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eric cantona

  • SWITCH de Frédéric Schoendorffer *

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    Sophie est une jeune canadienne entièrement bio (végétarienne, joggeuse, elle se déplace en scooter, fait la salutation au soleil tout ça) et sans accent ! Mais côté vie perso c'est la lose intégrale : pas de boulot, pas de mec. Heureusement, une fille à talons lui conseille d'échanger sa cabane au Canada contre un appart à Paris pour les vacances et hop la vie va redevenir bellote. Ni une ni deux, notre Sophie décolle, atterrit à Paname, emménage dans un appart de 350m² avec vue sur la Tour Eiffel et à peine le temps de faire un tour en vélib elle se réveille nauséeuse avec la maréchaussée qui vient lui mettre les bracelets et l'embarquer pour cause de décapitation de son petit ami retrouvé raide dans sa chambre. Sauf qu'elle a beau expliquer qu'elle n'est pas Bénédicte mais Sophie, que le type même pas elle le connaît, personne ne la croit. Moche.

    Les keufs retrouvent le dossier psy de Bénédicte, schyzo à tendance parano, la totale, et décrète qu'il faut enfermer notre Sophie (qu'ils prennent pour Béné, essaie de suivre !). La Sophie n'apprécie guère et on peut la comprendre. Alors, de fille fluette qui sifflotait en faisant du biclou elle se transforme en une véritable machine de guerre qui parvient à neutraliser deux flics (dont Canto, excusez du peu ah ce que j'aimerais neutraliser Canto !!!) et à s'échapper. S'ensuit une course poursuite effrénée où la demoiselle démontre qu'elle a plus d'un tour dans son sac. Equipée d'un flingue qu'elle a piqué à Canto, elle est capable de tenir tête et pieds à ses poursuivants mais elle peut céder si on lui casse les deux jambes à coup de barre de fer. Oh la mauviette !!!

    Bon, ben, je ne vous l'ai jamais caché, j'ai un gros faible pour Ouh Ha Cantona ! Je dois même dire que je suis fan absolue et sans réserve. Ce type me plaît. Point.

    Mais là, bon ben comment dire. Canto est parfait et la petite Karine Vanasse, même si personnellement je n'aimerais pas trop avoir un nom en "asse" joue super bien. Mais la pauvre est tellement un clone de Sylvie Testud que je ne suis même pas parvenue à me dire que je découvrais une actrice. Et puis alors, question scénar... non mais franchement. On n'y croit pas une seconde, à rien !

    Allez quoi Frédo, ressaisis-toi !

    Et puis, j'ai vu un "garogaf" !!! Lorsque Sophie obtient le numéro de l'iranien pakistanais (oui ben, je me comprends !) qu'elle a dragué, elle a sa petite robe blanche sans poche. Et elle retrouve le numéro noté sur le petit papier... dans la poche du jogging trop tendance qu'elle a acheté chez Pat' le gentil africain qui voudrait bien l'aider mais bon... pas trop quand même. Alors non !

  • SWITCH de Frédéric Schoendorffer *

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    Sophie est une jeune canadienne entièrement bio (végétarienne, joggeuse, elle se déplace en scooter, fait la salutation au soleil tout ça) et sans accent ! Mais côté vie perso c'est la lose intégrale : pas de boulot, pas de mec. Heureusement, une fille à talons lui conseille d'échanger sa cabane au Canada contre un appart à Paris pour les vacances et hop la vie va redevenir bellote. Ni une ni deux, notre Sophie décolle, atterrit à Paname, emménage dans un appart de 350m² avec vue sur la Tour Eiffel et à peine le temps de faire un tour en vélib elle se réveille nauséeuse avec la maréchaussée qui vient lui mettre les bracelets et l'embarquer pour cause de décapitation de son petit ami retrouvé raide dans sa chambre. Sauf qu'elle a beau expliquer qu'elle n'est pas Bénédicte mais Sophie, que le type même pas elle le connaît, personne ne la croit. Moche.

