Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Goran Bregovic

    42e19c33df255703243fb34e993cc7e0.jpg

    800 kms en 24 heures chrono, des retrouvailles, un repas au bord de l’eau, et contre toute attente, les k-ways, parapluies et bottes en caoutchouc furent de trop… nous avons même dû nous « effeuiller » au fur et à mesure que la nuit avançait…

    937afb2f9cd0399c7aa4d87ccc91977d.jpg

    Il a fait chaud, il a fait beau, ce fut la fête, la vraie dans un décor bucolique.  Les cuivres, les voix et les cordes résonnent encore dans nos têtes ravies, stupéfaites et émerveillées.

    dd0c98831d697182ba85ffefed22f85b.jpg

     

    be35f21406cf55d7366eddac40b515d0.jpg
    4ad6741dc957fa8a1ba97fd8ed673963.jpg
    6558238576cb5f202bfde359e6e17fdf.jpgb1bda2bd3c536a70d2a04391e47f71b6.jpg
    6911a7f7e38c130f6b58cb7cd9fa64ae.jpg
    7ed916548916c0ee94739f9815925e9e.jpg

    Goran Bregovic, une fois encore, une fois de plus a enchanté, enthousiasmé et enivré son public (pas forcément conquis d’avance). Il nous entraîne et nous emporte avec lui dans la folie douce, énergique, douloureuse et insouciante de son orchestre plein de bruit et de fureur. Et dans ses chants parfois déchirants, ses mélodies souvent explosives, son bastringue de fanfare parfois, se réconcilient les serbes, les croates, les jeunes, les moins jeunes, les blancs, les jaunes, les noirs par toutes les musiques du monde !

    Le miracle de Goran, il le résume lui-même  : "si les musiciens s'amusent sur le podium, le monde s'amuse avec nous" (à prononcer avec fabuleux accent serbe).

    df1021a81a81082887cf2e0cddc96def.jpgc5e96daf3ea30f16ed049558c219b929.jpg

    37a7397bf6b7af71a5eff5cbbf8be0d8.jpg

    d614a6c8df289e20f09c45428cf83acf.jpg2c7ab70ddff2cddbd94c14707667cb7d.jpg

    f4ca3a71c1d40ea517d70509df1ef9b9.jpg

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore :

    Reportage Chez Agla

     Au seuil de l’été, chaque année, des manouches et des " gadje " mélomanes affluent à Samois, où le guitariste mythique Django Reinhardt vécut jusqu’à sa mort en mai 1953. Dans ce magnifique village aux pierres chargées de mémoire, niché sur les berges de la Seine et ceint par la forêt de Fontainebleau, on rend hommage au père fondateur de ce " gipsy jazz " renommé jusqu’aux États-Unis ou au Japon. La 28e édition a commencé officiellement hier (le 28 juin). Mais la musique y gardera son swing jusqu’à dimanche au milieu de caravanes arrivées des quatre coins de l’Europe.

    Renseignements - réservations : 08 91 70 05 53

    Nous avons rencontré un viking musicien...
    e284fda9c2c180e72553ec54bcceb64b.jpg
  • Ocean’s 13 de Steven Soderbergh ***

    Ocean's 13 - George Clooney et Brad Pitt

    Reuben, le copain de la bande à Danny se retrouve à l’hôpital après un infarctus provoqué par la trahison du méchant Willy Bank (Al Pacino) qui le gruge de tout son pognon ! Pour redonner le goût de vivre à Reuben, Danny et sa bande vont en faire baver des ronds de chapeau à Willy en lui pourrissant l’inauguration de son nouveau casino « The Bank »…

    Danny Ocean c’est un peu comme Shrek… pour le troisième volet des aventures, l’effet de surprise est totalement émoussé. Qu’à cela ne tienne, ça fonctionne toujours… Enfin pas pour tout le monde apparemment, mais tant pis pour les esprits chagrins. Il serait vraiment dommage de bouder ce plaisir et de ne pas se distraire tout simplement, sans se prendre la tête, en regardant un bon film, bien filmé avec des acteurs toujours en forme et toujours séduisants (pour certains plus que d’autres évidemment). C’est drôle, rondement mené… Le procédé est toujours le même : la mise en place d'un casse rempli de chausse-trapes qui sont résolues par nos as en un tournemain. On ne comprend pas tout le déroulement du plan de ces guguss « analogiques perdus dans un monde numérique », et alors ? Ça va vite, ça chambre à tout va, Danny (George Clooney : oulala, vite un Nespresso !!!) et Rusty (Brad : pas mal aussi) sont plus complices que jamais, c’est malin comme tout et c’est beau à regarder. Et on rit souvent. Voir George et Brad effondrés en larmes devant une émission de télé réalité d’Oprah, moi, ça m’amuse !

