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LES AUTRES FILMS DE SEPTEMBRE 2016

VOIR DU PAYS

de Delphine Coulin et Muriel Coulin **

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LA TAULARDE

de Audrey Estrougo **

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CÉZANNE ET MOI

de Danièle Thompson *

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VOIR DU PAYS de Delphine Coulin et Muriel Coulin **

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Avec : Ariane Labed, Soko, Karim Leklou, Sylvain Loreau
 
Synospis : Marine et Aurore, deux jeunes militaires de 25 ans, rentrent d'Afghanistan. L'armée a organisé pour toute leur section un séjour de trois jours parmi les touristes dans un hôtel chypriote. Il s'agit d'une période de décompression afin de les aider à se libérer de la violence accumulée pendant le conflit.
 
 
Ce que les militaires appellent un "sas" de décompression existe réellement. Il paraît que depuis 2008 les soldats français suivent ce programme où relaxation, sport et séances de debriefing psychologiques sont au programme.
 
 
Evidemment tout le monde n'accueille pas ce repos obligatoire de la même manière. Si certains s'y coulent avec délices, d'autres y voient pas mal d'hypocrisie. Et l'on voit bien dès le début que les deux amies n'ont pas subi les mêmes dommages collatéraux suite à ce qu'elles ont subi ou simplement vu sur le terrain et que forcément les réactions ne sont pas les mêmes.
 
 
Bien sûr on s'interroge sur la raison de la présence de ces femmes dans les conflits ? Pourquoi elles choisissent cette voie ? Comment elles font pour s'adapter à ce monde essentiellement masculin et macho. Les réalisatrices y répondent souvent et l'on constate que pour s'en sortir, ces filles sont tenues de perdre un peu de leur féminité, de se comporter comme des mecs.
 
 
La tension va croissante, on comprend que ces trois jours ne vont pas être un séjour de rêve et l'on hésite d'un personnage à l'autre en se disant que c'est tel ou tel qui va être la raison du pétage de plomb.
 
 
Les réalisatrices ratent de façon catastrophique le dernier quart d'heure et démontent en un épilogue consternant ce qu'elles avaient tenté de démontrer pendant plus d'une heure, la viabilité d'une profession où les hommes et les femmes sont logés à la même enseigne.

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LA TAULARDE de Audrey Estrougo **

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Avec : Sophie Marceau, Suzanne Clément, Anne le Ny, Eye Haidara, Marie-Sohna Condé, Carole Franck, Marie Denarnaud, Anne Coesens

 

Synopsis : Pour sauver l’homme qu’elle aime de la prison, Mathilde prend sa place en lui permettant de s’évader. Alors que sa survie en milieu carcéral ne dépend que de lui, Mathilde n’en reçoit plus aucune nouvelle. Isolée, soutenue uniquement par son fils, elle répond désormais au numéro d’écrou 383205-B. Mathilde deviendra-t-elle une taularde comme une autre ?

 

Est-ce qu'enfermer de belles, vaillantes et talentueuses actrices dans des cellules, dans une prison qui ne ressemble pas un établissement haut de gamme avec quartiers V.I.P. suffit à faire un bon film ? Hélas non et malgré toutes les bonnes intentions du monde absolument évidentes.

 

En effet, on ne doute pas un instant de la sincérité de l'indignation de la réalisatrice face à l'horreur de l'univers carcéral et aux limites de l'administration pénitentiaire ni à l'implication acharnée d'actrices convaincues et convaincantes. Et toutes les scènes du film de prison semblent répondre à l'appel : la fouille au corps, les cellules sordides, le manque de moyens, de personnel, la vulgarité, la violence, la drogue, la fourberie de certaines détenues, la haine, la camaraderie, la débrouille, les visites au parloir, le raffut incessant même la nuit... tous les passages obligés sont cochés avec précision et un évident souci de réalisme.

 

Hélas, malgré une interprétation sans faille, courageuse et sincère, jamais il ne m'a été possible de ne pas voir Sophie, Suzanne, Anne, Carole, Alice et les autres derrière leur personnage... et c'est gênant même si on imagine parfaitement que tout ceci est parfaitement documenté et ne donne nulle envie d'avoir un jour à faire avec la justice et ce milieu.

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CÉZANNE ET MOI de Danièle Thompson *

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Avec : Guillaume Canet, Guillaume Gallienne, Alice Pol, Déborah François, Sabine Azéma, Gérard Meylan, Isabelle Candelier, Laurent Stocker

 

Synopsis : Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre. Ils quittent Aix, «montent» à Paris, pénètrent dans l’intimité de ceux de Montmartre et des Batignolles. Tous hantent les mêmes lieux, dorment avec les mêmes femmes, crachent sur les bourgeois qui le leur rendent bien, se baignent nus, crèvent de faim puis mangent trop, boivent de l’absinthe, dessinent le jour des modèles qu’ils caressent la nuit, font trente heures de train pour un coucher de soleil... Aujourd’hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile a tout : la renommée, l’argent une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n’arrive pas à cesser de s’aimer.

