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maria de van

  • Ne te retourne pas de Marina de Van *

     Sophie Marceau, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) Monica Bellucci, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) Monica Bellucci, Sophie Marceau, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) 

     

    Tout fout le camp le jour où Jeanne, écri-vaine, se fait rembarrer par son éditeur qui lui affirme que son roman est mauvais. A partir de ce jour cruel, Jeanne constate que son appartement se transforme. Les meubles changent de place, les pièces se modifient, son mari et ses enfants changent d’apparence et Jeanne elle-même commence à se transformer physiquement. Personne ne semble s’apercevoir de rien et Jeanne a l’impression de devenir folle.

    Ce film a frolé la bulle et puis finalement l’indulgence a le dessus car même s’il compte une interminable demi-heure de trop (ce que ça peut être long une demi-heure), l’idée est tellement géniale, les effets spéciaux tellement incroyables et Sophie Marceau tellement merveilleuse (pourtant toujours affublée de son horrible "balayage piano" de LOL !) que je ne peux décidément pas tout jeter à la poubelle… Cela dit, si la première partie démontre (enfin !) ou plutôt nous rappelle quelle bonne actrice est notre Sophie, tout se barre en sucette dans une deuxième partie (la faute à Monica ???) qui hésite entre drame familial et épouvante pour finir dans une résolution un peu/beaucoup pathogène… mais bon, il fallait bien conclure. La réalisatrice semble nous dire (si j’ai bien compris) que ce n’est qu’en comprenant et en se libérant de son enfance (et du traumas qui va forcément avec) que l’on peut avancer. Pour y arriver, elle cherche à nous faire sursauter, sans y parvenir (ce qui est un exploit me concernant J ) en multipliant les grincements de violon, comme si les images et la bonne interprétation de Sophie ne suffisaient pas. Avant qu’elle ne soit complètement Monica, Sophie reste elle aux trois quart (la voix, le bas du visage)… ce qui est ni plus ni moins que monstrueux mais fascinant à regarder. On cherche réellement ce qui appartient à l’une ou à l’autre et comme Marina de Van aime rien tant que torturer les corps, elle les couvre toutes les deux de plaies, de bosses, de cicatrices et présente même pendant un temps une Jeanne/Monica plus repoussante que Quasimodo.

    Film étrange, oui, mais sans grand intérêt, sauf celui de se demander, en qui préférerais-je me transformer ?

    En Sophie, sans hésitation.