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si j'avais ete presidente du jury a cannes

  • SI J'AVAIS ETE PRESIDENTE DU JURY A CANNES (de 1946 à 2009)

    en 1994, la face de la cinéphilie mondiale en eût sans doute été modifiée à tout jamais... ou peut-être pas !

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    Alors, comme dit Niko de Filmosphère, "Ça ne sert à rien mais l’exercice est amusant", j'approuve et confirme avec Cyrano que "c'est bien plus beau lorsque c'est inutile", et puisque Fred me demande de m'y coller, c'est avec un plaisir non dissimulé, ravissement et délectation que je m'en vais vous refaire 62 années de palmarès à la mode Huppert en tenant uniquement compte de mon avis à moi personnellement en tant que je et Présidente Despote et Tyrannique !

    Désolée pour ceux qui avaient déjà laissé des messages sur les autres notes mais j'ai préféré faire un "TOUTENUN", en rassemblant les 62 années de festival. Je sais que cela fait une note interminable mais tant pis, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à revisiter tous ces films.

    ..........................................................................

    2009 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    UN PROPHETE de Jacques Audiard (qui a dit quelle surprise !!!)

    ex aequo (oui j'ai le droit, d'autres l'ont fait avant moi)

    LES HERBES FOLLES de Alain Resnais.

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    Tahar Rahim, meilleure révélation de tous les temps (depuis Casey Affleck) et André-vous m'aimez-Dussollier, sublime ont raison de "Woodstock", "Les Etreintes brisées", "Looking for Eric", "Inglourious basterds", "Le ruban blanc", "Bright star"... et je passe sous silence ENTER THE VOID les films que je n'ai pas aimés...

    2008 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    TWO LOVERS de James Gray

    ex aequo UN CONTE DE NOËL de Arnaud Desplechin

    Sean Penn est devenu fou en ignorant ces deux splendeurs, l'acteur époustouflant qu'est Joachim Phoenix et le casting renversant d'Un conte de Noël.

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    2007 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    NO COUNTRY FOR OLD MEN de Ethan Coen et Joel Coen

    Parce que l'ange de la mort interprété par un saisissant Javier Bardem est incontournable mais comment ignorer "De l'autre côté", "Le scaphandre et le papillon", "Blueberry night", "Les chansons d'amour", "Persepolis", "Zodiac" ou encore "Paranoïd Park" ? Le film primé par Stephen Frears "4 mois, 3 semaines et 2 jours" ne m'a par contre pas convaincue du tout par contre .

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    2006 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY (Le vent se lève) de Ken Loach 

    Parce que ce film, l'histoire invraisemblable de l'Irlande et de ces deux frères qui deviennent ennemis m'ont transportée mais quand même, quelle année !!! : "Babel", "Le Labyrinthe de pan", "Flandres", "Le Caïman", "Indigènes", "Marie Antoinette", "Quand j'étais chanteur", "Red road", "Volver"...

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    2005 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    THE THREE BURIALS OF MELQUIADES ESTRADA (Trois enterrements) de Tommy Lee Jones

    ex aequo LAST DAYS de Gus Van Sant

    Le premier parce que cette affaire/histoire de rédemption, de "punition" est bouleversante, le second parce que j'ai tant pleuré à voir Michaël Pitt tomber, tomber et tomber encore...

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    2004 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    2046 de Wong Kar Waï  

    Et pourtant, beaucoup de merveilles cette année là : "Clean", "Nobody knows", "Carnets de voyage", "The edukators", "Exils", "Farenheit 911" primé, "Old boy", "La vie est un miracle"...

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    2003 - J'aurais attribué la PALME D'OR à

    MYSTIC RIVER de Clint Eastwood

    Osez prétendre que ce film n'est pas parfait ! Et puis non, gardez ça pour vous, j'ai les nerfs fragiles.

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    2002 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    IRREVERSIBLE DE Gaspar Noé

    Parce que ce film choc est un coup de poing (et réciproquement) qui allie violence insoutenable, horreur absolue et une infinie douceur. Par contre prix d'interprétation incontestable pour Adrien Brody "The pianist".

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    2001 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MULHOLLAND DRIVE de David Lynch

    Parce que ce film labyrinthe est une folle histoire d'amour, pourtant j'ai pleuré des rivières à "La chambre du fils" de Nanni Moretti.

