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robert duval

  • LE JUGE de David Dobkin **(*)

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    Henry Palmer est un avocat de renom qui ne s'embarrasse pas de moralité. L'essentiel pour lui est de gagner. Lorsque sa maman meurt, il se rend contraint et forcé dans la petite ville où il est né et retrouve son père qu'il n'a pas vu depuis 20 ans pour cause d'incompatibilité d'humeur et de moralité, et ses deux frères dont il n'est pas plus proche.

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  • CRAZY HEART de Scott Cooper ***

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    Bad Blake est une gloire passée de la musique country. A 57 ans, malgré quatre mariages, un fils qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans, il ne possède rien. Alcoolique et solitaire, devenu presque une épave, il survit en donnant des concerts de ville en ville dans des bowlings miteux ou des bars guère plus reluisants, devant un public aussi cabossé que lui. Au hasard de ses haltes il séduit des fans plus très fraîches et continue sa route à travers les Etats-Unis. Un jour pourtant à Santa Fe, il rencontre Jean, une jeune journaliste maman d'un petit garçon de quatre ans. Et c'est le miracle, Jean et Bad, que la vie a pas mal abîmés, tombent amoureux l'un de l'autre. Par ailleurs, Tommy Sweet star montante du rock à qui il a tout appris lui propose de faire la première partie d'un de ses concerts et lui demande de lui écrire de nouvelles chansons. Une embellie semble s'amorcer pour Bad qui hélas ne renonce pas à l'alcool...
    Malgré l'itinéraire qui semble parfaitement balisé de l'histoire d'un raté qui sombre pour finalement accéder à une forme de rédemption par l'amour et la prise de conscience de son auto destruction, je n'ai pu bouder mon plaisir devant ce "Crazy heart" sans grande surprise mais avec beaucoup de coeur et de charme à l'intérieur.
    D'abord il y a les grands espaces de l'ouest américain, écrasés de soleil, poussiéreux avec ces bleds et ces motels de bord de route qui paraissent oubliés du reste du monde, et c'est vraiment beau.
    Et puis il y a la musique, les balades country, le son de la lap-steel hawaïenne, tantôt rythmique, tantôt entraînante (et oui Willie Nelson, Kenny Rogers, j'adore !) interprétée de façon plus que convaincante et avantageuse par Jeff Bridges qui trimballe ce qu'il faut de lassitude pour être ce cow-boy singer qui ne lâche pas.
    Et puis la réussite en incombe aussi évidemment aux acteurs qui sont irréprochables. Jeff Bridges (un oscar ce soir ???) gras du bide, chemise qui colle à la sueur, cheveux et barbe en bataille n'en fait pas trop pour être cet has-been qui souffre et ressuscite peu à peu. Maggie Gyllenhaal superbe, douce et touchante et toujours prompte à enlever tous ses vêtements. Robert Duvall éternel et plus que jamais cow-boy qui en sait long sur la vie, les êtres... Et même Colin Farell dans un joli petit rôle essentiel, reconnaissant et fraternel. Jamais je n'aurais pensé que cet acteur au regard vide de poisson mort (voir "Miami Vice") pourrait évoluer un jour jusqu'à me paraître vraiment bon acteur et sympathique.
    Franchement je ne regrette pas ce plaisir d'avoir rencontré ces crazy hearts plein de mélancolie  !