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RENCONTRE AVEC LES EQUIPES DES FILMS DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2011

La traditionnelle rencontre entre les équipes de films (cette année et pour la première fois réduites à quatre films représentés pour cause de tournage la plupart du temps) et le public avait lieu ce matin à l'aube 10 heures dans le très bel "Eloge" , lieu éphémère créé comme toujours par l'équipe de l'Essaim de Julie  qui cette année cherchait à valoriser l'acte de création.

Etaient donc présents cette année :

Maaerten Mertens, un des intréprètes du magnifique "Oxygène" film belge de Hans Van Nuffel (mon préféré... mais ce n'est JAMAIS mon film qui est primé !!!)

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Jon Garano et Jose Mari Goenaga co-réalisateurs du merveilleux « 80 jours » (mon deuxième film préféré).

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Outi Mäenpäa, Tehilla Blad et son frère Junior (avant qu'il ne s'endorme) pour le film de Pernilla August "Beyond" dont tout le monde parle...

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 Y Javier Fuentes Leon pour "Contracorriente".

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Dans un premier temps tout le monde est très sage et répond consciencieusement aux questions de Gaël Labanti dont la traduction quasi simultanée est assurée par Florence sa douce moitié. Ce qui leur donne une nouvelle fois l'occasion de régler leurs différends de couple notamment lorsque Gaël demande à Florence de se débrouiller pour traduire "La merditude des choses"... Ce qu'ils sont drôles tous les deux !

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Javier Fuentes Leon évoque les difficultés qu'il a rencontrées pour tourner son film. Il ne lui aura pas fallu moins de 6 ans avant de pouvoir donner le premier tour de manivelle. L'argent alloué provient d'Allemagne, de France, de Colombie et du Pérou, chaque pays imposant ses contraintres propres. Les espagnols Jon Garano et Jose Mari Goenaga se sont tournés vers les télévisions basque et espagnole sachant qu'ils voulaient absolument tourner leur film dans la langue basque. L'actrice finlandaise Outi Mäenpäa pense que la notoriété de sa réalisatrice Pernilla August n'était pas forcément un atout et qu'il est toujours difficile de rassembler des fonds. Quant à l'acteur belge Maaerten Mertens, il dit que les financements proviennent en grande partie de l'organisme "Fonds flamand pour le cinéma" qui depuis 5 ans a changé de dirigeant et contribue davantage à aider les films.

Puis Gaël insiste sur le point commun à tous les films de cette sélection de grande qualité : l'excellence de l'interprétation. Tous s'entendent à reconnaître que le choix d'un acteur est primordial pour un rôle et que l'alchimie entre les acteurs ayant de nombreuses scènes ensemble est elle aussi essentielle. Deux films traitant de l'homosexualité (féminine et masculine) il était fondamental qu'aucun embarras ne soit ressenti par les réalisateurs au moment de leur choix. Malgré la modestie des réalisateurs qui pensent que l'acteur est plus important que la direction d'acteurs, je pense qu'au contraire, même si être acteur est un vrai métier, sans une direction de talent un excellent acteur peut donner une piètre prestation s'il est mal dirigé. L'acteur belge Maaerten Mertens insiste sur le "renouveau" d'un véritable vivier d'acteurs belges depuis quelque temps. Il pense que cela tient au fait que les acteurs belges ont enfin renoncé à essayer d'être des acteurs américains c'est-à-dire beaux et sans défaut.

Le public s'inquiète de savoir si la petite Tehilla et son jeune frère dont les rôles très forts et très éprouvants qu'ils tiennent dans "Beyond" les ont perturbée. Le père des enfants, présent également intervient pour assurer que, bien qu'il ait dû "recadrer" un peu le jeune garçon qui continuait à dire des gros mots après le tournage par exemple, sa grande fille par contre a toujours fait la part des choses entre son personnage et la vie réelle.

Il serait trop long de vous relater tous ces échanges évidemment passionnants... Mais au bout d'une heure de débat, tout le monde était parfaitement détendu ce qui a permis par exemple à Javier Fuentes Leon de menacer de mort tous ceux qui ne verraient pas son film. Et à Maerten Mertens de s'étonner que le fait de tourner un film qui traite de l'homosexualité masculine puisse être problème en amérique latine alors que lui a du mal à se faire admettre comme seul hétéro (avec son père espère-t'il) dans sa ville natale... L'humour belge et péruvien m'ont évidemment ravie vous imaginez !

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Commentaires

  • Alors, contente du palmarès, j'imagine ?

  • Oh que oui (pour une fois)... et je tremble de découvrir quels sont les 5 DVD qui m'attendent à la maison...

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