 

Et bien voilà, le synopsis raconte à peu près tout. Sauf que la réalisatrice se concentre davantage sur les quelques hauts et les nombreux bas de cette relation amicale pleine de cris et de rancœur que sur les affres de la création. On voit bien Emile penché sur son bureau avec sa plume et Paul tenir un  pinceau mais bon. Il semble qu'il ait peint un millier de toiles, dans le film on dirait qu'il a besogné sur trois... car caractériel il les détruisait souvent. Il paraît que les brouilles à répétition des deux hommes sont mondialement connues... je n'en avais jamais entendu parler. Peu importe d'ailleurs, ils auraient tout aussi bien pu ne jamais se brouiller IRL que ça n'aurait rien changé au film.

 

Ici nous découvrons que Paul est issu d'une famille riche mais que son papa borné voulait en faire un banquier. Pas d'artiste à la maison. Il lui coupe les vivres, du coup ses pantalons sont rapiécés. Emile est pauvre et vit avec sa maman sur-protectrice qui restera avec lui jusqu'à sa mort et détestera forcément sa belle-fille. Il devient peu à peu riche et célèbre, du coup ses pantalons sont bien repassés. Ils aiment la même fille quand ils sont jeunes, mais Emile la pique à Paul, comme s'il n'y avait pas assez de filles à Paris. Enfin de toute façon, ça ne se fait pas !


Emile écrit comme Paul aimerait peindre mais on est pas tous égaux devant la gloire et la postérité. Emile est calme, Paul est sanguin et patati et patata.

 

Bilan des courses, c'est Guillaume Canet qui s'en sort le mieux. Discret et sobre, trop peut-être, il s'efface presque complètement derrière l'autre Guillaume. Et Gallienne, affreusement grimé, affublé d'un accent aixois ridicule qu'il perd tantôt et retrouve la scène suivante, il choisit l'option 2 000 volts. Il gueule et vocifère comme s'il était sur la scène du Français avec pour mission de se faire entendre jusqu'au dernier rang. C'est bon Guillaume,  keep cool, t'es au ciné là !

 

La campagne est bien belle en Provence, il pleut à Paris, les costumes sont impecs. Bref...

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Je crois que j'ai vu aussi War Dogs... mais vraiment, VRAIMENT Jonah Hill c'est pas possible pour moi.

Commentaires

  • Le meilleur du film Voir du pays est bien cette tension qui monte crescendo. Mais pourquoi ce dernier quart-d'heure qui gâche tout ? Cela décrédibilise l'ensemble, alors qu'il était de bonne tenue jusque là. Vraiment dommage de voir un film se casser la gueule au dernier moment.

  • Oui, j'étais en apnée d'un bout à l'autre mais ce dernier quart d'heure... quelle catastrophe ! Et en effet ça anéantit toute la démonstration.

  • Cézanne et moi, vraiment une blague ce film. On s'en fout tellement de ce qu'on nous raconte ! Seul le coté esthétique sauve un peu le tout.

  • Voilà, on s'en fout !
    Et Gallienne... Au secours !!! Ce garçon a fini de surprendre.

  • Ben moi j'ai bien aimé "La Taularde"... évidemment Sophie Marceau et Alice Belaïdi sont peut être trop belles pour être crédibles... encore que... qui a dit qu'il n'y avait que des moches en prison ?????? perso, ça ne m'a pas gâté mon film BIEN AU CONTRAIRE ;-)
    Bon, en même temps, c'est le seul film que je suis allée voir depuis... genre... plus de six mois je dirai... peut être que maintenant je vais avoir un peu plus de temps pour ça...

  • Oui j'imagine qu'il y a des "canons" en prison... Mais comme je disais, j'ai eu du mal à ne pas voir les actrices derrière les rôles. Mais c'est vrai qu'elles étaient particulièrement impliquées.

    Un film en 6 mois... Ô my god, je suis sans voix :-)

  • Oui, c'est dingue hein.... j'ai mené une vie de fou dernièrement, mais je pense être un peu plus posée maintenant, je vais peut être reprendre mes séances ciné plus régulièrement... je viendrai trouver l'inspiration ici (comme d'habitude... ;-))

  • Si tu vas ailleurs, fais gaffe aux représailles !

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