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rachel mcadams

  • SPOTLIGHT de Tom McCarthy ***

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    A l'intérieur de la rédaction du Boston Globe sévit une petite bande d'irréductibles chargés d'enquêter sur des dossiers plus "pointus". Le nouveau patron du journal, fraîchement débarqué de Miami, leur demande de rouvrir un délicat dossier qui n'avait pas fait grand bruit dans les années 70 : les prêtres pédophiles dans la très catholique ville bostonienne.

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  • LA RAGE AU VENTRE d'Antoine Fuqua **

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    Tout va bien pour Billy Hope. Il vit dans une maison/château avec sa femme et sa fille adorées. Il est champion du monde de boxe des poids moyens (je crois) et il est tellement pété de thunes que lorsqu'il offre un cadeau à ses potes, c'est une montre moche (prix à cinq chiffres) avec des brillants autour et dedans.

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  • À LA MERVEILLE de Terrence Malick °°°

    A la merveille : affiche

    Neil aime Marina.

                                                                               Marina aime Neil.

                                                                                                                                                  L'amour les aime.

    A la Merveille (le Mont St Michel), ils s'aiment, contemplent la mer, respirent l'air du grand large, courent sur le sable mouvant, se sourient, se caressent le visage.

    Ils vivent à Paris avec Tatiana, la fille de 10 ans de Marina.

    Elle appelle Neil "papa". Bonheur.
    L'amour les aime.

    Dans les parcs et jardins de la capitale, Marina sautille, lève les bras vers le ciel et tournicote en gloussant. Neil lui court derrière en soupirant.

    Quelque chose manque.

    Neil et Marina et Tatiana s'en vont vivre en Okhlahoma, dans un trou.
    L'amour les aime !

    Le soleil caresse les champs de blé, le soleil rougeoie à travers les branches des arbres... grands, très grands les arbres, les sentiers poudroient, les épis de blé flamboient, les feuilles mortes se ramassent à la pelle et le vent soulève les voilages blancs de la maison au parquet impeccable tantôt vide, tantôt pleine de meubles.

    Neil travaille. Il fronce les sourcils. Il y a des matières toxiques dans l'eau. Le monde va mal.

    Marina gambade, caracole dans les champs. Elle lève les bras au ciel et fait valser sa robe qui tourne en se bidonnant. Neil essaie de la rattraper en s'agaçant.

    Neil fronce les sourcils. Marina porte un stérilet. L'amour fout le camp. Mais les fonds marins sont beaux, les voilages valsent délicatement au vent et le parquet est tout souillé. Neil et Marina se sont battus.

    Quelque chose manque.

    Marina retourne vivre en France. Tatiana retourne vivre chez son père.

    L'amour fout le camp et le père Quintana, missel à la main, doute : "Dieu, je te sens, mais je ne te vois pas".

    Neil retrouve Jane une copine d'enfance.

    Jane bondit dans les prés, lève les bras au ciel en souriant et tourne sur elle-même. Neil lui court après.
    Jane aime Neil. Pas Neil.
    Marina revient.

    Triste.

    Marina trompe Neil.
    Colère.

    Elle lève les bras au ciel, fait tourner sa robe mais ne rit plus. Elle se confesse et mange l'hostie.

    Où est l'amour ? Où est le Terrence Malick de  The tree of life, Badlands, La ligne rouge,  Le Nouveau Monde ou Les Moissons du Ciel ?

    Terrence Malick n'aime plus rien d'autre que sa caméra et les paysages qu'il filme, magnifiquement certes. Mais son cinéma, s'il continue ainsi va ressembler à un interminable et très très ennuyeux interlude. Il déteste les acteurs dont il couvre TOUS les dialogues d'une musique assommante. Seule la voix off fait office de narration et les textes susurrés sont d'une niaiserie affligeante, un ragoût poético gnangnan.

    Il n'y a rien.

    Rien à ressentir,

    rien à aimer.

    Et pourtant, la dernière réplique est :

    "L'amour nous aime. Merci".

    P.S. : Ben Affleck est très très bien !

  • PASSION de Brian de Palma ***

    Passion : affiche

    Des femmes influentes, ambitieuses, envieuses, amoureuses se livrent une lutte sans merci pour le pouvoir, la reconnaissance et plus si affinités. Christine dirige d'une poigne quasi despotique la filiale allemande d'une multinationale. Elle est la supérieure d'Isabelle. Elle l'utilise, la séduit, la protège, la trahit, l'humilie. Isabelle se livre aux mêmes excès sur sa propre subalterne Dani qu'elle manipule sans la moindre considération. Une blonde, une brune, une rousse dans un imbroglio hitchcockien de la plus belle facture.

    Remake du raté Crime d'amour d'Alain Corneau, Brian de Palma revient en grande forme avec un suspens sexy, glamour et fashion dans des décors glacés et somptueux comme son actrice principale Rachel McAdams. Blonde dominatrice et capricieuse, l'actrice compose avec délectation un personnage de garce manipulatrice qui se laisse prendre à son propre piège. Noomi Rapace en adjointe prétendument soumise cache son jeu sous une apparence sage et modeste. Tapie dans l'ombre la rousse Karoline Herfuth réagira aux multiples affronts endurés.

    La musique de Pino Donaggio insuffle un supplément d'âme et de suspens à ce spectaculaire jeu avec rebondissements en cascade, de manipulation au féminin.

