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LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES de Rupert Wyatt ***

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Des scientifiques tentent de mettre au point en l'expérimentant sur des singes, un traitement qui guérirait les malades atteints de la maladie d'Alzheimer. Will, expert dans un grand labo est d'autant plus impliqué que son vieux papa avec qui il partage une grande maison souffre de ce mal. Lors d'une méprise, l'agitation d'une femelle fait craindre que la substance injectée ait créé des effets secondaires. Le projet est donc abandonné et tous les singes euthanasiés. En fait la femelle cherchait simplement à protéger son petit tout juste nouveau né. Will emmène le bébé chez lui et le garde car il observe que sa présence redonne joie de vivre au vieux monsieur. Mais comme tous les êtres vivants, bébé César (c'est le nom du poilu) ne va pas rester petit très longtemps. Par ailleurs au fil des mois et des années, Will s'aperçoit que l'effet des produits qui ont été inoculés à la mère lui a été transmis et qu'il a ainsi développé des dons spectaculaires et une intelligence hors du commun. Suite à une imprudence, César doit hélas être enfermé dans un zoo. La séparation avec sa famille humaine est déchirante et se sentant trahi par les siens, César va faire en sorte que tous les singes se révoltent contre leur détention...

Bonne idée de nous mettre sur la voie de ce qui s'était passé avant ce que propose la version de 1968 où Franklin J. Shaffner nous soumettait la première vision de la Planète des singes. Une grande claque que ce film. Surtout la toute dernière scène, inoubliable. Ce nouvel épisode est donc une "préquelle" et étant donné qu'il est excellent, espérons qu'il y en ait d'autres. Comment en est-on arrivé là ? C'est lorsque César prend conscience de sa condition et qu'il se considère comme un animal domestique alors qu'il a développé une intelligence et des capacités au moins égales à celles des humains que les choses se compliquent et deviennent réellement passionnantes.

On peut dire que les acteurs humains ici ne verront pas leur carrière bouleversée par leur prestation. Ils sont tous plus ou moins absents tout en étant là. Ils auront au moins l'avantage d'avoir ce bon blockbuster sur leur CV. James Franco n'est pas très inspiré, Freida Pinto inutile et Tom Drago Mallefoy Felton amorce la carrière de vilain idiot qu'on pouvait pressentir.

Par contre, je crois qu'il faut saluer bien bas l'interprétation d'Andy Serkis, le plus animal des acteurs de la planète des humains. Après Gollum et King Kong, il fait de César un personnage qui risque de devenir mythique. Je me demande ce qu'il faut de folie, d'abnégation ou d'humilité pour accepter ce genre de rôle. En tout cas ici, les expressions et les regards qu'il donne à César sont admirables.

Les plus attentifs verront peut-être comme moi un petit clin d'oeil rapide à Charlton Heston.

Et une fois de plus... je me vois dans l'obligation de vous dire de ne pas quitter la salle avant le générique. Le film trouve son ultime explication après que les noms aient commencé à défiler. C'est assez malin et cela trouve un écho avec toutes les frayeurs qu'on nous impose depuis quelques années...

Commentaires

  • J'ai trouvé le film brillant de bout en bout. Aucune longueuru, César est fabuleux même s'il est en 3D grace à serkis, et donc les effets spéciaux sont tout simplement grandioses. Comme quoi un blockbuster peut aussi etre intelligent.

  • Non Non je ne t'ai pas singé mais vu aussi apprécié et chroniqué :-)
    Merci pour les infos sur l'acteur qui se cache derrière César !!! Une superbe prestation !
    Bises et merci !

  • Osmany : moi Andy, j'lui dis oui.

    Didi ; un sacré acteur ce Gollum !

  • c'est regardable grâce aux primates(certains plus vrais que nature) et leurs parcours mais sans plus pour moi surtout à cause du script(une prison pour singes, les 50 policiers et leur seul hélico de San Francisco,...et le fait que ça se voit que c'est le début d'une trilogie)

  • Bof, à part les quelques clichés retenus, je n'ai pas trouvé ce film extra, même si je l'ai vu à Istanbul, en VO sous-titré en turque (je crois que c'est ça que j'ai trouvé le plus marrant !), avec une pub en plein milieu.

  • caro : c'est bien connu, plus je regarde les hommes plus j'aime les singes.

    Nath : ah ben c'est sûr que ça devait être exotique.

  • Déjà la bande annonce m'avait fait peur...
    Andy Serkis qui crée à chaque fois la polémique pour savoir s'il peut candidater pour les oscars. Pourtant il le mériterait (d'être nominé au moins).
    J'attends de le voir en capitaine Haddock à la fin de l'année.

    En tout cas j'attends les suites.
    Sinon de l'original de 1968, outre le final (évidemment), la scène qui m'a le plus marqué est celle du procès, Heston face aux trois ourang-outangs. Au fond Caesar n'est-il pas un Heston inversé?

  • En Haddock il me tente moins qu'en grand singe !!!
    Quand tu parles d'un Heston inversé, tu ne veux pas dire que...
    nooooon !!!

    Si ????

    Qu'est-ce que c'est que ce binz ??? On ne peut commenter chez toi ? J'aurais aimé te dire tout le bien que je pense de ton beau texte sur les cow boys ! Et te préciser que tu as mal vu, Doc Holliday culbute tendrement Wyatt (et non l'inverse).

  • Nooon, je voulais dire que la situation de Caesar parmi les humains est celle de Heston parmi les singes, mais en miroir. Les deux sont paumés. Et c'est peut-être ce qui est le plus beau. De tragique aussi d'une certaine manière.

    Oh et puis mon texte sur les cow-boys n'est pas une critique de Brockeback au sens strict. Il faut le prendre au 2e degré (voir au troisième). Bon par contre pour Holliday, je vais revisionner la poursuite infernale, vous m'avez fait douter.

  • Euh j'avais bien compris TOUT...
    Je voulais plaisanter dans l'esprit Brodeback !!!
    C'était du 4ème degré !!!

    Mais non, Holli ne roule pas de pelle à Wyatt ou alors dans la version Monty Python !

  • Ah merci! Cela me fait toujours plaisir d'être de ton avis! Et j'avoue, ça me rassure, quand j'ai l'impression d'être trop bon public (idem que pour le dernier X MEN)
    En tous cas, avec ce film, j'ai passé un très bon moment, j'étais émue du début à la fin, sur cette fragile frontière entre l'Homme et l'Animal!

  • J'adore le cinéma grand spectacle quand il est de cette qualité.

  • La qualité est la pour un excellent film effectivement.

    Le jeu des autres acteurs est largement eclipsé par Andy Serkis.

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