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  • MEGAMIND de Tom McGrath ***

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    Pas facile de se faire une place au soleil quand vos parents vous ont expédié tout moutard sur une autre planète en vous donnant des consignes que vous n'avez pas pu entendre. C'est ainsi que Megamind qui a atterri sur Terre s'est fait chiper la place de super héros par MétroMan. Tout ce que Megamind entreprend pour se faire remarquer est anéanti par MetroMan, un super musclé à qui tout réussit. Mais un jour, miracle, Megamind prend le dessus et détruit MetroMan. A lui la ville qu'il peut conquérir et sur laquelle il peut régner. Sauf que sans "ennemi" à combatte Megamind s'ennuie copieux. Il va donc se créer un nouvel adversaire qui hélas... Mais chut je n'en dis pas plus, d'autant qu'au milieu de tous ces super héros plus ou moins loser, se trouve Roxanne, une journaliste super futée et super craquante à la coupe de cheveux de folie qui fait battre le coeur de tous ces bagarreurs en collants !

    Ce film est un feu d'artifice permanent de drôlerie et d'intelligence. C'est simple et compliqué, ça fourmille de bonnes idées et on en oublie parfois même qu'il ne s'agit pas d'un vrai film avec de vrais acteurs tant l'histoire est riche en rebondissements pas niais et que les thèmes de la différence, l'amour et de la rédemption s'enchaînent avec cohérence, habilité et perspicacité. A la fois hommage et parodie de Superman, Megamind le film fait la part belle au personnage féminin, la délicieuse Roxanne, beaucoup moins niaise que Loïs Lane. Humour, émotion, action et personnages attachats sont au programme d'une intrigue qui devient alambiquée et dont on se demande vraiment comment elle va finir !

    J'ai vu ce film en 3D car je n'avais pas le choix. Quand j'ai le choix, je choisis de ne pas... Je ne suis toujours pas adepte du procédé qui pour moi n'ajoute rien ni à l'action ni à l'esthétique. La bonne nouvelle c'est que les lunettes (contrairement à celles que j'avais eues pour "Alice..." de Tim Burton qui pesaient trois tonnes et m'avaient demandé une demi-heure de désinfection car elles avaient déjà été portées...) sont toutes légères (on les oublie complètement pendant la projection) et NEUVES. Je suis repartie avec. Mais je trouve que ça fait quand même une drôle de trombine !!!

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    Il vous reste encore quelques jours de vacances pour offrir ce petit bijou à vos moutards.

    Quant à moi, je ne résiste pas à vous faire partager les délires de 2:

    Thomas Pietrois-Chabassier des Inrockuptibles : "Plus que l'idée assez forte ou le parallèle politique (...), c'est surtout l'essoufflement du système "Shrek", devenu l'art de la tautologie tautologique, qui intéresse ici."

    et de Stéphane Caillet de Critikat : "Dreamworks continue son oeuvre copiste de Pixar avec un film au discours réactionnaire, qui se résume à la mort de la subversion pour faire régner l'ordre."

    Je me demande toujours où ils vont chercher tout ça.

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    PS. : je n'ai pas mis d'indices au petit jeu, mais j'ai ajouté des détails aux photos. Vous devriez trouver fastoche à présent.