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snow cake -

  • SNOW CAKE de Marc Evans ***

    Alex prend Vivienne en stop un peu à contre coeur. Il est plutôt introverti (dans le sens « foutez-moi la paix »), elle est franchement extravertie (dans le sens irrésistible). Chemin faisant ils sympathisent. Un camion percute la voiture. Alex s’en sort sans une égratignure alors que Vivienne meurt. Alex, ravagé de culpabilité, souhaite rencontrer la mère de Vivienne. Il découvre qu’elle est autiste.

     

    En l’écrivant, je m’aperçois ce que ce résumé peut avoir de sirupeux et qu’il en effraiera plus d’un. Or, je me suis laissée cueillir par cette histoire douce et simple, pleine d’humanité et non, comme on pourrait le craindre, de bons sentiments à côté de la plaque. Il faut dire que malgré ce rôle à Oscar, Sigourney Weaver reste toujours tout à fait réaliste et crédible dans son interprétation de femme impassible qui vit dans une sorte de monde parallèle. Il faut dire surtout qu’elle a en face d’elle Alan Rickman qui donne par sa subtilité, son charme et son humour un peu désenchanté tout son sens au mot sensibilité. Il est magnifique.

     

    Par ailleurs, il est à noter que le réalisateur ne vient pas chercher notre émotion à tout prix en nous gavant de scènes indigestes accompagnées de grands violons larmoyants : pudeur et retenue sont de mise. Cela dit il n’est pas forcément inutile de se munir de quelques kleenex… L’exploit de ce beau film est aussi qu’il reste en mémoire le visage rayonnant de la jeune Vivienne (Emily Hampshire : qu’elle revienne vite !), sorte de petite Zoui-Bubble pleine d’élan…