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saoirse ronan

  • THE GRAND HÔTEL BUDAPEST de Wes Anderson **(*)

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    Dans un pays imaginaire de l'Est de l'Europe nommé Zubruwska, dans les années 30, Monsieur Gustave est le Concierge du grand Hôtel Budapest, un Palace qui accueille de richissimes personnages.

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  • HANNA de Joe Wright **

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    Hanna ado de 16 ans vit seule avec son père Erik (ex agent tricard de la CIA) dans les bois enneigés d'une contrée inconnue. Bien que n'ayant jamais connu autre chose que cette vie, Hanna est très cultivée, parle de nombreuses langues étrangères mais est surtout capable de survivre aux conditions les plus extrêmes. Pourquoi son père, aux méthodes éducatives redoutables, l'entraîne-t'il à toutes sortes de méthodes de combats, d'attaque et de défense ? Vous le saurez en allant voir le périple éprouvant de la petite abandonnée par ce même père qu'elle doit aller rejoindre à Berlin à la maison des frères Grimm... car bien que toujours armé jusqu'aux dents, l'homme n'a jamais oublié de lui conter de jolies histoires pour enfants. Par un mystérieux tour de passe-passe que j'ai dû rater en clignant des yeux, Hanna se retrouve donc au Maroc, ce qui ne constitue pas la route la plus directe pour aller en Allemagne. Du froid polaire de sa forêt, elle débarque en plein désert et lorsqu'une fillette (p.é.n.i.b.l.e.) de son âge lui proposera de profiter de la voiture familiale pour continuer le voyage, elle préfèrera poursuivre la route à pieds. Normal quoi ! Plus tard elle empruntera néanmoins divers véhicules auto-tractés et fera moult rencontres dont la plupart très hostiles. Je n'ai pas compté le nombre de cadavres qu'elle laissera en chemin. Tout ce qu'on sait, c'est qu'elle doit retrouver une certaine Marissa Wiegler et comme pour les Highlanders, il ne pourra en rester qu'une des deux !

    Hanna n'est rien moins que la Nikita du troisième millénaire mâtinée de Jason Bourne qui cherche des indices lui permettant de retrouver ses racines. Voir cette gamine toute menue se dépatouiller avec des malabars de la CIA, des militaires, des skin heads et toute cette sorte de mal embouchés qui ne lui veulent pas du bien finit par être réjouissant car on s'aperçoit rapidement qu'elle va traverser toutes les épreuves sans une égratinure. Joe Wright y va très fort, à toutes berzingues et sans temps mort et cette cavalcade survitaminée donne même lieu à de bien jolis plans zarbis. Le petit revirement vers les contes de Grimm n'est pas bien convaincant même si Hanna ressemble parfois à un personnage sans défense. Et oui, sous la carcasse de tueur d'un robot bat un coeur de petite fille qui voudrait juste une amie.

    Le film tient finalement la route grâce à son étonnante et remarquable petite actrice tueuse implacable et victime à la fois. On suit avec surprise et intérêt Saoirse Ronan, belle comme un coeur, redoutable, fragile, fougueuse et déchaînée !

  • LES CHEMINS DE LA LIBERTE de Peter Weir **

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    En 1940 dans un camp de détention au coeur de la Sibérie sont entassés dans des conditions désespérantes, des russes, des polonais, des lituaniens, un américain, des opposants politiques, de simples citoyens qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, des condamnés de droit commun. Profitant d'une tempête, une poignée d'hommes s'échappent mais pour survivre et rejoindre (s'ils en trouvent) un pays plus accueillant, ils n'ont d'autre choix que d'entamer un périple à pieds qui les conduira sur plus de 10 000 kilomètres de la Sibérie en Inde...

