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UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL de James Huth *

Un bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photo Gad Elmaleh, Sophie Marceau

Sacha est pianiste de jazz dans un club le soir. Le jour, il compose des musiquettes pour des publicités. Chaque soir une fille différente est dans son lit. Sa maman lave son linge et lui fait ses courses. Ses amis sont évidemment indispensables. Rien ne peut venir rompre cette parfaite harmonie et ce qu'il considère comme la liberté. Sauf Charlotte, jeune femme sublime et maladroite, deux fois séparée et trois fois mère, qui lui tombe littéralement dans les bras un jour de pluie. Coup de foudre réciproque et le soleil se remet à luire. Contrairement à la romcom traditionnelle où les tourtereaux doivent patienter plus ou moins deux heures avant de tweeter sous la même couette, Charlotte et Sacha s'aiment très... activement avant que les ex et les amis viennent leur mettre des bâtons dans les roues  !

L'appartement de Sacha, musicien donc bohême donc montmartois est tapissé d'affiches de films dont celle de Casablanca, qui orne également, que la vie est bien faite !, la chambre de Charlotte. En fond sonore As time goes by à intervalles réguliers, et même Billie Hollyday et des références aux comédies chics  et smarts de Capra ou Hawks. Preuve qu'on est cinéphile. Sauf qu'ici on a plus affaire à une version humaine des Aristochats (le dessin animé) qu'à une élégante  comédie (malgré les robes renversantes de Sophie Marceau). Charlotte est l'artistrocratique Duchesse et ses trois chatons, Sacha le chat de gouttières O'Maley qui va s'enticher (et réciproquement) des moutards bien qu'il ait dit un quart d'heure plus tôt "je hais les enfants".

A quoi ça tient que ça ne fonctionne pas ? Au couple vedette, mal assorti, définitivement. Au mis-casting irrémédiable. Gad Elmaleh est très sympathique et sans doute l'un des rares humoristes qui m'amuse vraiment. Mais jouer l'amoureux, il ne sait pas faire. Pourtant le réalisateur se préoccupe davantage de son acteur (que de sa sublime actrice) en lui offrant de multiples occasions de faire le show et divers sketches. Et là, on reconnaît son talent de one man showiste !

Mais quand cessera t'on de mettre des humoristes entre les pattes de Sophie Marceau ?

Une fois de plus, abandonnée à un rôle où elle démontre quelle reine de comédie elle est, elle se retrouve seule face à un partenaire pas à la hauteur. On souffre pour elle des centaines de litres d'eau qu'elle se prend sur la tête et des gadins en cascade qui finissent par ne plus faire rire !

Commentaires

  • A chute de reins renversante, petit chiffon qui va avec.
    Logique

  • Ce serait donc ça !

    Cela dit tout est sublime chez elle. Elle est parfaite sauf que bon... question lecture de scénar, elle devrait se faire aider.

  • Euhhh franchement la grande Sophie elle a fait quoi de bien depuis La Boum ? (car oui j'aime La Boum)

  • Et bien je la trouve extraordinaire dans Firelight de William Nicholson mais effectivement, le film date de 1998.
    Sinon je la trouve toujours mais les films le sont beaucoup moins.

  • Bon là, on a touché le fond... au début on rigole bien, mais par la suite, c'est pesant... en effet ma Pascale, le Gad il est vraiment mauvais en amoureux... nul, caca, zéro.

  • Il est pas bon, mais pas bon du tout. Et ces éclairages sur ses yeux : au scouououours !!!
    Et sa façon de bouger les sourcils pour tenter d'exprimer... d'exprimer quoi au fait ?

  • Mais oui !!! J'en étais même morte de rire de voir à chaque gros plan cette lumière sur ses yeux !!!! La lose.... qu'il revienne à faire ses sketchs, c'est tout ce qu'on lui demande...

  • Justement je l'ai vu hier dans le poste dans un machin de l'humour à Marrakech, là il est excellent.

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