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neuilly sa mère

  • Neuilly sa mère de Gabriel Julien-Lafferrière *

     Chloé Coulloud, Denis Podalydès, Rachida Brakni, Samy Seghir, Gabriel La Ferrière dans Neuilly sa mère ! (Photo)

    Sami 14 ans vit seul avec sa mère dans une téci du 7-1. Et pour lui, la téci, c’est le bonheur : des terrains vagues, des parkings, des entrées d’immeubles et deux amis… tout ce qu’il faut pour être heureux. Hélas, sa mère trouve un travail éloigné et est contrainte de confier Sami à sa sœur qui vit à Neuilly sur seine. Le mari de Djamila est Stanislas de Chazelle et il a eu deux enfants d’un précédent mariage. Cette famille vit dans un hôtel particulier très chic, autant dire un château pour Sami.

    Une nouvelle vie commence pour lui. Il va devoir s’intégrer à sa nouvelle école, et ce n’est pas rose d’entrer dans une école privée fréquentée par des fils et des filles de… tous blondinets à bouclettes comme des enfants de président, quand on est un petit beur. Cela dit le pire pour lui sera de devoir partager la chambre du fils de famille (le deuxième étage du château est en travaux, ça tombe mal), Charles, un merdeux puant et faux-cul du même âge.

    Vous l’avez compris la caricature est forcée à l’excès. Si le réalisateur pensait faire dans la dentelle, c’est raté, mais si son but était de nous faire rire, c’est réussi. Donc j’ai ri, enfin souri surtout. Sami est très mignon, très gentil et c’est lui qui fera craquer la belle Marie que tous les bourges convoitent.

    Dommage que l’enfant qui hérite du rôle de Charles joue aussi mal car on ne croit pas une seconde à son personnage de jeune raciste, borné, fanatique de l’UMP (à 14 ans). Cela dit si un tel gosse existe, il convient de l’empêcher de nuire et surtout de se reproduire, sa chambre ("ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes" dit-il...) est tapissée de posters de celui-dont-je-ne-peux-écrire-le-nom, il écoute les disques de la femme du sus-non-nommé (une chanteuse  de gauche à textes), d’Enrico Macias et rêve de devenir Président de la République.

    Si l’on excepte les apparitions toujours aussi désolantes d’Eric et Ramzy, les autres  adultes s’amusent plutôt bien (mention spéciale au petit décroché d'épaule discret de Josiane Balasko). Un film qui ne fera de mal à personne, sitôt vu, sitôt oublié.