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Hooligans de Lexi Alexander *

 

On ne peut imaginer que la réalisatrice (une femme donc..) ait voulu faire un film à la gloire des hooligans. On l’espère. Dans ce film, on voit à peine l’ombre d’un ballon et pour cause, le sujet n’est pas le football. On est d’accord.

Par contre on y découvre que ces hooligans sont des gens, n’importe qui, vous, moi (enfin non, pas moi) qui ont une famille, un travail (pilote, fonctionnaire, prof…) et c’est ce qui est encore plus terrifiant. Les a priori laisseraient supposer qu’il s’agit de fous furieux décérébrés, parias de la société, exclus, marginaux… pas du tout. Ils aiment leurs enfants, leurs femmes, leur travail et le week-end ils deviennent déments dès qu’il y a foot. Le but n’est pas de voir un match mais de se mettre sur la tronche. C’est à la fois sadique et masochiste car le plaisir vient autant du fait de donner des coups que d’en recevoir. Quand le drame arrive, on se dit que la raison va revenir ! Non, ça décuple la haine et la violence. A ce niveau, il semble que cela relève plus de la psychiatrie que du fait de société. C’est effrayant et sans issue…

Que reste-t-il ??? L’interprétation : Elijah Wood en tête, mais aussi Charlie Hunnam, presque nouveau venu plus que convaincant (chaînon manquant entre Brad Pitt et Colin Farell pour le physique) et Léo Gregory constamment au bord de l’implosion.

Message personnel : bon maintenant Frodon, ça suffit, tu rentres à la maison. Tes mauvaises fréquentations (Gollum, Sin City et maintenant des Hooligans) vont finir par te jouer un mauvais tour. 

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