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sophie marceau

  • TOUT S'EST BIEN PASSÉ

    de François Ozon **(*)

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    Avec André Dussollier, Sophie Marceau, Géraldine Pailhas, Hanna Schygulla, Charlotte Rampling

    André est victime d'un AVC. Ses filles Emmanuèle et Pascale se relaient à son chevet. Son état empire puis s'améliore et lorsqu'il est de nouveau en état de communiquer, il demande à Emmanuèle de l'aider à mourir. Quand ce genre d'évènement survient, la maladie d'un parent, son désir d'en finir, la vie en est forcément bouleversée.

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  • LES AUTRES FILMS DE SEPTEMBRE 2016

    VOIR DU PAYS

    de Delphine Coulin et Muriel Coulin **

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    LA TAULARDE

    de Audrey Estrougo **

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    CÉZANNE ET MOI

    de Danièle Thompson *

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  • UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL de James Huth *

    Un bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photo Gad Elmaleh, Sophie Marceau

    Sacha est pianiste de jazz dans un club le soir. Le jour, il compose des musiquettes pour des publicités. Chaque soir une fille différente est dans son lit. Sa maman lave son linge et lui fait ses courses. Ses amis sont évidemment indispensables. Rien ne peut venir rompre cette parfaite harmonie et ce qu'il considère comme la liberté. Sauf Charlotte, jeune femme sublime et maladroite, deux fois séparée et trois fois mère, qui lui tombe littéralement dans les bras un jour de pluie. Coup de foudre réciproque et le soleil se remet à luire. Contrairement à la romcom traditionnelle où les tourtereaux doivent patienter plus ou moins deux heures avant de tweeter sous la même couette, Charlotte et Sacha s'aiment très... activement avant que les ex et les amis viennent leur mettre des bâtons dans les roues  !

    L'appartement de Sacha, musicien donc bohême donc montmartois est tapissé d'affiches de films dont celle de Casablanca, qui orne également, que la vie est bien faite !, la chambre de Charlotte. En fond sonore As time goes by à intervalles réguliers, et même Billie Hollyday et des références aux comédies chics  et smarts de Capra ou Hawks. Preuve qu'on est cinéphile. Sauf qu'ici on a plus affaire à une version humaine des Aristochats (le dessin animé) qu'à une élégante  comédie (malgré les robes renversantes de Sophie Marceau). Charlotte est l'artistrocratique Duchesse et ses trois chatons, Sacha le chat de gouttières O'Maley qui va s'enticher (et réciproquement) des moutards bien qu'il ait dit un quart d'heure plus tôt "je hais les enfants".

    A quoi ça tient que ça ne fonctionne pas ? Au couple vedette, mal assorti, définitivement. Au mis-casting irrémédiable. Gad Elmaleh est très sympathique et sans doute l'un des rares humoristes qui m'amuse vraiment. Mais jouer l'amoureux, il ne sait pas faire. Pourtant le réalisateur se préoccupe davantage de son acteur (que de sa sublime actrice) en lui offrant de multiples occasions de faire le show et divers sketches. Et là, on reconnaît son talent de one man showiste !

    Mais quand cessera t'on de mettre des humoristes entre les pattes de Sophie Marceau ?

    Une fois de plus, abandonnée à un rôle où elle démontre quelle reine de comédie elle est, elle se retrouve seule face à un partenaire pas à la hauteur. On souffre pour elle des centaines de litres d'eau qu'elle se prend sur la tête et des gadins en cascade qui finissent par ne plus faire rire !

