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LA RAGE AU VENTRE d'Antoine Fuqua **

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Tout va bien pour Billy Hope. Il vit dans une maison/château avec sa femme et sa fille adorées. Il est champion du monde de boxe des poids moyens (je crois) et il est tellement pété de thunes que lorsqu'il offre un cadeau à ses potes, c'est une montre moche (prix à cinq chiffres) avec des brillants autour et dedans.

Sans sa femme Mo (Maureen, Rachel McAdams à la limite supérieure de la vulgarité), il ne serait rien. Il l'a rencontrée quand elle avait 12 ans et qu'elle vivait comme lui à l'orphelinat. Ils ne se sont jamais plus quittés. Lorsque Maureen est tuée (l'assassin court toujours...) Billy s'effondre. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "rail de coke", il perd tout, sa fortune, sa maison, sa licence, son titre de champion, ses amis "les cafards" qui foutent le camp dès que le vent tourne, et la garde de sa fille chérie. Car on ne laisse pas une petite fille de 10 ans avec un type qui porte un flingue chargé, qui rentre le soir bourré des quatre fers et plein de sang sur le visage. La pauvrette est donc récupérée par les services sociaux et Billy, à la rue, doit faire ses preuves, repasser tous les mois devant le tribunal qui lui dit "non, mon gars, t'es pas calmé, on te rend pas ta fille, repasse le mois prochain". Le drame, c'est que la petite lui en veut grave, qu'elle refusera même de le voir malgré la régularité avec laquelle il lui rend visite. Et l'ingrate (lui a-t-on dit que son papa était Jake Gyllenhaal, merde ?) lui lâchera même l'implacable : "c'est pas maman qui aurait dû mourir, c'est toi !" Dur.

 

Mais on est au cinéma. Alors Billy qui ne s'appelle pas Hope pour rien (lol) trouve un logement moche mais bon..., un boulot, et même un entraîneur et par la grâce du sain d'esprit et de Forrest Whitaker, il va même récupérer sa licence perdue et affronter sur le ring son ennemi juré...

 

Je n'aime pas la boxe. Je déteste la boxe. Au cinéma c'est encore pire que quand j'ai pu tomber en zappant sur des vrais matches, le sang gicle jusque sur mes tongs. Mais pour Jake Gyllenhaal, je crois que je serais prête à me taper un match de foot ou de volley ou de basket...  un  match de quelque chose qui est du sport... si Jake est dans les buts. Oui je sais c'est mal, mais je hais le sport, les groupes, les équipes, la compétition, les médailles. Mais Jake Gyllenhaal je l'aime d'amour. Et je ne m'attendais pas à le retrouver en montagne de muscles

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après l'avoir vu complètement racho il n'y a pas si longtemps

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Ce que les acteurs sont capables de faire subir à leur corps de rêve pour un rôle me laisse pantoise (ça se dit pantoise ?)... disons que ça m'effraie.

 

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Je remercie néanmoins le réalisateur qui a fait pousser de la fonte à Jake et le suit à la trace jusque sous la douche, mais pas assez quand même, puisqu'il y est effondré, dans les douches certes, mais par terre, avec rien que ses chaussettes.

 

Jake je l'aime depuis qu'il s'est fait couillonner par un lapin géant. Depuis, il n'a pas tourné que des films inoubliables mais il une tendance salutaire à tirer les choses moyennes vers le haut. Ce film ne fait pas exception puisqu'il n'y a AUCUNE surprise question scenario : la gloire, la chute, la rédemption. Mais Jake y est une fois de plus absolument exceptionnel et les quatre rôles qu'il y doit tenir : champion de boxe, amoureux désespéré, papa fou dingue de sa fille, ami sincère, il les domine à la perfection. Et la petite Oona Laurence qui interprète la fifille fait partie de ces gamines surdouées, jamais agaçantes malgré les scènes convenues qu'elle doit jouer et les moments entre papa et fifille sont franchement émouvants.

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Pour Jake et Oona donc !

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Commentaires

  • Mis à part l'avis sur le film en lui-même, que je n'ai pas (encore) vu (mais ça se fera peut-être), j'aurais pu écrire presque tout pareil : le sport, le lapin géant, Jake, les folies que les acteurs font de leurs corps, Hunger comme exemple... c'est fou.
    Quand tu dis "limite supérieure de la vulgarité", est-ce que ça veut dire qu'elle est juste un peu vulgaire mais qu'elle reste à peu près au-dessus de la vulgarité, ou bien au contraire qu'elle en touche le sommet ?

  • Oui ils sont fous parfois.
    Christian Bale a été à la limite aussi non ? (pas de la vulgarité :-)) mais j'ai lu qu'il s'empêchait même de dormir pour avoir l'air encore plus mal en point. Et même pas pour un Oscar si je ne m'abuse.

    C'est vrai que ça peut prêter à confuse la limite supérieure dans laquelle elle ne tombe pas ! Je voulais dire qu'elle était à la limite supérieure avant de l'être complètement. La french manucure (bouououh) et les spartiates à talons aiguilles et le brushing Farrah Fawcett l'y aidant bien.
    C'est plus clair ?

  • Je comprends bien, merci de l'éclaircissement.
    Je ne crois pas que Christian Bale ait eu un oscar, ni pour The Machinist ni pour autre chose, mais je ne suis pas sûre qu'il faille encourager ces pratiques de toute façon.

  • En me relisant, je ne suis pas sûre de bien me comprendre moi-même.

    Je trouve ça dangereux et pas vraiment convaincant... ça fout les miquettes c'est tout.

  • Tu dis que ça t'effraie, ça me parait clair. Personnellement je ne me suis toujours pas remise de Hunger, c'est dire. Je crois que j'aurais du mal à le revoir. The Machinist, je ne l'ai pas vu, mais rien que la photo que tu as choisie me fait horreur.
    D'un autre côte, je ne me plains pas quand la préparation d'un rôle implique pour ces messieurs d'aller pousser de la fonte, quand on sait que les actrices se doivent d'être parfaites tout le temps ce n'est que justice. Mais là aussi parfois c'est limite, j'avais trouvé un peu malsain ce qui était arrivé à Taylor Lautner quand il a fait les Twilight. A cet âge on n'a pas fini sa croissance, ça ne peut pas être bon pour la santé.
    Si c'est utile à l'histoire qu'un acteur change d'apparence, pourquoi pas, mais avec tous les effets spéciaux qu'on a, et photoshop, il y a sûrement moyen de faire autrement. Il y a toujours des acteurs qui sont très "méthode" et qui vont se pousser dans leurs limites pour améliorer leur performance. Pour le moment y a pas eu de mort, mais en l’occurrence Bale est un extrémiste qui s’abîme la santé à long terme.

  • Et quand je parlais d'Oscar c'est parce que les américains aiment bien quand les acteurs ne ressemblent plus à rien, ex. Marion Cotillard pour Piaf ou Charlize pour Monster... Et il doit y en avoir d'autres. DD Lewis pour My left foot je crois...

    Mais Christian il va vraiment au-delà du bout. Le film est éprouvant. D'autant que Fafa et Matthew interprétaient des mecs malades (on peut éventuellement comprendre) mais Christian c'est de la folie.

    Et oui qu'ils aillent en salle pour nous laisser admirer leurs torses luisants, je suis pour !

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