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Transmerica de Duncan Tucker***

Un road-movie réussi est une belle occasion pour les personnages de faire connaissance, d’apprendre à se connaître, à s’aimer, de subir quelques mésaventures et de faire les rencontres utiles ou dérangeantes qui jalonnent le voyage. Celui-ci ne fait pas exception à la règle du genre et nous offre un parcours d’est en ouest sur les routes poussiéreuses, désertes et ensoleillées des Etats-Unis.

Bree, jadis un homme, n’a plus que quelques jours à attendre pour subir l’ultime opération qui fera d’elle définitivement une femme. Mais elle reçoit l’appel d’un ado paumé qu’elle sort d’une prison New-Yorkaise et qui serait le fils né d’une liaison hétéro sans suite qu’elle/il aurait eu jadis. C’est ensemble qu’ils feront le trajet jusqu’en Californie où chacun court après son rêve, son identité, ses origines…

Les scènes se succèdent de façon un peu linéaire et sans trop de surprise mais la surprise vient néanmoins de l’interprétation époustouflante de Felicity Huffman. Pour une fois, c’est une femme qui joue le rôle du transsexuel, le rôle d’un homme qui veut devenir une femme. Felicity Huffman est stupéfiante, tour à tour fragile, déterminée et parfois aussi, un peu cocasse mais jamais vraiment ridicule. Pour elle, en priorité, il faut voir ce joli film plein de bons sentiments.

j'ajoute cette photo, car on y retrouve le "Kicking Bird" de "Danse avec les Loups", Graham Greene...

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