  • L'ÂGE DE RAISON de Yann Samuell °

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    Margaret est une working girl accomplie, wonderbra et dents qui rayent le parquet inclus ! Elle partage sa vie et son travail avec un working boy anglais qui pense comme elle que vie réussie, poésie et harmonie riment avec profit, boni et tutti frutti. Le jour de ses 40 ans, un vieux notaire vient lui apporter les lettres qu'elle s'était écrite à l'âge de raison de 7 ans. A croire qu'elle ne se faisait déjà pas confiance à l'époque puisque ces lettres ont pour but de lui remettre l'horloge biologique à l'heure au cas ou elle se serait perdue et ne serait pas devenue la princesse, l'exploratrice intergalactique ou la chasseuse de baleines qu'elle s'était promise d'être. Margaret s'appelle en fait Marguerite (parce que sa maman aimait les fleurs... elle ne devait pas savoir que ces fleurs sentent le pipi) et a décidé entre temps de ne plus jamais penser à son enfance qui n'a pas été rose bonbon tous les jours. Papa est parti et maman a essayé de lui cacher ainsi qu'à son petit frère que dans la vie, il y a des vilains huissiers qui emportent la télé mais que c'est pas trop grave si on a mis des assiettes de côté. Margaret avait un ami aussi, Philibert et ils se sont promis de s'aimer toujours, de se retrouver au casou ainsi que le trésor qu'ils ont enterré ! Margaret/guerite va d'abord résister puis se laisser séduire par le doux parfum d'enfance au chocolat que ses courriers colorés exalent...
     
    Mais qu'est-ce que c'est que ce machin ? Et à qui est-il destiné ? Mystère ! Quelles couleuvres le réalisateur essaie t'il de nous faire avaler ? Peut-être veut-il prouver à ces cinq enfants auxquels ce film est dédié pauvres gosses qu'il ne s'opposera pas à leurs rêves de princesses et de pilotes de courses ! Alors pourquoi mais pourquoi ce film censé nous faire prendre un bon bain de revenez-y, tenter nous aider à faire ressurgir l'enfant qui sommeille en chacun de nous est-il aussi agaçant, bête et dénué de toute nostalgie ? Pourquoi aussi tenter de nous faire gober qu'une fille qui mène trois conversations de front, traite ses subalternes comme des esclaves, court sans cesse entre les avions et les voitures de location pour honorer ses rendez-vous à tous les coins de la planète, souhaite être Calife à la place du Calife, parle 36 langues au moins... devient par l'opération du saint d'esprit une mère Teresa préoccupée d'humanitaire ?
    Et je ne parle même pas des scènes totalement incongrues telles celle où Marguerite court avec sa robe de soirée ("j'ai pris une taille 36, je vais encore être en apnée toute la soirée"...) sous une pluie battante et se rend au dîner complètement dégoulinante, celle où elle court (encore) avec ses talons aiguilles à contre sens sur un escalator, sans parler non plus (non, je n'en parle pas) de celle, summum de la niaiserie incompréhensible où elle casse des piles d'assiettes avec son chéri pour simuler une scène de ménage !!!
    Et pourtant les acteurs ne sont pas à blâmer, Michel Duchaussoy est tout ce qu'il y a de plus charmant, le chéri est un acteur anglais vraiment formidable, la petite fille est adorable... Et puis bien sûr, il y a Sophie plus belle, plus mince, plus élégante que jamais et capable d'exprimer avec une aisance confondante tous les sentiments et sensations qui font vibrer un être humain. Les larmes et les éclats de rire jaillissent d'elle comme par miracle. Elle est parfaite tout le temps mais quand va t'on enfin la voir dans un rôle, dans un film, avec un scenario, un personnage, un vrai ?

  • L'homme de chevet de Alain Monne **

    L'Homme de chevetL'Homme de chevet

    Léo ex champion de boxe devenu alcoolique devient garde malade au chevet de Muriel, jeune femme jadis libre et indépendante, devenue tétraplégique suite à un accident de voiture. L'amour, improbable s'invite au pied du lit.