    Les keufs retrouvent le dossier psy de Bénédicte, schyzo à tendance parano, la totale, et décrète qu'il faut enfermer notre Sophie (qu'ils prennent pour Béné, essaie de suivre !). La Sophie n'apprécie guère et on peut la comprendre. Alors, de fille fluette qui sifflotait en faisant du biclou elle se transforme en une véritable machine de guerre qui parvient à neutraliser deux flics (dont Canto, excusez du peu ah ce que j'aimerais neutraliser Canto !!!) et à s'échapper. S'ensuit une course poursuite effrénée où la demoiselle démontre qu'elle a plus d'un tour dans son sac. Equipée d'un flingue qu'elle a piqué à Canto, elle est capable de tenir tête et pieds à ses poursuivants mais elle peut céder si on lui casse les deux jambes à coup de barre de fer. Oh la mauviette !!!

    Bon, ben, je ne vous l'ai jamais caché, j'ai un gros faible pour Ouh Ha Cantona ! Je dois même dire que je suis fan absolue et sans réserve. Ce type me plaît. Point.

    Mais là, bon ben comment dire. Canto est parfait et la petite Karine Vanasse, même si personnellement je n'aimerais pas trop avoir un nom en "asse" joue super bien. Mais la pauvre est tellement un clone de Sylvie Testud que je ne suis même pas parvenue à me dire que je découvrais une actrice. Et puis alors, question scénar... non mais franchement. On n'y croit pas une seconde, à rien !

    Allez quoi Frédo, ressaisis-toi !

    Et puis, j'ai vu un "garogaf" !!! Lorsque Sophie obtient le numéro de l'iranien pakistanais (oui ben, je me comprends !) qu'elle a dragué, elle a sa petite robe blanche sans poche. Et elle retrouve le numéro noté sur le petit papier... dans la poche du jogging trop tendance qu'elle a acheté chez Pat' le gentil africain qui voudrait bien l'aider mais bon... pas trop quand même. Alors non !

  • ENSEMBLE C'EST TROP de Léa Fazer **

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    Au cours d'un dîner infernal familial et dominical, Marie-France découvre que son mari la trompe. Folle de colère et de douleur elle va se réfugier chez son grand garçon Sébastien qui est marié avec Clémentine avec qui il a deux enfants. Le provisoire s'éternise car non content de l'avoir trompée, ce mari presque soixantenaire a une liaison avec une jeune femme de 30 ans sa cadette qui attend un enfant de lui... Tout se complique évidemment et lorsque l'enfant paraît, l'infidèle s'aperçoit qu'il a fait fausse route, qu'il s'ennuie avec sa nouvelle très jeune femme. Il aimerait bien rentrer au bercail mais Marie-France a de son côté pris goût à sa nouvelle liberté.
    Je vous passe les détails vaudevillesques et abracadabrants de cette comédie joyeuse et grave qui pointe quelques aspects de la vraie vie d'aujourd'hui même s'il est évident que rarement toutes les catastrophes s'abattent sur la même famille, quoique... et qu'elles sont encore plus rarement résolues en quelques coups de cuillère à pot ! Entre les envahissants, les velléitaires, les irresponsables, les donneurs de leçons, les anxieux, les insouciants... la famille trimballe son lot de boulets. Mais je dois dire qu'il y avait bien longtemps que je n'avais tant ri à une comédie française et que ce sont plus les acteurs que le film lui-même qui sont responsables de mon hilarité.
    Evidemment retrouver pour la dernière fois Jocelyn Quivrin à qui ce film est dédié est une raison suffisante pour le voir. Mais il faut reconnaître que Nathalie Baye, complètement déchaînée, d'une fantaise rare, d'un abattage réjouissant, d'un naturel, d'une classe et d'une drôlerie exquis est absolument irrésistible.
    Et puis, le petit plus vient d'Eric Cantona, que j'ai toujours trouvé grand, grand acteur et qui est ici très à sa place en Prince Charmant...