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    2000 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar Waï

    Parce qu'une histoire d'amour si intense où le summum de l'érotisme est dans deux mains qui se frôlent, parce que la musique, les robes démentes de Maggie Cheung, la sexitude de Tony Leung, je n'avais jamais vus. Mais j'ai quand même versé des torrents de larmes à "Dancer in the Dark" et j'accorde sans hésitation le prix d'interprétation à la divine Björk bien qu'elle soit islandaise...

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    1999 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    TODO SOBRE MI MADRE (Tout sur ma mère) de Pedro Almodovar.

    Sans l'ombre d'une hésitation. Pour moi, almodovariste convaincue, le plus grand, le plus beau, le plus bouleversant Almodovar.

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    1998 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN de Patrice Chéreau

    Malgré l'insupportable scène d'hystérie de Valeria Bruni-Tedeschi et malgré le choc jamais égalé depuis par "Festen", le film de Chéreau est infiniment précieux pour son histoire, son casting, sa direction d'acteurs qui en rend certains magiques (Vincent Pérez, Pascal Greggory), la voix de Trintignant...

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    1997 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    THE BRAVE de Johnny Depp

    Etrange palmarès d'Isabelle, très austère cette année là ("L'anguille" et "Le goût de la cerise"). Je choisis donc ce très beau film de Johnny Depp, oublié, méconnu, boudé, hué...

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    1996 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    BREAKING THE WAVES de Lars Von Trier

    A l'insupportable Brenda Blethyn et sa voix qui me perfore les tympans, je préfère la folle histoire du fol amour sacrificiel de Bess et la bouleversante Emily Watson (et Katrin Cartlidge...), juste devant le délire des frères Cohen "Fargo".

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    1995- J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    UNDERGROUND d'Emir Kusturika

    Je suis d'accord avec La Présidente Jeanne Moreau, ce film sur l'histoire d'un pays en guerre, si loin et si proche de nous recèle des trésors d'humanité et une idée de scénario absolument sidérante.

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    1994 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    PULP FICTION de Quentin Tarantino

    Vous pensiez peut-être que je contredirais le président de cette année là ? Non. De toute façon ce film là, je ne m'en lasse pas. Tout y est innovant et caractéristique de son réalisateur, le montage, le scénario, la musique, la direction d'acteurs... Tout. Mais j'avoue que "Vivre" est mon film préféré de Zhang Yimou et "La Reine Margot" un de mes chouchous de Patrice Chéreau.

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    1993 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MA SAISON PREFEREE de André Téchiné

    "Mon" Téchiné préféré. L'histoire "transgénérationnelle" pour faire pompeux est tout à fait réaliste et plus que ça. Catherine Deneuve y est divine et le couple qu'elle forme avec Daniel Auteuil, amoureux de sa soeur, prodigieux.

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    1992 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    HOWARDS END (Retour à Howards End) de James Ivory

    Malgré le démentiel plan séquence de "The Player" d'Altman, je choisis les amours difficiles, la délicatesse et l'hypocrisie des personnages d'Howards End.

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    1991- J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    LA DOUBLE VIE DE VERONIQUE de Krzysztof Kieslowski

    Parce que tout m'a semblé parfait dans ce film, l'histoire bouleversante pleine d'amour et de mystère, l'actrice sublime Irène Jacob (le jury de Roman Polanski lui a d'ailleurs accordé le prix d'interprétation), Krzysztof Kieslowski, et la musique envoûtante de Zbibniew.

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    1990 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    WILD AT HEART (Sailor et Lula) de David Lynch

    Ce fut très dur de choisir parce qu'il y avait "Cyrano de Bergerac" en compétition, mais j'aime trop ces deux brindezingues de Sailor et Lula. Et Nicolas Cage qui imite Elvis ! (il y avait même un Clint en compèt.).

    1989 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    DOM ZA VESANJE (Le temps des gitains) d'Emir Kusturica

    C'est à partir de ce film que je suis devenue fan inconditionnelle de Kustu... jusqu'à récemment. Wim Wenders a préféré le surestimé "Sexe, mensonges et vidéo" et l'insignifiant James Spader, chacun ses goûts. Au moins avons-nous découvert l'indispensable Steven...

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    1988 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    BIRD de Clint Eastwood.

    Il y en a que ça gêne ???

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    1987 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCEE de Francesco Rosi

    Injustement boudé alors que ce film est une merveille, que Rupert Everett et Anthony Delon y sont magnifiques, et que ce dernier aurait dû faire une superbe carrière après ce film. Mais le Président Montand a donné à Maurice Pialat, homme en colère, l'occasion de lever le poing et c'est tant mieux aussi.

