Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES CHEMINS DE LA LIBERTE de Peter Weir **

19560929_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121730.jpg19560930_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121730.jpg19560923_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121711.jpg19560922_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121711.jpg19560928_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121729.jpg19560927_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121729.jpg

En 1940 dans un camp de détention au coeur de la Sibérie sont entassés dans des conditions désespérantes, des russes, des polonais, des lituaniens, un américain, des opposants politiques, de simples citoyens qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, des condamnés de droit commun. Profitant d'une tempête, une poignée d'hommes s'échappent mais pour survivre et rejoindre (s'ils en trouvent) un pays plus accueillant, ils n'ont d'autre choix que d'entamer un périple à pieds qui les conduira sur plus de 10 000 kilomètres de la Sibérie en Inde...

Ces hommes, puis plus tard une jeune fille elle aussi échappée d'un camp qui les rejoindra, passeront de l'enfer du bagne à celui des éléments naturels qu'ils soient climatiques, géographiques ou humains. Et rien ne nous est épargné des souffrances et épreuves endurées par ces quasi sur-hommes qui sans se poser la moindre question (et c'est ce qui est un peu gênant parfois) avancent sans jamais se décourager. Des moins 40 de la Sibérie, aux moustiques du lac Baïkal, de la fournaise du désert de Gobi, au franchissement de l'Himalaya, la faim, la peur, le froid, la chaleur, rien ne les arrêtera jamais.

Dans des décors naturels absolument démentiels de beauté impitoyable et inhospitalière, Peter Weir fait progresser son petit groupe de survivants mais il n'instille à leur épopée phénoménale ni suspens, ni enjeu, ni émotion. Les acteurs, tous parfaits n'y sont pour rien. Et pourtant lorsque certains personnages disparaissent, et non des moindres, les yeux restent secs.

On est loin de la belle surprise de "The Truman Show" et du lyrisme bouillonnant de "Master et Commander" (un de mes films chouchous de tous les temps !) pour ne citer que ces deux films du réalisateur. Ces chemins de la liberté auraient dû être un GRAND film, mais hélas, il ne ravira pas la place du "Pont de la rivière Kwaï" ou de "La grande évasion" au rang des films d'emprisonnement et d'évasion. Dommage et surprenant.

Commentaires

  • Tu rejoins un autre avis que j'ai pu lire par ailleurs. Beau, long comme les fresques que nous aimons parfois, mais froid et dépourvu d'émotion. Je pense que ça ne m'empêchera pas d'aller le voir, mais avec tout de même le pressentiment que je vais être un peu déçu.

    Bah... je verrai bien.

  • ça ne m'a pas paru long... mais j'aurais aimé être émue, pleurer même ! Rien. ça s'arrête comme ça commence, dans l'indifférence générale et on passe à autre chause. Aberrant étant donné le sujet.

  • Il arrive que ça me fasse ça et qu'après, l'émotion vienne doucement, petit à petit, quand j'y repense. Bref... à suivre.

  • Bon j'ai eu mon lot de daube pour la semaine (question le héros peut crever la gueule ouverte, je continue de regarder ma montre en me demandant ce que je vais manger ce soir)
    Je passe mon tour. Je bouquinerai à la place :)
    Ou je regarderai à nouveau Picnic à Hanging Rock :D

  • Oui t'as raison, en plus le Ed est squelettique... mais MDR Colin a Lénine et Staline tatoués sur le torse, ça vaut l'jus !

  • Je viens de le voir. J'ai bien aimé, mais étant un fan de Terrence Malick, je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison "si" le grand Terry l'avait réalisé. Donc un petit goût d'inachevé, de manque...

  • Ben Peter est grand par certains côtés, mais là, il s'est un peu vautré. C'est plat ce film !

  • En fait ce que tu leur reproches avant tout c'est de n'avoir pas monté un orchestre !

  • un peu déçu... histoire bien trop longue pour seulement 2h ?... plein de moment bâclés, dommage... mais Ed Harris quand même, il est trop fort ! et Colin est de mieux en mieux.

  • Mosquito : voilà... ils avaient tout en mains et beaucoup de temps devant eux pour répéter un ptit air qu'on aurait en tête, genre "Hello, le soleil brille brille brille " !

    Jordane : Colin va finir par crever le plafond. Commencer l'histoire en poignardant un mec pour lui piquer son pull (très moche le pull d'ailleurs !) faut le faire. Et Ed, là je dis "Monsieur" :-))

  • Ouais ou : on est parti siffler là-haut sur la colline et se chercher un p'tit bouquet d'églantine...
    Un p'tit truc léger histoire de contrebalancer le manque de glam' dans le tatouage du Colin pané

  • ah ben c'est sûr le Colin sent la marée comme le gode en bois, pas question de faire dans la dentelle.

  • c'est sûr qu'il était aussi crédible en moussaillon que sa dulcinée en sirène ^^
    Mais je le vois bien s'éclater les chicots et chanter de la bonne balade irlandaise

  • T'as pas aimé l'Ondine ??? J'ai ADORE moi !!!

    Ah oui s'éclater les chicots à la hâche, i pourrait. d'ailleurs il a dû commencer il a une dent en toc.

  • Ben je suis une rêveuse comme tu sais*
    J'aurais préféré NE PAS AVOIR d'explication finale qui remet tout bien terre à terre
    pouah

    * SI
    tu le sais

  • Moi aussi la fin m'a déçue, mais le film enchantée !!!

    Putain, au scours, un mosquito qui cause !!!!!!!!!!!!!

Les commentaires sont fermés.