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scoop

  • Scoop de Woody Allen ***

    Woody revient une fois de plus, et avec quel bonheur (pour lui, pour ses acteurs et pour nous spectateurs) à la comédie policière délirante et échevelée.

    Une jeune étudiante en journalisme, Sondra, sert de cobaye pour un numéro au magicien Splendini. Enfermée quelques instants dans un caisson, elle y croise le fantôme d’un journaliste mort récemment qui lui livre un scoop.

    Sondra et le magicien vont s’associer pour résoudre l’énigme.

    L’idée est ébouriffante, le reste est effervescent. Les deux apprentis détectives vont-ils réussir à déchiffrer les indices laissés par le serial killer ou « Tueur au Tarot » ? Le bel aristrocrate Peter Lyman (Hugh Jackmann… il fait très très chaud !!!) est-il impliqué dans cette série de meurtres ?

    Woody Allen retrouve sa nouvelle muse, Scarlett Johanson, très à l’aise pour jouer les ravissantes idiotes (« si nos deux cerveaux se choquent, ça risque de sonner creux ») et adopter le rythme verbal à la fois hésitant et abondant du maître. Elle est déchaînée, dynamique, énergique et drôle.

    Quant à Woody… j’ai toujours trouvé que ses films dans lesquels il est également acteur avaient quelque chose en plus. Conscient de vieillir, même s’il semble toujours considérer cela comme une injustice, il renonce ici à jouer les amoureux transis auprès d’actrices dont il pourrait être le père ou le grand-père… et s’offre un rôle paternel de protecteur sur la personne et le personnage de Scarlett qu’il appelle, avec plein de tendresse « Ma chérie » ; ça lui va à merveille.

    Quant aux répliques, elles sont toujours ciselées comme on les aime (pour ceux qui aiment) et c’est lui qui les a mieux que quiconque en bouche. C’est un festival :

    « je suis né hébraïque mais je me suis rapidement converti au narcissisme »,

    « je n’ai jamais pris un gramme, mon angoisse me sert d’aérobic ».

    Détail d’importance, pour la deuxième fois consécutive, nous sommes à Londres et non à New-York.

    C’est léger tout en étant brillant et captivant et on ne compte pas les éclats de rire ! Que demander de plus ?

    Woody, encore et encore !