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    1986 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    THE MISSION de Roland Joffe

    Parce que ce film est magnifique (l'un des meilleurs rôles de feu Robert de Niro), que pour rien au monde je ne contesterais une décision de Sidney Pollack et que cette année est particulièrement fournie en films magnifiques ("After Hours", "Down by law", "I love you", "Le lieu du crime", "Tenue de soirée", "Thérèse"...).

    1985 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    PALE RIDER de Clint Eastwood

    Bien qu'il n'ait pas eu besoin de palme pour mettre en route la légende vivante...

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    1984 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    PARIS TEXAS de Wim Wenders

    qui me semble incontournable et Dirk Bogarde, président, ne s'y est pas trompé. Ne serait-ce que pour la divine guitare de Ry Cooder.

     

    1983 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    LA LUNE DANS LE CANIVEAU de Jean-Jacques Beneix

    Parce que j'adore ce film, que la lune et Gérard Depardieu n'y ont jamais été aussi beaux et puis c'est tout.

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    1982 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    HAMMET de Wim Wenders

    Pourtant rien ne m'a transcendée cette année là qui a vu la consécration du très politiquement cannois "Missing", mais j'ai de loin préféré ce pochtron de Frederic Forrest et sa jolie bouche... et puis j'étais occupée à tout autre chose cette année là...

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    1981 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    HEAVEN'S GATE (LA PORTE DU PARADIS) de Michaël Cimino 

    Encore bien des merveilles présentes cette année ("Beau père", "Les chariots de feu", "L'homme de fer", "Excalibur", "Les uns et les autres", "Passion d'amour", "Quartet", "Possession"...) mais lorsque Cannes présente un authentique chef d'oeuvre, l'un des plus beaux films jamais réalisés, je n'hésite pas. Et là encore quel casting. Mais le jury a totalement ignoré ce film. Shame on Jacques Deray.

    1980 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MON ONCLE D'AMERIQUE de Alain Resnais

    et ce, bien que j'aie adoré à l'époque "All That jazz" de Bob Fosse, primé par Kirk Douglas, mais qui a très mal vieilli au point même de devenir risible (malgré l'extraordinaire et très sexy Roy Scheider. Alors que le film d'Alain Resnais est intemporel. Quel vertige que ces humains pris comme rats de laboratoire ! Et puis quel casting et quelle audace, quelle somptueuse idée que Roger Pierre dans le rôle principal.

    1979 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    APOCALYPSE NOW de Francis Ford Coppola

    et je suis presque d'accord avec La Présidente de l'année Françoise Fabian qui avait fait de "Le tambour" de Volker Schlöndorff un ex-aequo. Cela devient de plus en plus difficile puisque la même année concourraient "Les moissons du ciel" de Terrence Malick, le Grand Embouteillage", "La drôlesse", "Les soeurs Bronte", ''Norma Rae", "Série Noire"...).

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    1978 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MOLIERE d'Ariane Mnouchkine (tant pis pour l'Arbre aux Sabots primé par Alan J. Pakula... mais quelle année incroyable  Cri de Femme, L'empire de la passion, Une femme libre, Rêve de singe, Le retour, La femme gauchère, Midnight Express, Violette Nozière...)

    Mais ma passion pour Molière, Philippe Caubère, Ariane Mnouchkine et ce film somme, boudé, hué mais jamais égalé aurait eu raison de tous les arguments. Et cette affiche a trôné en bonne place chez moi pendant des décennies.

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    1977 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    PADRE PADRONE de Vittorio et Paolo Taviani 

    et je suis en cela d'accord avec le président de cette année, Roberto Rosselini, car ce film fut pour moi une révélation, une émotion intense pour la toute jeune fille/cinéphile que j'étais. C'est cette année là en découvrant cette merveille que je me suis jurée ne plus jamais rater une Palme D'Or. Je n'ai depuis jamais pu écouter ou entendre la valse de Strauss sans penser à ce film, à ces montagnes, à cet acteur, à Gavino Ledda... Hélas je n'ai pas trouvé l'extrait que je souhaitais et celui-ci sera sans doute compliqué pour ceux qui ne parlent pas italien... mais moi, il m'a donné le frisson, et c'est bon...

    1976 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MR. KLEIN de Joseph Losey (j'ai hésité avec Taxi Driver et Cria Cuervos) 

    parce que chaque fois que je vois Alain/Klein monter dans le train j'ai envie de l'en empêcher et que cette scène est l'une des plus "osées" que j'ai jamais vue, que tout ce film est un chef d'oeuvre et Alain Delon IMMENSE.

