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le prestige -

  • Le Prestige de Christopher Nolan (suite) ***

    Séance de rattrapage pour ce film qui m’avait échappé à la première vision… (la vie vous rattrape parfois et ne vous offre pas les conditions optimales… et bla bla bla…).

    Or, « Le Prestige » est typiquement le genre de film schizophrène qui me fait courir et que j’aime. Je suis également la première à dire et à penser qu’il n’est pas nécessaire de comprendre ou de décrypter complètement un film, ses raisons, ses intentions, pour l’aimer. « Le Prestige » est de ceux-là, virtuose dans sa construction et passionnant dans sa narration.

    Comment deux magiciens surdoués deviennent ennemis et préfèrent rater leur vie plutôt que leurs « tours » et transforment leur passe-temps en obsession ?

    J’aurais dû ne pas me préoccuper de la toute dernière phrase du film et m’attacher à la toute première : « Soyez attentifs ! ». C’est là qu’est le nœud : l’attention !

    Et aussi puisque le monde est si simple, si misérable, si figé : rêvons, même si le prix à payer en est le sacrifice.

    Ma note vous semble obscure et compliquée ? Allez voir ce film !

    Je m’excuse auprès de Christopher Nolan et de ses afficionados ici et pour avoir douté un instant d’avoir vu un excellent film !

    Par contre, à propos de Hugh Jackman et de Christian Bale, je ne retire pas un mot de ce que j’en pense : CANICULE !!!

  • Le Prestige de Christopher Nolan*

    C’est osé de terminer un film par ces mots : « vous n’avez pas envie de comprendre, vous avez envie d’être dupé »… surtout quand il s’agit d’un film qui semble se moquer si ouvertement du spectateur égaré dans la salle.

    Deux magiciens à Londres au début du XXème siècle subjuguent les foules par leurs tours ! Mouais. Une haine et une lutte sans merci pour obtenir les « trucs » de l’autre vont les opposer. Tous les coups (surtout les plus bas) sont permis, jusqu’au crime tant qu’on y est.

    De là s’ensuit la répétition une bonne vingtaine de fois du même « tour » (plutôt minable à mon avis.. même Garcimore en son temps m’avait épatée…) appelé successivement « L’homme porté », « Le nouvel homme porté » et enfin « Le véritable homme porté ». Qui est qui ? Qui est dans la boîte ? Qui est mort, qui est vivant ? Je dirais que c’est un peu comme le sort d’Elizabeth Short récemment : ON S’EN FOUT !

    Mais, heureusement Londres, humide, ocre et sombre est bien reconstituée et surtout, surtout on peut assister à un véritable défilé de bons et beaux acteurs : Hugh Jackman (il fait chaud), Christian Bale (il fait très chaud), David Bowie, Michaël Caine, Scarlett Johanson, Andy Serkis (Gollum). Le réalisateur c’est Christopher Nolan, responsable du cultissime et autrement plus sophistiqué « Memento » ainsi que du brillant « Batman begins »… donc, on l’attend !