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jeff bridges

  • SALE TEMPS A L'HÔTEL EL ROYALE

    de Drew Goddard ***

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    Avec Jeff Bridges, Chris Hemsworth, Cynthia Erivo, Dakota Johnson, John Ham, Lewis Pulman

    Synopsis : Janvier 1969. Alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile. À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent.

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  • KINGSMAN : LE CERCLE D'OR

    de Matthew Vaughn **(*) 

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    Avec Taron Egerton, Colin Firth, Mark Strong, Julianne Moore, Jeff Bridges, Elton John, Channing Tatum

    Synopsis : KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis.

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  • TRUE GRIT de Joel Coen et Ethan Coen ****

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    Venger son père assassiné par un coward  pour deux pièces d'or n'est pas simple dans le big west-ern de l’après guerre de Sécession, qui rappelons le cessa faute de combattants. Et puis comment être prise au sérieux quand on est une petite fille de 14 ans terrassée et indignée ? Mais Mattie Ross (magnifiquement interprétée par la petite Haylee Steinfeld qui ne manque pas de true grit)  va mettre son chagrin en veille et, consciente que la justice ne punira pas le coupable, chercher l'homme idéal qui se chargera de la sale besogne. Elle trouve en Rooster Cogburn, marshall borgne et alcoolique mais réputé pour son obstination et son taux de réussite, le vengeur parfait. Par ailleurs, elle va croiser la route du Texas Ranger LaBoeuf,  lui aussi à la poursuite de l’infâme Tom Chaney recherché dans un autre Etat pour d’autres méfaits. La motivation de LaBoeuf est la récompense conséquente promise. Les deux hommes vont s’engager en territoire indien où l’immonde Chaney s’est refugié. Ils seront vite rejoints par la fillette qu’ils avaient essayé de semer. Impressionnés par son courage et sa détermination ils vont finalement accepter qu’elle fasse partie du voyage sans pour autant la traiter avec le moindre égard. L’aventure peut commencer.
    Par manque de temps et à cause d’une petite forme je ne pourrai sans doute pas vous exprimer le quart du millième de ce que la vision de ce film m’a provoqué mais il FAUT que je vous en parle un peu avant que vous ayez choisi de voir d’autres films. J’ai l’impression que les frangins Coen (que leur maman doit être fière !!!) flirtent depuis des lurettes avec le western. Mais enfin, ici, ils y tombent pieds et poings liés et y reprennent tous les codes incontournables. Modestement ou intelligemment ou simplement en fans, ils ne cherchent pas à révolutionner la vision de l’Ouest post guerre civile, mais en offrent au contraire une vision tout à fait classique. Et gloire leur soit rendue pour ça. Pour ne pas avoir tenté de nous imposer un néo-western, essayer de nous faire croire qu’ils avaient inventé un genre alors qu’il est né pratiquement en même temps que le cinéma. Evidemment, en frères Coen qu’ils sont, ils ne situent pas leur intrigue en plein cagnard mais en hiver. Cela rend la chevauchée encore plus éprouvante mais n’atténue en rien la splendeur des paysages de la région parcourue, au contraire.

    Alors évidemment c’est l’histoire d’une gamine intelligente et cultivée qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas un instant à affronter des hommes qui la regardent de haut, d’un œil goguenard, pour ne pas dire patelin. C’est macho à souhait, mais c’est finalement cette petite minette tenace et téméraire qui va venir à bout de sa soif de justice qui tourne à l’obsession. A un prix considérable certes mais sur son chemin initiatique, Mattie aura côtoyé deux hommes qui marqueront sa vie à tout jamais. Car dans ce film, ce n’est pas tant le résultat qui importe, mais le chemin pour y parvenir. Ce n’est pas tant la vengeance qui intéresse et stimule le spectateur mais la façon dont elle est menée. Pas tant l’intrigue qui captive que la rencontre entre les personnages. L’essentiel n’est pas pourquoi ils sont ensemble mais qu’ils soient ensemble. C’est tout. Et c’est beau !