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    1975 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    PROFUMO DI DONNA (Parfum de femme), bien que Jeanne Moreau ne soit pas d'accord.

    parce que Vittorio Gassman est l'un des amours de ma vie et que dans ce film il est PRODIGIEUX.

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    1974 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    MAHLER de Ken Russel

    parce que la vie tourmentée des génies musicaux me passionne, parce que Ken Russell est lui-même un grand malade, parce que Robert Powell et Mahler tout simplement.

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    1973 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    THE EFFECT OF THE GAMMA RAYS ON MAN IN THE MOON MARIGOLDS (De l'Influence des Rayons Gamma sur le comportement des marguerites) de Paul Newman

    parce que Paul Newman et puis c'est tout.

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    1972 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    JEREMIAH JOHNSON de Sydney Pollack (malgré Nous ne vieillerons pas ensemble de Maurice Pialat)Anders

    parce que ce film est un chef d'oeuvre tout simplement et Robert Redford à son zénith, et puis l'écologie...

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    1971 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    JOHNNY GOT HIS GUN de Dalton Trumbo (et pourtant cette année là, je ne peux ignorer Mort à Venise, Raphaël ou le débauché, Panique à Needle Park, Le Messager... mais il faut choisir)

    parce ce film traumatisant n'a pas son pareil.

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    1970 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    LES CHOSES DE LA VIE de Claude Sautet

    parce que Claude Sautet est incontournable et ce film un crève coeur.

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    1969 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    IF de Lindsay Anderson

    parce que j'étais folle in love de Malcom McDowel et que la révolte des jeunes de ce lycée me paraissait vraiment révolutionnaire...

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    1968 - Il n'y a pas eu de festival cette année là... Enfin, il a été interrompu au bout de quatre jours pour cause de révolution française, mais j'aurais attribué la PALME D'OR à :

    JE T'AIME, JE T'AIME de Alain Resnais 

    parce que les histoires d'amour qui finissent mal en général, j'aime !

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    1967 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    L'INCOMPRESO (L'incompris) de Luigi Comencini

    J'ai dû être italienne dans une vie antérieure. Et j'aime pleurer au cinéma. Plus je pleure, plus le film est bon. C'est mon critère.

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    1966 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    DOCTOR ZHIVAGO (Le Docteur Jivago) de David Lean

    Je sais, ça ne se fait pas... un film aussi romantique avec une Palme. Mais c'est moi la présidente alors je fais ce que je veux et puis, même après 25 000 visions, je l'aime toujours autant et j'en connais chaque réplique. Tant pis.

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    1965 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    LA 317ème SECTION de Pierre Schoendoerffer

    parce que je l'ai revu récemment et que ce film est une "tuerie" sur une connerie de guerre, et puis l'évolution des rapports entre Bruno Krémer et Jacques Perrin sont bouleversants de pudeur.

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    1964 - J'aurais attribué la PALME D'OR en accord avec Fritz Lang au film :

    LES PARAPLUIES DE CHERBOURG de Jacques Demy

    parce que j'aime ce film à la folie, que j'en connais chaque chanson, que Catherine toute jeunette est divine, que de toute façon TOUS les films de Jacques Demy sont "palmables" et que "je ne pourrai jamais vivre sans toi"...

    1963 - J'aurais attribué la PALME D'OR, et le jury de l'époque n'a pas hésité non plus, à :

    IL GATTOPARDO (Le Guépard) de Luchino Visconti

    parce que Tancrède/Alain est divin et que ce film et son bal sont un chef d'oeuvre. Décidément le cinéma italien...

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    1961 - J'aurais attribué la PALME D'OR à :

    LA CIOCIARA de Vittorio de Sica

    parce que j'ai tant aimé le cinéma italien (qui se relève depuis quelques années). Parce que les histoires d'amour difficiles, les grands drames lyriques et Jean-Paul Belmondo...

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    1960 - J'aurais attribué LA PALME D'OR en accord avec le jury de l'époque Présidé par Georges Simenon à :

    LA DOLCE VITA de Federico Fellini

    parce que Marcello, parce que la Fontaine de Trévi, parce que Federico, parce que Rome, tout ça !

