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SOUFFLE

de Kim Ki Duk ***

souffle - cinéma

Yeon jeune femme délaissée, découvre l’infidélité de son mari. Dans le même temps elle apprend à la télévision qu’un condamné à mort Jang Jin vient pour la seconde fois de faire une tentative de suicide ce qui diffère l’exécution. Jang Jin, qui chaque fois se plante un objet tranchant dans la gorge devient muet. Yeon, de façon aussi extravagante que surprenante décide de rendre visite au condamné. Curieusement, ces visites lui sont accordées par un directeur voyeur qui observera chaque rencontre depuis un écran de contrôle.

Kim Ki Duk reprend les mêmes bases brillantes déjà explorées dans le chavirant Locataires  : le mari ignoble, la prison, le suicide, les quatre saisons, l’ennui et l’imagination surdimensionnée des personnages. En effet, en acceptant les visites de Yeon, Jang Jin entre en hésitant à peine dans l’univers complètement déjanté de la jeune femme qui lui impose une relation passionnée et fantasque. L’humour ou plutôt le burlesque n’est pas absent de cette histoire d’un romantisme éperdu et échevelé… il suffit de voir comment Yeon transforme le parloir en le décorant de posters de plage, de forêt, de ruisseau suivant les saisons qui passent, et surtout de l’entendre chanter, très fort et très faux des chansons bien barrées avec une conviction déconcertante, pour voir le regard du condamné s’éclairer et un sourire naître.

Les regards, les gestes suivront jusqu’à l’étreinte tant attendue où le souffle est suspendu !

Souffle - Ji-a Park et Chang Chen

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