    La tension et les rebondissements ne font pas obstacle à une certaine nonchalance toujours bienvenue dans un western je trouve. Comme si le temps était différent dans le grand ouest. Les personnages prennent toujours le temps d’installer un campement de fortune, de dormir à la belle étoile (images somptueuses de nuit !) autour d’un feu de camp à « déguster » du maïs bouilli. C’est quand il ne se passe rien que tout se joue, que les liens se resserrent, que les regards et les attentions s’expriment. L’aisance et la confiance en soi de la petite, son insouciance, son ignorance du danger sont toujours en décalage avec l’immaturité des hommes souvent en compétition. Face à elle, à sa fraîcheur, sa jeunesse et sa franchise, il y a donc ce marshal borgne qui se fait sans doute plus vieux qu’il n’est (et Jeff Bridges avec sa voix râpeuse y va très très fort) toujours totalement imbibé d’alcool jusqu’au fond des yeux, et LaBoeuf (Matt Damon, une fois de plus extraordinaire !) Texas Ranger un peu précieux aux éperons à grelots décoré comme un cow-boy d’opérette. Et là encore, les Coen ne cède pas à la facilité d’une pseudo relation pères de substitution/fille, même si dans une scène somptueuse le vieux Cogburn lui portera secours.

    Et malgré l’humour qui est évidemment le petit cadeau supplémentaire, la conclusion pleine de mélancolie voire de tristesse laisse le westernien tout morose. Pour être totalement impartiale je révèlerai néanmoins deux petites déceptions à mon emballement. Le film met un peu de temps à démarrer. Sans doute étais-je trop pressée de voir l’improbable trio prendre la piste vers le territoire indien où s’est réfugié l’affreux. Et inversement la fin, trop abrupte nous prive de façon expéditive des trois personnages avec qui j’aurais bien continué encore le chemin jusqu’à d’indispensables retrouvailles…

  • LES CHEVRES DU PENTAGONE **

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    Désespéré parce que sa femme l'a quitté pour son rédacteur en chef, le journaliste Bob Wilton décide de faire ce que font tous les hommes dans ce cas selon lui : partir à la guerre. Il s'installe dans un luxueux hôtel au Koweit et attend l'opportunité d'un événement intéressant à "couvrir". C'est la rencontre avec l'ex soldat américain Lynn Cassady qui va le mener en Irak où il va l'accompagner sur une prétendue mission et enquêter sur un programme très mystérieux du Pentagone : l'utilisation des pouvoirs paranormaux des soldats qui permettraient de changer la guerre en une espèce de guerre bio, sans armes et sans violence ! Méthode selon laquelle, les soldats dotés de ces pouvoirs pourraient lire dans les pensées, traverser les murs et autres joyeusetés paranormales.
    Ce programme américain a réellement existé et a malheureusement donné lieu à une utilisation beaucoup moins peace and love, comme pratique de torture notamment sur les prisonniers d'Abou Grahib !
    Ce qui fait évidemment tout le sel de cette comédie guerrière qui se voulait différente, c'est son casting quatre étoiles grand luxe ! Hélas, alors que le réalisateur tenait là l'une des plus belles bandes de barjots qui soient, prêts à tout et à n'importe quoi pour faire rire, il s'est contenté de quelques idées qui m'ont laissé sur ma faim parce que j'ai senti à quel point les acteurs pouvaient, voulaient, auraient dû et pu aller loin, très loin dans le porte nawak et la loufoquerie. Il semble évident que les quatres lascars en avaient encore sous la semelle
    Ewan McGregor, parfaitement benêt et ahuri (pour rester polie) ne cesse de s'extasier sur la possibilité de devenir un Jedi, après avoir longuement interrogé son interlocuteur sur ce qu'est un Jedi. MDR, Ewan, TU ES Obi Wan Kenobi qui l'a oublié à part toi ?
    Georges ne se départit à aucun moment de son inénarrable sérieux, de son flegme inébranlable et son grand numéro de médium haut de gamme, capable à l'occasion d'utiliser des pratiques (physiques) plus radicables fait mouche à chaque fois. La réplique qui m'a fait hurler de rire et quasiment suffoquer pendant 10 minutes alors que la salle impassible essayait de suivre le film... (pardon à eux mais non en fait je m'en cogne) : alors que notre Georges attend que son réchaud à énergie solaire fonctionne et qu'il fait nuit noire, il annonce :
    "c'est officiel, la nuit est tombée".
    Moi j'aime, j'adore, j'en re-veux !
    Jeff Bridges, longue tresse et turban dans les cheveux est impeccable et irrésistible dans son costume de gourou new age, peace and love déconnecté au LSD. Quant à Kevin Spacey, il est très vilain et son rôle de teigneux est tordant.
    Et puis voir Jeff demander à Georges de se libérer, de s'épanouir en dansant façon hare krishna est l'un des grands moments.
    En fait, ce film c'est ça, quelques grands bons moments exécutés par de grands acteurs mais qui se repose trop sur eux entre temps et n'a rien à offrir. Dommage.