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    1959 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    LES QUATRE CENTS COUPS de François Truffaut

    parce que je n'ai rien vu à Hiroshima et que pour le coup d'essai d'un tout jeune homme c'était un coup de génie, parce que Antoine Doinel et cette scène déchirante et le regard de Jean-Pierre Léaud inoubliable :

    1958 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    THE LONG HOT SUMMER (LES FEUX DE L'ETE) de Martin Ritt (et pourtant j'adore le prix attribué cette année là à "Quand passent les cigognes" de Mikhaïl Kalatozov, grand film d'amour)

    Parce que c'est l'un des premiers films que j'ai vu avec Paul Newman bad boy IRRESISTIBLE et que je suis tombée amoureuse de lui pour l'éternité.

     

    1957 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    THE SISSI, DIE JUNGE KAISERIN (SISSI IMPERATRICE) de Ernst Marischka  parce que ça me fait mourir de rire que ce film, le plus kitsch, le plus naïf, le plus neuneu qui soit ait pu être sélectionné et aussi parce que je l'ai vu mille fois

    1956 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    THE MAN WHO KNEW TOO MUCH (L'homme qui en savait trop) de Alfred Hitchcock de John Sturges

    parce que je suis allergique aux petits poissons et che sera sera !

    1955 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    BAD DAY AT BLACK ROCK (UN HOMME EST PASSE) de John Sturges

    parce que quand le cinéma condamne le racisme, la bêtise c'est bon.

    1954 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    FROM HERE TO ETERNITY (TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES) de Fred Zinnemann

    parce que qui se souvient ou a entendu parler de "Jigoku-mon" (La porte de l'enfer) de Teinosuke Kinugasa ? Par contre qui a oublié que "nobody kissed me the way you do", hein qui ? Et puis quel casting !

    1953 - Mon Grand Prix aurait été attribué (et je suis d'accord avec le palmarès cette année là) à :

    LE SALAIRE DE LA PEUR de Henri Georges Clouzot

    Parce qu'un film qu'on peut voir, revoir et rerevoir sans jamais se lasser est une évidence, parce que c'est en cas de danger que la vraie nature de l'homme se révèle, parce que la misère et l'exploitation sont au coeur du film et que la fin... comme s'il ne s'était rien passé est édifiante.

    1952 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    VIVA ZAPATA de Elia Kazan

    Parce que Marlon Brando déguisé en Zorro c'était bon, que la scène finale est saisissante et que Kukaratcha...

    1951 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    ALL ABOUT EVE (EVE) de Joseph Mankiewicz

    Bien que là encore j'aie vu peu de films de cette année, celui-ci me semble incontournable tant il est une somme sur l'arrivisme, les actrices vieillissantes, qu'il faut se méfier des oies blanches, que Bette Davis est sublime et puis, c'est l'une des premières apparitions de Marilyn.

    1950 : pas de festival. 

    1949 : Mon Grand Prix aurait été attribué, sans hésitation aucune et sans même me préoccuper des autres films en compétition j'ai dit que je faisais ma Huppert oui ou non ? à :

    THE THIRD MAN (Le Troisième Homme) de Carol Reed

    parce qu'il est un des meilleurs films de tous les temps, parce que l'apparition d'Orson Welles dans l'ombre puis la lumière est une des premières émotions érotiques de ma vie devant un écran, que la fin unhappy absolument sidérante d'une femme qui snobe un homme amoureux qui n'y croit plus et puis Vienne, sa grande roue, sa lumière, ses ombres et la musique d'Anton Karas : inoubliables. 

    1948 : pas de festival.

    1947 - Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    ZIEGFELD FOLLIES de Vincente Minnelli 

    parce qu'un tel prix à une comédie musicale est pure folie mais que celui-ci est un enchantement absolu et qu'ils sont tous là ou presque Fred Astaire, Lucille Bremer, Judi Garland, Kathryn Grayson, Lena Horne, Gene Kelly, Esther Williams... et qu'ils n'ont pas fini de me faire rêver.

    1946 -  La Palme ne se prénomme pas encore palme mais GRAND PRIX. Je n'ai vu que 4 films de cette année là et Mon Grand Prix aurait été attribué à :

    BRIEF ENCOUNTER (Brève Rencontre) réalisé par David Lean

    parce que tant qu'à honorer les transports ferroviaires, autant que ce soit pour leurs retards, parce que Laura est cinéphile et se rend "en ville" pour satisfaire sa passion, parce que l'amour interdit de Célia Johnson et Trevor Howard sur une symphonie de Tchaïkovski est l'ancêtre de la comédie sentimentale qui m'a fait pleurer des rivières et que j'aime pleurer au cinéma et que jamais la Palme ne serait attribuée à une histoire d'amour, quoique...