolant de cette exposition qui donne une folle envie de cinéma et notamment de revoir les films de Kubrick, réside dans le fait de découvrir les projets qui n'ont jamais abouti. D'abord "Aryan Papers" sur lequel il a travaillé pendant des années qui avait pour thème l'holocauste et que Kubrick a renoncé à mener à terme lorsqu'il apprit que "La liste de Schindler" de Steven Spielberg sortirait juste avant. Il a estimé que les spectateurs ne seraient pas prêts à supporter deux films ayant le même thème. L'autre film qui n'a jamais pu voir le jour est un "Napoléon" qui promettait d'être gigantesque et dont Kubrick assurait qu'il serait le plus grand film jamais réalisé...

    Hélas !