  • Looking for Eric de Ken Loach ***

     Eric Cantona, Steve Evets, Ken Loach dans Looking for Eric (Photo) Eric Cantona, Steve Evets, Ken Loach dans Looking for Eric (Photo)

    Tout fout le camp dans la vie d’Eric Bishop : sa femme l’a quitté il y a de longues années par sa faute, sa fille élève seule son enfant et lui reproche de ne pas être assez présent et ses deux beaux-fils frôlent la délinquance. Eric sombre peu à peu dans la dépression malgré le soutien de ses copains postiers.

    Un soir de « fumette » un peu plus intense, Eric se met à parler comme souvent au poster du Dieu Cantona qui trône dans sa chambre… mais cette fois le poster répond et mieux encore : Eric Cantona en personne apparaît et va aider l'autre Eric à s'en sortir en prodigant de précieux conseils...

    Ça se passe à Manchester et c’est du Ken Loach, donc évidemment on n’est pas chez les bourgeois et le réalisateur n’a pas besoin de grands discours pour décrire la réalité et le quotidien pas rose.

    Mais qui aurait cru qu’un jour sur ce blog je crierais :

    « HOURRAHHH CANTONA !!!* ».

    Ce jour de gloire est arrivé pourtant.

    Qui aurait cru qu’il était possible de sortir d’un film de Ken Loach avec une pêche d’enfer, un sourire jusque là ? Qu’un film de Ken Loach pourrait se conclure comme une comédie romantique américaine ?

    Pas moi. Et c’est pourquoi je vous encourage vivement à voir ce film très drôle, très émouvant, plein de bonnes surprises, de suspens, de frayeurs, d’amour, de violence, de facilité aussi… mais on s’en fout. C’est le plaisir qui compte et ici il est infini à plusieurs niveaux. En tête : l’interprétation sans faille du premier au dernier rôle. Evidemment Steve Evets est formidable mais Cantona est sensationnel.

    S’il est très drôle de voir les copains se mettre en quatre pour tenter de redonner le moral à leur copain en essayant de le faire rire, ce sont les aphorismes solennels de Canto qui emportent tout. Comment résister quand il affirme avec son inénarrable accent :

    « Je ne suis pas un homme…

    Je suis Cantona » ?

    Mais j’en ai retenu quelques autres spécialement pour vous :

    « La plus noble des vengeances c’est de pardonner. »

    « Quand on sait faire du vélo, on le sait à vie ».

    « Le rock’n’roll, ça ne s’oublie pas ».

    « Les femmes sont le plus grand mystère des hommes ».

    « Celui qui sème des chardons récoltera des épines ».

    Je trouve ça tordant.

    D’autant que s’il est rare qu’un ancien acteur devienne champion sportif de haut niveau, il est évident qu’Eric Cantona a parfaitement choisi sa reconversion et qu’il l’a déjà prouvé. Ken Loach rend un superbe hommage à son idole et les footeux pourront se régaler à revoir ses plus beaux buts qu’Eric décortique avec fougue. On lui sait gré aussi de nous remettre en mémoire cette my(s)thique conférence de presse où Cantona a conclu par un « Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est parce qu’elles pensent que des sardines seront jetées à la mer », puis a planté là les journalistes sans autre explication.

    C’est pour ça qu’on l’aime et que quand il prône la solidarité et de ne pas jouer perso, on a envie d’y croire.

    Pour finir, mais je ne vous en dirai pas plus car la surprise est de taille… le dernier quart d’heure ou « Opération Cantona » est une apothéose, hilarant, vraiment à mourir de rire.

    Rien que pour ce quart d’heure là, si le reste ne vous convainc pas, pour l'entendre pontifier et le voir faire son footing (grande classe), il faut vous ruer en salle voir ce film résolument optimiste, relever votre col et crier :

    « HOURRAHHHH CANTONA !!! *».

     

     

    * OOOH AAAAHHH pour les puristes

    (j'veux pas d'ennuis avec les Hooligans moi)...