Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Takeshi’s de Takeshi Kitano *

Kitano a sans doute souhaité se faire plaisir mais n’a certainement pas pensé à réjouir ses fans. Bien qu’il y ait deux Kitano pour le prix d’un : un Beat et un Takeshi, le plaisir n’est pas multiplié et on cherche vainement le but de l’entreprise. C’est confus, brouillon, parfois cauchemardesque. Au début, on pense comprendre qu’il s’agirait d’une réflexion sur les aléas de la célébrité et puis le film s’enlise dans le non-sens et l’absurde et dans une succession d’images sans toujours beaucoup de liens entre elles.

Cela dit le masque minéral qui sert de visage à l’acteur/réalisateur est toujours un scenario en lui-même et puis il filme toujours comme personne les yakusas impassibles qui se font mitrailler au ralenti ainsi que des scènes de comédie musicale trépidante et réjouissante.

Néanmoins où sont « Hana Bi », Aniki ou Kikujiro ?

Commentaires

  • J'avais adoré "Dolls"... J'avais adoré "Dolls"...
    Mais ce film, c'est : Tacatac, tac-a-tac-a-tac (bruit de mitraillette) et bang-bang (bruit de revolver) pendant 1 h 50. Et résultat : un mal de crâne carabiné à la sortie de la salle de ciné...
    Dans "Takeshi's", Takeshi Kitano incarne 2 personnages : Beat Takeshi, une star de ciné qui ne joue que des rôles de yakusa et Monsieur Kitano, caissier dans une épicerie, dont le rêve est de devenir acteur. Ce dernier a beau passé des auditions, la chance ne tourne pas. Mais dans sa tête, tous les jours, il est Beat Takeshi.
    "Kitano brouille les repères, délire beaucoup, assomme parfois." (Jacques Morice, "Télérama", n° 2947).

Les commentaires sont fermés.