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mark whalberg

  • TOUT L'ARGENT DU MONDE

    de Ridley Scott ***

    the florida project de sean baker,cinéma

    Avec Michelle Williams, Christopher Plummer, Charlie Plummer, Mark Whalberg, Romain Duris

    Synopsis : Rome, 1973. Des hommes masqués kidnappent Paul, le petit-fils de J. Paul Getty, un magnat du pétrole connu pour son avarice, mais aussi l'homme le plus riche du monde.  Pour le milliardaire, l'enlèvement de son petit-fils préféré n'est pas une raison suffisante pour qu’il se sépare d’une partie de sa fortune. 

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  • VERY BAD COPS de Adam McKay***

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    Aux Etats-Unis les flics vont toujours par deux (en France, si je compte bien c'est plutôt 8 ou 10 (1 qui bosse 9 qui regardent)...) . Danson et Highsmith sont même LES deux super flics de New-york autant admirés des foules que de leurs collègues. Pourtant il n'hésitent pas à causer 12 milliards de dégâts matériels pour arrêter un petit dealer en possession de100 grammes de shit... Hé oui, ces deux-là ont leur cerveau dans leurs muscles et leurs braguettes (et Samuel L. Jackson prouve une fois encore si c'était nécessaire qu'il ne sert à rien !). Lorsqu'ils disparaissent (je ne vous dis pas comment, c'est une des premières et nombreuses originalités tordantes du film), le binôme Gamble et Hoitz pense pouvoir prendre la place vacante de super flics. Or le tandem est aussi mal assorti que possible. Gamble est un grand tout mou, très gentil qui ne demande qu'une chose : rester à l'abri derrière son ordinateur à taper des rapports. Qu'il soit la risée de tous, de ses collègues, de ses supérieurs et de son partenaire ne le dérange pas. Il veut la paix. Quant à Hoitz c'est un homme de terrain qui a été mis au placard administratif pour une raison que je vous laisse découvrir également, et qui réclame au contraire de repasser à l'action. Alors que Gamble (Will Ferrell, arme comique fatale que j'avais boudé jusque là pour cause de... oui je l'avoue d'allergie à son physique improbable et à ses cheveux du même métal !) est heureux en ménage avec une femme qu'il traite comme la dernière des mégères et que toutes les filles se jettent sur lui, Hoitz (Mark Whalberg à l'indéniable talent comique insoupçonnable jusque là !) cumule lose sentimentale et profesionnelle. L'enquête qui va les mener sur la piste de grands méchants financiers va évidemment les faire se découvrir, s'apprécier et enfermer les vilains au terme de péripéties et rebondissements qui s'enchaînent à la vitesse du grand 8.

    Evidemment l'enquête on s'en cogne grave. Ce qui compte ici c'est la cascade de gags en série qui ne s'interrompt même pas au générique. Le pastiche des "buddy movies" et films de flics style "Starsky et Hutch" avec voiture rouge ou "L'arme fatale" avec musique jazzy est un régal de tous les instants.

    J'ai ri, mais j'ai ri que même si je m'écoutais j'en redemanderais encore, mais il faut savoir raison garder ! Un gag et une réplique géniale à la minute, ça ne se boude pas. Bien sûr, c'est un peu caca prout bite couille vomis... et franchement ce film n'avait pas besoin de s'attarder parfois sous la ceinture pour être franchement drôle. La bonne surprise du moment. Courez-y pendant votre grand week-end !

     

    P.S. : ah oui, j'oubliais ! Quel plaisir de retrouver Julien Lepers Michael Keaton dans un rôle total barré comme il sait si bien faire.

  • LOVELY BONES de Peter Jackson **

    Lovely BonesLovely BonesLovely Bones

    Susie vit avec sa famille Ricorée (son fère, sa soeur, ses parents, parfois sa grand-mère) une vie d'ado de 14 ans qui va à l'école, au ciné-club et rêve de son premier amour en lorgnant un "grand" et beau garçon de terminale. Un soir elle est attirée  puis piégée par son voisin pédophile qui la viole, la tue et fait disparaître son corps. Dans un "entre deux" de l'au-delà elle continue à pouvoir observer sa famille anéantie et à semer des indices afin que l'enquête pour retrouver son assassin aboutisse.

    Peter Jackson mêle dans une même histoire enquête sur un serial-killer et le drame d'une famille, de parents confrontés à la plus grande douleur de leur vie. Il alterne la découverte d'une espèce de paradis idéal que les occupants peuvent imaginer à leur façon et le quotidien terrestre qui observe l'enquête et les diverses réactions des membres de la famille face à la tragédie. Autant le dire carrément, la partie enquête est pratiquement absente voire ratée. C'est dommage mais ce n'est sans doute pas le propos du film. La vision du paradis donne à Peter Jackson l'occasion d'explorer une nouvelle fois son... goût pour les décors gigantesques et fantastiques. C'est la plupart du temps extravagant mais il tombe parfois dans une surenchère de couleurs acidulés qui va de la meringue pastel à la boulaneige scintillante et c'est assez surprenant. Accordons au réalisateur le bénéfice du doute en précisant qu'avant d'aller vraiment au paradis la petite Susie "vit" dans un entre-deux qui est représenté tel qu'elle l'imagine... Comme il s'agit d'une fille encore petite, disons que son bon goût n'est pas encore affirmé.

    La partie la plus réussie est donc celle qui ausculte les effets de la mort du Susie sur ses parents et sa soeur. Evidemment Peter Jackson ayant déplacé son équipe aux Etats-Unis se plie aux diktats d'une fin hollywoodienne (je n'ai pas lu le roman dont est tiré le film) mais je pense que dans la vraie vie il y a deux façons de réagir pour des parents. Soit cette épreuve quasi insurmontable les soudent à tout jamais soit elle les éloigne l'un de l'autre. Ici, le père fou de sa fille et fou de douleur veut comprendre et trouver le coupable. La mère quant à elle s'isole et se sépare un temps de sa famille pour s'abrutir dans un travail de cueillette de quelque chose (je ne sais plus quoi).

    Finalement il semblerait que, contrairement à ce que nous disent d'habitude les films, ce n'est pas aux vivants de laisser symboliquement "partir" les morts pour un repos éternel mais aux morts de cesser de venir hanter les vivants pour leur permettre de continuer à vivre. Soit.