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Sur la Route de Madison de Clint Eastwood *****

Dans ma Dvthèque de rêve il y a ce joyau inoubliable qui donne (ou presque) son titre à ce blog modeste qui cherche à lui rendre hommage jour après jour. Si « Sur la route de Madison » n’est pas à l’origine de la passion cinéphile qui m’anime (elle lui est bien antérieure), il est ce genre de film (un par décennie environ…) qui l’alimente, la confirme et la justifie. « Sur la Route de Madison » est LE film d’amour incontestable (je parle toujours en mon nom).

La question reste : comment d’un roman écoeurant de guimauve Clint Eastwood a pu tirer cette œuvre subtile et déchirante ???

L’histoire, traitée en flash-backs limpides et harmonieux, est simple : deux enfants Michaël et Caroline viennent régler la succession de leur mère Francesca et découvre son journal intime. Ce journal va leur révéler l’inconcevable, car quelque soit l’âge on reste les enfants de nos parents. Leur mère « parfaite » a donc eu une vie intérieure d’une profondeur inouïe, en dehors de son dévouement (son sacrifice plutôt !) à sa famille, elle a eu une vie, une sexualité, des regrets et…: un éternel amour de quatre jours.

Francesca, ménagère de plus ou moins cinquante ans, discrète et isolée rencontre de façon inattendue Robert Kincaid, photographe au National Geographic, alors que son mari et ses enfants sont partis pour quatre jours à une foire aux bestiaux. Robert, le charme et la séduction incarnés va comprendre cette femme, s’y intéresser, la faire rêver et Francesca s’épanouira à son contact et dans ses bras et décidera finalement que ces quatre jours suffisent à remplir et légitimer sa vie.

C’est la perfection que Clint Eastwood donne à son film par le moindre plan, le moindre mouvement de caméra qui rend l’histoire unique et lui confère une puissance émotionnelle rarement atteinte au cinéma.

Meryl Streep en fermière du fin fond de l’Iowa, douce et frémissante est la douceur et la sensualité mêmes. Clint Eastwood, sobre et nonchalant est le sex-appeal incarné. Les scènes mythiques et bouleversantes se succèdent (point d'orgue : celle où Francesca téléphone, Robert est assis et lui tourne le dos, c'est là que TOUT se joue) et les citer ressemblerait à un catalogue indigne de ce chef-d'oeuvre (le mot est lancé). Mais voyez les regards qu'ils échangent, les fourires qu'ils partagent, la complicité, la connivence absolues !

« Sur la route de Madison » est le film des ponts au charme ensorcelant, le film de la route au chien jaune, le film de Robert et Francesca qui cherchent toute leur vie le chemin qui les mènent l'un vers l'autre, pour finir par ne plus faire qu'un,

Le film d’un

ETERNEL AMOUR DE QUATRE JOURS,

ce genre de certitude n'arrive qu'une fois dans une vie...

Commentaires

  • Premier commentaire que je laisse sur votre blog, pourtant je le suis depuis quelques temps maintenant. Mais là je me DEVAIS d'en laisser un
    je viens de voir ce film pour la première fois aujourd'hui et je suis incapable d'en parler. C'est tellement parfait ... L'histoire est pourtant banale mais Clint la transforme en chez d'oeuvre. Je suis 100000% d'accord avec votre critique, j'ai encore du mal à m'en remettre. Quelle chanceuse vous faites d'avoir pu le rencontrer .
    Bonne continuation

  • Ah merci. Je suis contente, pour vous, d'avoir découvert cette merveille, que j'ai encore revu à Lyon en sa présence...
    Il n'est donc jamais trop tard.

  • ah ben pour moi l'histoire n'est pas banale. Elle est exceptionnelle.
    Et ce film est le seul film qui raconte l'amour, le vrai, le pur, sans qu'à un moment ou un autre ça ne devienne niais ou gnangnan. J'ai adoré

  • Ben t'as intérêt d'avoir aimé sinon tu serais tricarde sur ce blog !
    T'as vu le titre du blog au moins ?
    Et la bannière ?

    Ici le "vieux" est sanctifié pour avoir commis cette bluette (et quelques autres plus couillues).

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