    Ces hommes, puis plus tard une jeune fille elle aussi échappée d'un camp qui les rejoindra, passeront de l'enfer du bagne à celui des éléments naturels qu'ils soient climatiques, géographiques ou humains. Et rien ne nous est épargné des souffrances et épreuves endurées par ces quasi sur-hommes qui sans se poser la moindre question (et c'est ce qui est un peu gênant parfois) avancent sans jamais se décourager. Des moins 40 de la Sibérie, aux moustiques du lac Baïkal, de la fournaise du désert de Gobi, au franchissement de l'Himalaya, la faim, la peur, le froid, la chaleur, rien ne les arrêtera jamais.

    Dans des décors naturels absolument démentiels de beauté impitoyable et inhospitalière, Peter Weir fait progresser son petit groupe de survivants mais il n'instille à leur épopée phénoménale ni suspens, ni enjeu, ni émotion. Les acteurs, tous parfaits n'y sont pour rien. Et pourtant lorsque certains personnages disparaissent, et non des moindres, les yeux restent secs.

    On est loin de la belle surprise de "The Truman Show" et du lyrisme bouillonnant de "Master et Commander" (un de mes films chouchous de tous les temps !) pour ne citer que ces deux films du réalisateur. Ces chemins de la liberté auraient dû être un GRAND film, mais hélas, il ne ravira pas la place du "Pont de la rivière Kwaï" ou de "La grande évasion" au rang des films d'emprisonnement et d'évasion. Dommage et surprenant.

  • LOVELY BONES de Peter Jackson **

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    Susie vit avec sa famille Ricorée (son fère, sa soeur, ses parents, parfois sa grand-mère) une vie d'ado de 14 ans qui va à l'école, au ciné-club et rêve de son premier amour en lorgnant un "grand" et beau garçon de terminale. Un soir elle est attirée  puis piégée par son voisin pédophile qui la viole, la tue et fait disparaître son corps. Dans un "entre deux" de l'au-delà elle continue à pouvoir observer sa famille anéantie et à semer des indices afin que l'enquête pour retrouver son assassin aboutisse.

    Peter Jackson mêle dans une même histoire enquête sur un serial-killer et le drame d'une famille, de parents confrontés à la plus grande douleur de leur vie. Il alterne la découverte d'une espèce de paradis idéal que les occupants peuvent imaginer à leur façon et le quotidien terrestre qui observe l'enquête et les diverses réactions des membres de la famille face à la tragédie. Autant le dire carrément, la partie enquête est pratiquement absente voire ratée. C'est dommage mais ce n'est sans doute pas le propos du film. La vision du paradis donne à Peter Jackson l'occasion d'explorer une nouvelle fois son... goût pour les décors gigantesques et fantastiques. C'est la plupart du temps extravagant mais il tombe parfois dans une surenchère de couleurs acidulés qui va de la meringue pastel à la boulaneige scintillante et c'est assez surprenant. Accordons au réalisateur le bénéfice du doute en précisant qu'avant d'aller vraiment au paradis la petite Susie "vit" dans un entre-deux qui est représenté tel qu'elle l'imagine... Comme il s'agit d'une fille encore petite, disons que son bon goût n'est pas encore affirmé.

    La partie la plus réussie est donc celle qui ausculte les effets de la mort du Susie sur ses parents et sa soeur. Evidemment Peter Jackson ayant déplacé son équipe aux Etats-Unis se plie aux diktats d'une fin hollywoodienne (je n'ai pas lu le roman dont est tiré le film) mais je pense que dans la vraie vie il y a deux façons de réagir pour des parents. Soit cette épreuve quasi insurmontable les soudent à tout jamais soit elle les éloigne l'un de l'autre. Ici, le père fou de sa fille et fou de douleur veut comprendre et trouver le coupable. La mère quant à elle s'isole et se sépare un temps de sa famille pour s'abrutir dans un travail de cueillette de quelque chose (je ne sais plus quoi).

    Finalement il semblerait que, contrairement à ce que nous disent d'habitude les films, ce n'est pas aux vivants de laisser symboliquement "partir" les morts pour un repos éternel mais aux morts de cesser de venir hanter les vivants pour leur permettre de continuer à vivre. Soit.