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heitor dahlia

  • A deriva de Heitor Dahlia **

     Laura Neiva, Vincent Cassel, Heitor Dhalia dans A Deriva (Photo) Vincent Cassel, Heitor Dhalia dans A Deriva (Photo) Laura Neiva, Vincent Cassel, Heitor Dhalia dans A Deriva (Photo)

    C’est l’été de tous les bouleversements dans la famille de Filipa. L’adolescente de 14 ans passe les vacances avec ses parents, son frère et sa sœur sur une île paradisiaque près de Rio de Janeiro. Elle est en conflit avec sa mère, très très proche de son père. Elle surprend des conversations qui tendent à prouver que ses parents sont sur le point de se séparer. Elle découvre que son père, écrivain célèbre en manque d’inspiration, trompe sa mère. Elle épie, écoute, regarde, croit comprendre mais ne voit en fait qu’une partie de la réalité qu’elle interprète à sa façon.

    Ce serait une chronique familiale assez ordinaire s’il ne s’agissait d’une famille brésilienne et que les drames et initiations se jouent dans des paysages sublimes écrasés de soleil. L’autre originalité tient au parallèle qui est fait entre le couple des parents qui se délite, observé par Filipa dont on épouse le point de vue forcément incomplet et à l’éveil de la sensualité de la jeune fille qui va passer l’été à jouer à la poupée qui fait oui, puis qui fait non, puis oui. Devenir adulte, ouvrir son cœur aux sentiments et paradoxalement refuser comme une petite fille de voir ses parents se déchirer et les juger.

    Dommage que le réalisateur n’ait pas davantage resserrer son histoire. Il s’égare parfois en scènes répétitives ou inutiles (le meurtre sanglant dans la villa voisine !!!). Il n’en reste pas moins un film fin et subtil qui permet de découvrir une jeune actrice magnifique Laura Neiva et nous révèle un superbe Vincent Cassel (très beau) très crédible à la fois en mari qui souffre, en amant fougueux qu'en papa poule fou de ses enfants

    L’étreinte de Filipa et de son père qui comprend sans un mot que sa petite fille est devenue une femme est sublime.

    A vous, tous les papas : n’oubliez jamais de prendre vos (grandes) filles dans vos bras !