Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

colin farell

  • DANS L'OMBRE DE MARY - LA PROMESSE DE WALT DISNEY de John Lee Hancock °

    DANS L'OMBRE DE MARY - LA PROMESSE DE WALT DISNEY de John Lee Hancock, emma watson, tom hanks, paul giamatti, colin farell, cinéma;

    Walt Disney l'a un jour promis à ses filles : il adaptera à l'écran leur roman favori, Mary Poppins de P. L. Travers. Cette promesse donne donc son titre peu subtil au film qui en VO est Saving Mr Banks. Mais cela ne changerait rien à la lourdeur de cette meringue écoeurante et trop sucrée.

    Lire la suite

  • LES CHEMINS DE LA LIBERTE de Peter Weir **

    19560929_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121730.jpg19560930_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121730.jpg19560923_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121711.jpg19560922_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121711.jpg19560928_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121729.jpg19560927_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_121729.jpg

    En 1940 dans un camp de détention au coeur de la Sibérie sont entassés dans des conditions désespérantes, des russes, des polonais, des lituaniens, un américain, des opposants politiques, de simples citoyens qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, des condamnés de droit commun. Profitant d'une tempête, une poignée d'hommes s'échappent mais pour survivre et rejoindre (s'ils en trouvent) un pays plus accueillant, ils n'ont d'autre choix que d'entamer un périple à pieds qui les conduira sur plus de 10 000 kilomètres de la Sibérie en Inde...

    Ces hommes, puis plus tard une jeune fille elle aussi échappée d'un camp qui les rejoindra, passeront de l'enfer du bagne à celui des éléments naturels qu'ils soient climatiques, géographiques ou humains. Et rien ne nous est épargné des souffrances et épreuves endurées par ces quasi sur-hommes qui sans se poser la moindre question (et c'est ce qui est un peu gênant parfois) avancent sans jamais se décourager. Des moins 40 de la Sibérie, aux moustiques du lac Baïkal, de la fournaise du désert de Gobi, au franchissement de l'Himalaya, la faim, la peur, le froid, la chaleur, rien ne les arrêtera jamais.

    Dans des décors naturels absolument démentiels de beauté impitoyable et inhospitalière, Peter Weir fait progresser son petit groupe de survivants mais il n'instille à leur épopée phénoménale ni suspens, ni enjeu, ni émotion. Les acteurs, tous parfaits n'y sont pour rien. Et pourtant lorsque certains personnages disparaissent, et non des moindres, les yeux restent secs.

    On est loin de la belle surprise de "The Truman Show" et du lyrisme bouillonnant de "Master et Commander" (un de mes films chouchous de tous les temps !) pour ne citer que ces deux films du réalisateur. Ces chemins de la liberté auraient dû être un GRAND film, mais hélas, il ne ravira pas la place du "Pont de la rivière Kwaï" ou de "La grande évasion" au rang des films d'emprisonnement et d'évasion. Dommage et surprenant.

  • CRAZY HEART de Scott Cooper ***

    19242245_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100203_122527.jpg
    19242243_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100203_122525.jpg
    19242244_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100203_122526.jpgcrazy-heart-colin-farrell-jeff-bridges.jpg
    Bad Blake est une gloire passée de la musique country. A 57 ans, malgré quatre mariages, un fils qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans, il ne possède rien. Alcoolique et solitaire, devenu presque une épave, il survit en donnant des concerts de ville en ville dans des bowlings miteux ou des bars guère plus reluisants, devant un public aussi cabossé que lui. Au hasard de ses haltes il séduit des fans plus très fraîches et continue sa route à travers les Etats-Unis. Un jour pourtant à Santa Fe, il rencontre Jean, une jeune journaliste maman d'un petit garçon de quatre ans. Et c'est le miracle, Jean et Bad, que la vie a pas mal abîmés, tombent amoureux l'un de l'autre. Par ailleurs, Tommy Sweet star montante du rock à qui il a tout appris lui propose de faire la première partie d'un de ses concerts et lui demande de lui écrire de nouvelles chansons. Une embellie semble s'amorcer pour Bad qui hélas ne renonce pas à l'alcool...
    Malgré l'itinéraire qui semble parfaitement balisé de l'histoire d'un raté qui sombre pour finalement accéder à une forme de rédemption par l'amour et la prise de conscience de son auto destruction, je n'ai pu bouder mon plaisir devant ce "Crazy heart" sans grande surprise mais avec beaucoup de coeur et de charme à l'intérieur.
    D'abord il y a les grands espaces de l'ouest américain, écrasés de soleil, poussiéreux avec ces bleds et ces motels de bord de route qui paraissent oubliés du reste du monde, et c'est vraiment beau.
    Et puis il y a la musique, les balades country, le son de la lap-steel hawaïenne, tantôt rythmique, tantôt entraînante (et oui Willie Nelson, Kenny Rogers, j'adore !) interprétée de façon plus que convaincante et avantageuse par Jeff Bridges qui trimballe ce qu'il faut de lassitude pour être ce cow-boy singer qui ne lâche pas.
    Et puis la réussite en incombe aussi évidemment aux acteurs qui sont irréprochables. Jeff Bridges (un oscar ce soir ???) gras du bide, chemise qui colle à la sueur, cheveux et barbe en bataille n'en fait pas trop pour être cet has-been qui souffre et ressuscite peu à peu. Maggie Gyllenhaal superbe, douce et touchante et toujours prompte à enlever tous ses vêtements. Robert Duvall éternel et plus que jamais cow-boy qui en sait long sur la vie, les êtres... Et même Colin Farell dans un joli petit rôle essentiel, reconnaissant et fraternel. Jamais je n'aurais pensé que cet acteur au regard vide de poisson mort (voir "Miami Vice") pourrait évoluer un jour jusqu'à me paraître vraiment bon acteur et sympathique.
    Franchement je ne regrette pas ce plaisir d'avoir rencontré ces crazy hearts plein de mélancolie  !