Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Molière de Laurent Tirard **

1644 – Molière n’a que 22 ans. Il est criblé de dettes et poursuivit par ses créanciers. Il disparaît mystérieusement pendant plusieurs mois. C’est cet épisode méconnu de sa vie qui nous est conté. Cette période il l’a passera chez Monsieur Jourdain, bourgeois gentilhomme comme il se doit, où il rencontrera Elvire, Dorante, Henriette, Agnès etc… et trouvera la matière de ses plus célèbres personnages et de ses plus percutantes répliques !

Curieux film qui commence par être décevant et réussit peu à peu insidieusement, voluptueusement à instiller son charme et à procurer finalement un vrai plaisir ! Au final, c’est cultivé, intelligent, léger et plein d'énergie. On a l’impression d’assister à une piècede théâtre à l’air libre, c’est un régal.

Quant au casting, (exceptée Ludivine Sagnier, pas précieuse mais franchement ridicule) le plaisir que tous les acteurs prennent à déguster, digérer puis nous servir leurs réparties est communicatif.

Edouard Baer en pédant opportuniste est savoureux. Fabrice Luchini est un Monsieur Jourdain grotesque à souhait dont la carapace se fissure peu à peu. Laura Morante est belle, douce, touchante, adorable. Et évidemment Romain Duris endosse, comme chacun de ses rôles, celui de Molière avec sa fougue, son exaltation. Il est épatant en acteur comique qui rêve de tragédies.

Néanmoins, Molière au cinéma, pour moi, ce sera toujours LUI !

Commentaires

  • Marie, Joseph, l'âne et le boeuf.
    Elle te traaaavaille.
    Orââânge
    Et en plus, il dit les mots du disque.
    Le petit gonze de l'Estaque
    Les sbires de De Gaulle y z'y ont tout cassé sa couture.
    Radi rada
    Même Jesus sur la croix n'avait pas la cystite.

    Alors tu l'aimes encore quand même?

  • Oui, j'ai remisé mon ptit postulat de truand et je le r'aime !!!

  • Bien sûr, Molière au ciné c'est Philippe Caubère.

    Mais c'est une bonne idée cette adaptation des jeunes années de l'écrivain.
    Très tentant. Même si les critiques sont mitigées et que tu ne mets que **.

    Vais p't'être inviter M. Poquelin un de ces quatre ;)

  • Ce n'est pas du tout une adapatation des premières années... mais juste quelques mois où le réalisateur envisage ce qui a pu se passer pendant cette absence ! C'est justement ce qui manque au début (quand on connaît, aime et apprécie Molière) ce rappel historique... mais bon, Ariane l'avait fait, il sera difficile de dépasser cela ! Je n'ai mis que ** parce que finalement tout ceci semble assez vain et permet juste à de bons comédiens de dire de beaux textes dans de beaux décors avec beaucoup de fougue ! Y voir une évocation des douleurs et des mystères de l'inspiration : faut ptête pas pousser !
    Oui, invite-le dans tes songes...
    Tu sais, c'est un peu à cause de lui si mon fils s'appelle comme il s'appelle (mais comme j'aime pas les prénoms composés, j'en ai enlevé un bout...) !!!

  • Interessant, ce Molière hirsute ! :-) C'est drôle, j'ai passé un an de ma vie avec Molière et je ne l'ai jamais imaginé en mascara. Peut-être que cette année aurait été plus drôle si j'avais su qu'il y avait photo.

    Alors, Rascale, ça vaut le billet d'avion ou pas ?

  • pour moi aussi=))))

  • Moi suis love de Romain et ça vaut trois étoiles d'abord!! ON va voir snow cake ce soir Kissous la folasse

  • Ayé... je l'ai vu. (lolol... faut prendre sa place dans la queue avec moi !)

    Alors, alors... bide total.
    Finalement, ce Molière est avant tout une transposition de Shakespeare in Love à la vie de notre plus célèbre écrivain.
    Quelle déception ! Là où Shakespeare était amoureux et vibrait de toute son âme, le petit JeanBapt pose les rouages d'une comédie et entre deux essaye vainement de nous faire croire à son amour.
    Les seconds rôles ont l'air de passer pour cachetoner.
    Romain Duris (dans CE film, j'insiste) a autant de charisme qu'un poissonnier et l'oeil aussi glauque qu'une truite pas fraiche.

    Au secours !! C'est Molière qu'on assassine. Mais qu'allais je donc faire dans cette galère !

Les commentaires sont fermés.