    Du bon divertissement filmé haut de gamme avec des acteurs de classe ! Encore !

    P.S. personnel pour Al Pacino :

    Al,

    Cette fois, ça suffit. Quand je t’avais dit de changer de coiffeur… ce n’était pas pour foncer, moumoute la première chez une teinturière de province et te faire faire le look Orlando à perruque rousse ! Allez, on se ressaisit, tu passes à la maison demain (entre 10 et 11 h, j’ai rien) et je te fais le relooking extrême de la dernière chance. T’es l’un des plus grands (enfin, grand, j’me comprends), ne l’oublie pas.

    Par ailleurs, méfie-toi d’Andy Garcia ! Ce n’est quand même pas un Corleone d’opérette que je sache. Avec sa coquetterie dans l’œil (la plus sexy d’Hollywood), il risque de finir par te chiper la vedette si tu continues !

    Ocean's 13 - Affiche française

     

  • La rémunération du cinéma

    Connaissez-vous la « rémunération du cinéma » ? Lorsque vous prenez une place de cinéma, voici le partage de la recette finale acquittée par le spectateur au travers de l’achat d’une place de cinéma :

    • La part de l’exploitant : 41.17 % sert à couvrir tous les frais d’une salle de cinéma (loyer, salaires, matériel, animations et promotion, maintenance, entretien, charges diverses, modernisation régulières…).

      La part de la distribution et de la production : 41.17 % correspond aux frais de sortie du film (tirage et circulation des copies, publicité). A titre d’exemple, le sous-titrage laser d’un film coûte 1 300 €uros par copie. La part de la production paye la fabrication du film partagée entre le producteur et les ayants-droits.

    • La TSA (Taxe Spéciale Additionnelle) incluse dans le prix du billet alimente un compte de soutien financier, géré par le CNC, qui sert à aider le cinéma : les aides publiques et subventions versées (avance sur recette, aides à la distribution, à la rénovation des salles) ne sont en effet pas financées par le contribuable (impôt) mais par le spectateur (TSA).
    • La SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique) : 1.33 réserve sa port aux auteurs.
    • La TVA : 5.5 %.

    C’est donc grâce à cette répartition que l’économie du cinéma peut exister. Les ventes de confiseries, de boissons ne participent pas à cette économie générale du cinéma. Elles rapportent uniquement aux salles qui en vendent.

    Le grief fait par nombre de spectateur est que le cinéma « coûte » cher. C’est rarement le cas quand les cinéphiles fréquentent les salles d’Art et Essai indépendantes qui pratiquent depuis toujours une politique de fidélisation avec des prix d’entrée plus doux.

  • Boxes de Jane Birkin ***

    Boxes - Michel Piccoli et Géraldine Chaplin

    Anna emménage ou déménage ! Elle ouvre ses « boîtes », ses archives, ses cartons… Il en sort ses souvenirs, son passé, les hommes qu’elle aime, qu’elle a aimés, les morts, les vivants, ses enfants, ses parents… Anna c’est Jane, évidemment, aucun doute là-dessus. Son père tant aimé est là (Michel Piccoli radieux et magnétique) alors qu’il est « parti » trois jours après Serge… enfin Max (Maurice Bénichou, lumineux). La mère (Géraldine Chaplin, toujours délicieusement décalée) et les filles sont là : Kate, Charlotte, Lou… et les hommes aussi : John Barry (John Hurt, élégant), Serge Gainsbourg, Jacques Doillon (Tchéky Karyo). Seul Gainsbourg échappe au règlement de compte...

    Jamais un film n’aura, il me semble, autant ressemblé à son actrice/réalisatrice ! Celui-ci est comme il se doit un sacré foutoir plein de rires, de cris, de larmes, de regrets et d'espoir. On s’explique, on se pardonne ou pas. Anna/Jane est perdue puis solide, résistante. Elle nous fend le cœur quand brusquement le film prend des allures de testament lorsqu’elle dit au père et à l’homme tant aimé : « je vous ai survécu, je n’en peux plus ! ».

    A l’image de Jane qui émeut, surprend ou agace ce film émeut, surprend ou agace. Mais quand on aime Jane, on aime ce film à la folie car c’est de sentiments dont il est question.

    Jane a un nouvel amoureux qui lui sourit… on leur souhaite tout le bonheur du monde !

    Boxes - Jane Birkin