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owen wilson

  • NO ESCAPE de John Erick Dowdel*

    NO ESCAPE de John Erick Dowdel, cinéma, Synopsis : Jack, un homme d’affaires américain, s’expatrie en Asie du sud-est avec sa famille pour mener une vie de rêve dans un décor paradisiaque. Fraîchement débarqués, leur projet tourne court. Un coup d’état éclate dans le pays et la tête des expatriés se retrouve mise à prix. Aidés par un mercenaire britannique, Jack et les siens n'ont qu'une solution : fuir.

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  • INHERENT VICE

    de Paul Thomas Anderson **

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    Synopsis : En 1970 à Los Angeles, le détective Larry « Doc » Sportello enquête sur la mystérieuse disparition du milliardaire Mickey Wolfmann puis sur celle de son ex petite amie Shasta dont il est toujours amoureux. Il se retrouve plongé dans une sombre affaire criminelle.

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  • THE GRAND HÔTEL BUDAPEST de Wes Anderson **(*)

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    Dans un pays imaginaire de l'Est de l'Europe nommé Zubruwska, dans les années 30, Monsieur Gustave est le Concierge du grand Hôtel Budapest, un Palace qui accueille de richissimes personnages.

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  • MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen ****(*)

    MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinémaMIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinémaMIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinéma

    C'était quand la dernière fois que vous êtes sortis d'une salle de cinéma avec des ailes, léger comme une paillette cannoise ? Moi c'était hier, malgré tout. Il faut dire que Woody a mis le paquet pour nous emporter loin comme il sait parfois le faire, à condition bien sûr de se laisser embarquer sans condition ni résistance. Et si comme moi, vous ne savez strictement rien des méandres où plonge ce film avant d'entrer en salle, j'imagine que le plaisir déjà considérable peut être décuplé.

    Les cinq premières minutes du film s'étalent comme un dépliant touristique où l'on pourrait s'inquiéter à penser que Woody est tombé dans le piège d'un Paris de carte postale idyllique et irréaliste. Sur un thème de Sidney Bechet d'une mélancolie à tomber, nous visitons donc Paris en long en large et en travers où ne traîne aucun papier gras et en évitant soigneusement Barbès et le XIIIème (entre autre). Et finalement les barrières, l'appréhension et la méfiance s'effondrent car Paris, c'est aussi ça, cette ville magique et intemporelle avec ses pavés, ses toitures grises, ses escaliers, ses jardins, ses ponts, ses monuments célèbres, ses grandes avenues, ses petits marchés, ses squares, ses musées. Et l'on comprend à quelle déclaration d'amour inconditionnel le réalisateur va se livrer en faisant de la capitale un personnage où son imagination, sa folie et son inspiration vont pouvoir se manifester en mode majeur. Il va nous précipiter dans un rêve insensé et délicieux où l'imaginaire et les phantasmes les plus fous peuvent enfin se réaliser. Un songe, une rêverie, un idéal de cinéma que seul le 7ème art et un réalisateur de génie (j'emploie ce mot dans tout son sens) peuvent permettre et procurer.

    Woody Allen, au sommet, qui doute encore pourtant d'avoir jamais réalisé un GRAND film nous comble avec cette sucrerie dorée, subtile et profonde, drôle et mélancolique, cruelle et généreuse dont on sort le coeur allégé de toute peine et plein d'espoir. Woody laisse encore percevoir que le cinéma est un puits sans fond où l'inspiration et la fantaisie sont reines et dans lequel tout est possible, sans limite !

    Mais revenons-en un peu à notre histoire ! Dès les premières scènes qui mettent en présence Inez et Gil jeune couple d'américains en vacances à Paris avec les parents de la belle et qui doivent officialiser prochainement... on sent bien que rien ne colle entre eux. Alors qu'Inez, fille à papa et maman, bourgeoise, oisive et matérialiste s'imagine déjà dans sa villa à Malibu avec son scénariste à succès de mari, Gil quant à lui bohême, intellectuel et sentimental ne rêve que de simplicité et d'une vie sous les toits avec vue sur le ciel et pourquoi pas à Paris. Elle a hâte de s'installer à nouveau sur une plage californienne, il trouve que Paris est encore plus beau sous la pluie où il aime se perdre dans les rues. Elle affirme qu'il est plus crédible en scénariste, activité lucrative, il aimerait que le roman qu'il a écrit soit publié... Gil a de toute façon peu voix au chapitre et aucun de ses souhaits n'est pris en compte par sa fiancée comme par ses parents qui le méprisent ouvertement et auraient préféré un autre parti pour leur fille. Justement, la rencontre avec des amis américains va faire que providentiellement Gil et Inez vont découvrir Paris chacun à leur façon et de leur côté. Pour notre plus grand bonheur.

    Et Paris de devenir sous nos yeux émerveillés, le lieu de tous les possibles où la nostalgie, les rêves, les illusions, le passé, le présent et l'avenir s'entremêlent pour aboutir au constat vivifiant, réconfortant et exaltant qu'on peut s'enrichir du passé pour marcher vers un avenir peut-être prodigieux.

    Toute la magie d'une ville et d'une histoire devant la caméra d'un réalisateur particulièrement inspiré qui, en évoquant le subterfuge de "La rose pourpre du Caire" (autre chef-d'oeuvre de Woody) dont tout cinéphile a rêvé, nous égare et nous transporte (dans tous les sens du terme) pendant 90 minutes dans un songe enchanteur.

    C'est éblouissant, brillant, raffiné, c'est drôle, bavard et ironique, tout à la fois et plus que cela encore. Owen Wilson, nouveau venu chez Woody Allen, s'empare magistralement de l'univers, du phrasé, de la démarche même (mains dans les poches) de Woody qui ne peut (hélas) plus interpréter les personnages de ses rôles et possède ce qu'il faut de séduction, d'humour et d'élégance pour être absolument convaincant.

    Je vous laisse le bonheur de découvrir le reste du casting sans rien vous révéler de l'histoire et aller ainsi de surprise en émerveillement.  MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinéma

    Et que celle qui prétend à tort que je raconte TOUJOURS la fin des films sache que je n'en dis strictement rien ici.