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hannibal lecter -

  • Hannibal Lecter de Peter Webber **

    La seconde guerre mondiale : le jeune Hannibal assiste à la mort de ses parents lors d’un bombardement et au massacre de sa petite sœur chérie (dévorée par des pseudos nazis affamés..). Des années de traumatisme plus tard, il rejoint ce qui lui reste de famille en France : une belle tante japonaise !!! Il se fascine pour de brillantes études de médecine et organise sa cannibale vengeance.

    Ce pourrait être insupportable si chaque scène un peu gore (je dis bien un peu) n’était annoncée par un grand coup de cymbales donc, pas de problème on peut se cacher les yeux. Prétendre qu’on entre dans cette salle sans savoir ce qui nous attend est de la mauvaise foi, voilà pourquoi ça ne m’a déplu : je n’ai pas eu de surprise et donc pas de déception. Il faut aussi que j’avoue un gros gros faible pour Gaspard Ulliel (pas en temps que « fiancé » puisque mes attirances ont plus de 70 ans… (suivez mon regard) mais en tant qu’acteur, si si !). Et il fallait un sacré acteur pour rivaliser avec Anthony Hopkins, ne jamais sombrer dans la caricature et le grotesque et incarner ce qu’on présente comme « le mal absolu » non ? Et bien, le jeune Gaspard réussit le pari haut la main parce que son visage peut tour à tour être celui d’un ange ou d’un démon et qu’il n’est jamais ridicule en psychopathe impassible que rien (pas même l’amour) ne détournera de sa mission.

    Face à lui, l’impénétrable Gong Li, monolithique, presque fantomatique traverse le film imperturbable, à la limite de l’indifférence… et Gucci (je crois) peut la remercier de nous présenter la dernière collection printemps/été. Il est grand grand temps que Zang Yimou la reprenne en mains !!!

    Les fans du « Silence des Agneaux » crieront sans doute au scandale, pas moi. Hannibal me semble n’être qu’un prétexte… Ici il s’agit d’une vengeance implacable comme on en voit parfois : ni géniale, ni indigne. Et puis… Gaspard Ulliel quand même !

    Bon appétit.