  • CRAZY HEART de Scott Cooper ***

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    Bad Blake est une gloire passée de la musique country. A 57 ans, malgré quatre mariages, un fils qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans, il ne possède rien. Alcoolique et solitaire, devenu presque une épave, il survit en donnant des concerts de ville en ville dans des bowlings miteux ou des bars guère plus reluisants, devant un public aussi cabossé que lui. Au hasard de ses haltes il séduit des fans plus très fraîches et continue sa route à travers les Etats-Unis. Un jour pourtant à Santa Fe, il rencontre Jean, une jeune journaliste maman d'un petit garçon de quatre ans. Et c'est le miracle, Jean et Bad, que la vie a pas mal abîmés, tombent amoureux l'un de l'autre. Par ailleurs, Tommy Sweet star montante du rock à qui il a tout appris lui propose de faire la première partie d'un de ses concerts et lui demande de lui écrire de nouvelles chansons. Une embellie semble s'amorcer pour Bad qui hélas ne renonce pas à l'alcool...
    Malgré l'itinéraire qui semble parfaitement balisé de l'histoire d'un raté qui sombre pour finalement accéder à une forme de rédemption par l'amour et la prise de conscience de son auto destruction, je n'ai pu bouder mon plaisir devant ce "Crazy heart" sans grande surprise mais avec beaucoup de coeur et de charme à l'intérieur.
    D'abord il y a les grands espaces de l'ouest américain, écrasés de soleil, poussiéreux avec ces bleds et ces motels de bord de route qui paraissent oubliés du reste du monde, et c'est vraiment beau.
    Et puis il y a la musique, les balades country, le son de la lap-steel hawaïenne, tantôt rythmique, tantôt entraînante (et oui Willie Nelson, Kenny Rogers, j'adore !) interprétée de façon plus que convaincante et avantageuse par Jeff Bridges qui trimballe ce qu'il faut de lassitude pour être ce cow-boy singer qui ne lâche pas.
    Et puis la réussite en incombe aussi évidemment aux acteurs qui sont irréprochables. Jeff Bridges (un oscar ce soir ???) gras du bide, chemise qui colle à la sueur, cheveux et barbe en bataille n'en fait pas trop pour être cet has-been qui souffre et ressuscite peu à peu. Maggie Gyllenhaal superbe, douce et touchante et toujours prompte à enlever tous ses vêtements. Robert Duvall éternel et plus que jamais cow-boy qui en sait long sur la vie, les êtres... Et même Colin Farell dans un joli petit rôle essentiel, reconnaissant et fraternel. Jamais je n'aurais pensé que cet acteur au regard vide de poisson mort (voir "Miami Vice") pourrait évoluer un jour jusqu'à me paraître vraiment bon acteur et sympathique.
    Franchement je ne regrette pas ce plaisir d'avoir rencontré ces crazy hearts plein de mélancolie  !