    Pourquoi le réalisateur ne s'est-il pas concentré sur la relation de son couple vedette, d'autant plus crédible qu'on sait qu'à la scène comme à la ville Sophie Marceau et Christophe Lambert s'échangent ces regards de crapauds morts d'amour ? Cette histoire d'amour atypique et cousue de fil blanc dans une Colombie de cartes postales aux couleurs et à la lumière prodigieuses, bien écrite et très bien interprétée, se suffisait largement à elle-même. Nous laisser au contact de ce beau couple qui se cherche et se trouve aurait bien suffi aux coeurs d'artichaut conquis d'avance. Evidemment, ce film est tiré d'un roman d'Eric Holder mais pourquoi Alain Monne s'est-il senti obligé d'illustrer cette histoire de boxeuse prostituée violée à 11 ans, pleine de rage ? Voulait-il nous rappeler que la Colombie n'est pas un paradis et que la misère est tout aussi pénible au soleil ? Merci, on ne s'en doutait pas.

    Bref, en un mot, ce film qui parle de dépendance extrême, du handicap, de dignité, de renaissance et d'amour est beau quand on ne quitte pas l'homme du titre, blessé lui aussi, mais bien différemment puisque encore debout, et de cette femme anéantie qui n'a plus rien et s'accroche parfois avec désespoir.

    Christophe Lambert, sa voix, son regard trouble/troublant (une coquetterie dans l'oeil des garçons est ma deuxième "fixette" (voir Andy Garcia), juste après leur nez... NDLR), sa douceur, sa nonchalance font de Léo un homme brisé, sobre (au sens "mesuré" du terme) d'une belle délicatesse.

    Quant à Sophie Marceau, que je continue d'aimer, malgré Lol, malgré De l'autre côté du lit, malgré tout... elle est capable d'être belle, drôle, autoritaire, acariâtre, injuste, énervée, douce, désespérée, vivante, impatiente etc, sans jamais quitter son lit et en restant parfaitement immobile. Je ne sais si c'est une prouesse mais si ce n'est pas une (excellente) actrice !!!

  • Ne te retourne pas de Marina de Van *

     Sophie Marceau, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) Monica Bellucci, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) Monica Bellucci, Sophie Marceau, Marina De Van dans Ne te retourne pas (Photo) 

     

    Tout fout le camp le jour où Jeanne, écri-vaine, se fait rembarrer par son éditeur qui lui affirme que son roman est mauvais. A partir de ce jour cruel, Jeanne constate que son appartement se transforme. Les meubles changent de place, les pièces se modifient, son mari et ses enfants changent d’apparence et Jeanne elle-même commence à se transformer physiquement. Personne ne semble s’apercevoir de rien et Jeanne a l’impression de devenir folle.

    Ce film a frolé la bulle et puis finalement l’indulgence a le dessus car même s’il compte une interminable demi-heure de trop (ce que ça peut être long une demi-heure), l’idée est tellement géniale, les effets spéciaux tellement incroyables et Sophie Marceau tellement merveilleuse (pourtant toujours affublée de son horrible "balayage piano" de LOL !) que je ne peux décidément pas tout jeter à la poubelle… Cela dit, si la première partie démontre (enfin !) ou plutôt nous rappelle quelle bonne actrice est notre Sophie, tout se barre en sucette dans une deuxième partie (la faute à Monica ???) qui hésite entre drame familial et épouvante pour finir dans une résolution un peu/beaucoup pathogène… mais bon, il fallait bien conclure. La réalisatrice semble nous dire (si j’ai bien compris) que ce n’est qu’en comprenant et en se libérant de son enfance (et du traumas qui va forcément avec) que l’on peut avancer. Pour y arriver, elle cherche à nous faire sursauter, sans y parvenir (ce qui est un exploit me concernant J ) en multipliant les grincements de violon, comme si les images et la bonne interprétation de Sophie ne suffisaient pas. Avant qu’elle ne soit complètement Monica, Sophie reste elle aux trois quart (la voix, le bas du visage)… ce qui est ni plus ni moins que monstrueux mais fascinant à regarder. On cherche réellement ce qui appartient à l’une ou à l’autre et comme Marina de Van aime rien tant que torturer les corps, elle les couvre toutes les deux de plaies, de bosses, de cicatrices et présente même pendant un temps une Jeanne/Monica plus repoussante que Quasimodo.

    Film étrange, oui, mais sans grand intérêt, sauf celui de se demander, en qui préférerais-je me transformer ?

    En Sophie, sans hésitation.