    Dommage que le réalisateur se soit par ailleurs entouré d'un casting manifestement local et low cost tout droit sorti d'un épisode de Derrick qui évidemment ne fait que mettre davantage en valeur le sublime trio d'actrices. Mais on a quand même un peu de mal à comprendre pourquoi et comment Rachel et Noomi en arrivent à se castagner pour le mochtron l'insipide Paul Anderson (troisième du nom).

  • MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen ****(*)

    MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinémaMIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinémaMIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinéma

    C'était quand la dernière fois que vous êtes sortis d'une salle de cinéma avec des ailes, léger comme une paillette cannoise ? Moi c'était hier, malgré tout. Il faut dire que Woody a mis le paquet pour nous emporter loin comme il sait parfois le faire, à condition bien sûr de se laisser embarquer sans condition ni résistance. Et si comme moi, vous ne savez strictement rien des méandres où plonge ce film avant d'entrer en salle, j'imagine que le plaisir déjà considérable peut être décuplé.

    Les cinq premières minutes du film s'étalent comme un dépliant touristique où l'on pourrait s'inquiéter à penser que Woody est tombé dans le piège d'un Paris de carte postale idyllique et irréaliste. Sur un thème de Sidney Bechet d'une mélancolie à tomber, nous visitons donc Paris en long en large et en travers où ne traîne aucun papier gras et en évitant soigneusement Barbès et le XIIIème (entre autre). Et finalement les barrières, l'appréhension et la méfiance s'effondrent car Paris, c'est aussi ça, cette ville magique et intemporelle avec ses pavés, ses toitures grises, ses escaliers, ses jardins, ses ponts, ses monuments célèbres, ses grandes avenues, ses petits marchés, ses squares, ses musées. Et l'on comprend à quelle déclaration d'amour inconditionnel le réalisateur va se livrer en faisant de la capitale un personnage où son imagination, sa folie et son inspiration vont pouvoir se manifester en mode majeur. Il va nous précipiter dans un rêve insensé et délicieux où l'imaginaire et les phantasmes les plus fous peuvent enfin se réaliser. Un songe, une rêverie, un idéal de cinéma que seul le 7ème art et un réalisateur de génie (j'emploie ce mot dans tout son sens) peuvent permettre et procurer.

    Woody Allen, au sommet, qui doute encore pourtant d'avoir jamais réalisé un GRAND film nous comble avec cette sucrerie dorée, subtile et profonde, drôle et mélancolique, cruelle et généreuse dont on sort le coeur allégé de toute peine et plein d'espoir. Woody laisse encore percevoir que le cinéma est un puits sans fond où l'inspiration et la fantaisie sont reines et dans lequel tout est possible, sans limite !

    Mais revenons-en un peu à notre histoire ! Dès les premières scènes qui mettent en présence Inez et Gil jeune couple d'américains en vacances à Paris avec les parents de la belle et qui doivent officialiser prochainement... on sent bien que rien ne colle entre eux. Alors qu'Inez, fille à papa et maman, bourgeoise, oisive et matérialiste s'imagine déjà dans sa villa à Malibu avec son scénariste à succès de mari, Gil quant à lui bohême, intellectuel et sentimental ne rêve que de simplicité et d'une vie sous les toits avec vue sur le ciel et pourquoi pas à Paris. Elle a hâte de s'installer à nouveau sur une plage californienne, il trouve que Paris est encore plus beau sous la pluie où il aime se perdre dans les rues. Elle affirme qu'il est plus crédible en scénariste, activité lucrative, il aimerait que le roman qu'il a écrit soit publié... Gil a de toute façon peu voix au chapitre et aucun de ses souhaits n'est pris en compte par sa fiancée comme par ses parents qui le méprisent ouvertement et auraient préféré un autre parti pour leur fille. Justement, la rencontre avec des amis américains va faire que providentiellement Gil et Inez vont découvrir Paris chacun à leur façon et de leur côté. Pour notre plus grand bonheur.

    Et Paris de devenir sous nos yeux émerveillés, le lieu de tous les possibles où la nostalgie, les rêves, les illusions, le passé, le présent et l'avenir s'entremêlent pour aboutir au constat vivifiant, réconfortant et exaltant qu'on peut s'enrichir du passé pour marcher vers un avenir peut-être prodigieux.

    Toute la magie d'une ville et d'une histoire devant la caméra d'un réalisateur particulièrement inspiré qui, en évoquant le subterfuge de "La rose pourpre du Caire" (autre chef-d'oeuvre de Woody) dont tout cinéphile a rêvé, nous égare et nous transporte (dans tous les sens du terme) pendant 90 minutes dans un songe enchanteur.

    C'est éblouissant, brillant, raffiné, c'est drôle, bavard et ironique, tout à la fois et plus que cela encore. Owen Wilson, nouveau venu chez Woody Allen, s'empare magistralement de l'univers, du phrasé, de la démarche même (mains dans les poches) de Woody qui ne peut (hélas) plus interpréter les personnages de ses rôles et possède ce qu'il faut de séduction, d'humour et d'élégance pour être absolument convaincant.

    Je vous laisse le bonheur de découvrir le reste du casting sans rien vous révéler de l'histoire et aller ainsi de surprise en émerveillement.  MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen, rachel mcAdams, owen wilson, kathie bates, marion cotillard, michael sheen; cinéma

    Et que celle qui prétend à tort que je raconte TOUJOURS la fin des films sache que je n'en dis strictement rien ici.