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las vegas 21

  • Las Vegas 21 de Robert Luketic °°

    Las Vegas 21 - Kate Bosworth, Jim Sturgess, Josh Gad, Aaron Yoo et Sam Golzari

    Ben Campbell est un étudiant surdoué, l’un des meilleurs de sa promo. Ça, il faut l’admettre sans discuter puisqu’on nous l’affirme d’entrée de jeu. Mais Ben est pauvre et pour entrer à Harvard Méd ‘ où il est admis, il lui faut trouver 300 000 dollars ou convaincre un jury qu’il peut bénéficier d’une bourse accordée à un seul chanceux. Mais Ben est mou du genou, timide et pas bien vif malgré son QI. Il est équipé de deux copains : le gros libidineux qui bouffe au lit, parle la bouche pleine en postillonnant des morceaux et qui est censé dire une grosse vanne toutes les trois secondes… inutile de vous préciser que ce gros ne me fait pas rire du tout , et l’autre tout aussi loser et dans la même misère sexuelle noire, mais encore plus quelconque voire transparent. Ces trois quiches boivent des coups en regardant les filles de loin.

    Ben est courageux bien qu’exploité, il gagne 8 dollars de l’heure dans une boutique chicos pour arrondir ses fins de mois. Il aime sa maman mais son papa est mort (mouiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!) etc etc… Il est repéré par son prof de maths qui l’encourage à rejoindre un petit groupe de surdoués comme lui qui se rendent chaque semaine à Las Vegas car ils arrivent, grâce à la maîtrise du calcul mental et des statistiques à prévoir les cartes au Black Jack et à remporter de fortes sommes. Ben fait un peu sa pucelle effarouchée au début mais il ne lui faut pas longtemps pour être séduit par l’appât du gain facile et évidemment il devient un pro et les billets s’accumoncellent. Tout ne sera pas toujours si rose. Il y aura du mou dans la corde à nœuds et des coups et des bosses, des trahisons et… ON S EN FOUT prodigieusement (moi aussi je sais compter jusqu'à 21, j'en fais pas un cheese cake et je ne demande pas la légion d'honneur). Car il ne suffit pas de se rendre à Las Vegas pour nous re-re-refaire le coup de la bande à Ocean ! Quand George Clooney n’est pas là, George Clooney n’est pas là, faut se faire à cette idée. Quant à filmer en plans fixes, saccadés, ou ralentis des cartes et des jetons, en poussant l’ampli à 12 pour nous faire croire qu’il se passe quelque chose… ça n’a rien de bien folichon. Quand, en plus il faut chercher le talent du réalisateur et des acteurs, on n’est pas loin de toucher les bas fonds.

    Que dire de Kevin Kayser Spacey et de Laurence Morpheus Fishburne (couille de poisson pour les intimes) ??? S’ils ne savent pas lire un scénario plein de vide, on ne va pas les plaindre. Si ? Pas moi ! Dans l’équipe des surdoués, il y a deux asiatiques un garçon et une fille, et c’est très étonnant de ne pas y trouver le black toujours de bonne humeur. Il y a aussi le garçon qui-se-la-pète mais qui fait la gueule tout le temps parce qu’il comprend rapidos que le Ben avec ses airs de sainte nitouche va lui piquer son taf. Et enfin, il y a LA fille, censée être mignonne, mais je ne vois pas qui pourrait rivaliser en fadeur avec Kate Botox qui a sur le visage le masque de Michaël Jackson, pauvre gosse. Quant au rôle de Ben, c’est le très récent Jim Sturgess qui s’y colle. Il ressemble un peu à Jake Gillenhaal mais en moins bon, en moins beau…en moins tout. Bref, il n’a rien à voir avec Jake Gillenhall.

    Et ce film long et chiant ne ressemble à rien non plus !