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freida pinto

  • LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES de Rupert Wyatt ***

    LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES de Rupert Wyatt, james franco, freida pinto, andy serkis, cinémaLA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES de Rupert Wyatt, james franco, freida pinto, andy serkis, cinémaLA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES de Rupert Wyatt, james franco, freida pinto, andy serkis, cinéma

    Des scientifiques tentent de mettre au point en l'expérimentant sur des singes, un traitement qui guérirait les malades atteints de la maladie d'Alzheimer. Will, expert dans un grand labo est d'autant plus impliqué que son vieux papa avec qui il partage une grande maison souffre de ce mal. Lors d'une méprise, l'agitation d'une femelle fait craindre que la substance injectée ait créé des effets secondaires. Le projet est donc abandonné et tous les singes euthanasiés. En fait la femelle cherchait simplement à protéger son petit tout juste nouveau né. Will emmène le bébé chez lui et le garde car il observe que sa présence redonne joie de vivre au vieux monsieur. Mais comme tous les êtres vivants, bébé César (c'est le nom du poilu) ne va pas rester petit très longtemps. Par ailleurs au fil des mois et des années, Will s'aperçoit que l'effet des produits qui ont été inoculés à la mère lui a été transmis et qu'il a ainsi développé des dons spectaculaires et une intelligence hors du commun. Suite à une imprudence, César doit hélas être enfermé dans un zoo. La séparation avec sa famille humaine est déchirante et se sentant trahi par les siens, César va faire en sorte que tous les singes se révoltent contre leur détention...

    Bonne idée de nous mettre sur la voie de ce qui s'était passé avant ce que propose la version de 1968 où Franklin J. Shaffner nous soumettait la première vision de la Planète des singes. Une grande claque que ce film. Surtout la toute dernière scène, inoubliable. Ce nouvel épisode est donc une "préquelle" et étant donné qu'il est excellent, espérons qu'il y en ait d'autres. Comment en est-on arrivé là ? C'est lorsque César prend conscience de sa condition et qu'il se considère comme un animal domestique alors qu'il a développé une intelligence et des capacités au moins égales à celles des humains que les choses se compliquent et deviennent réellement passionnantes.

    On peut dire que les acteurs humains ici ne verront pas leur carrière bouleversée par leur prestation. Ils sont tous plus ou moins absents tout en étant là. Ils auront au moins l'avantage d'avoir ce bon blockbuster sur leur CV. James Franco n'est pas très inspiré, Freida Pinto inutile et Tom Drago Mallefoy Felton amorce la carrière de vilain idiot qu'on pouvait pressentir.

    Par contre, je crois qu'il faut saluer bien bas l'interprétation d'Andy Serkis, le plus animal des acteurs de la planète des humains. Après Gollum et King Kong, il fait de César un personnage qui risque de devenir mythique. Je me demande ce qu'il faut de folie, d'abnégation ou d'humilité pour accepter ce genre de rôle. En tout cas ici, les expressions et les regards qu'il donne à César sont admirables.

    Les plus attentifs verront peut-être comme moi un petit clin d'oeil rapide à Charlton Heston.

    Et une fois de plus... je me vois dans l'obligation de vous dire de ne pas quitter la salle avant le générique. Le film trouve son ultime explication après que les noms aient commencé à défiler. C'est assez malin et cela trouve un écho avec toutes les frayeurs qu'on nous impose depuis quelques années...

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour retrouver mes avis, cliquez sur le titre des films.

    YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen ****

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    LAISSE MOI ENTRER de Matt Reeves **

    (pas eu le temps et le courage de faire l'article mais c'est pas mal du tout...)

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    SANS QUEUE NI TÊTE de Jeanne Labrune **

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    TOUT VA BIEN, THE KIDS ARE ALL RIGHT de Lisa Chodolenko *

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    AO, LE DERNIER NEANDERTAL de Jacques Malaterre °°

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    MES COUPS DE COEUR

    isabelle_huppert.jpgjulianne-moore-091608-450p.jpgMark_Ruffalo_450711.jpg 

  • YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen ****

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    C'est à Londres que se situent les aventures à la fois quotidiennes, ordinaires et extraordinaires de 8 personnages dont les destinées vont se croiser,  converger ou s'éloigner. Un septuagénaire se réveille un matin terrifié à l’idée de mourir bientôt. Il quitte sa femme vieillissante pour une bimbo blonde et sans cervelle alors qu’une « cartomancienne » prédit à la délaissée qu’elle va rencontrer un sombre et bel inconnu… La fille de ce vieux couple perd les pédales, amoureuse de son patron qui ne la remarque pas, alors que son mari, écrivain raté se met à lorgner sur la fenêtre de l’appartement d’en face où une jolie fille en rouge, pas loin de convoler, joue de la guitare… 

    Des histoires de couples, d'amour, de sexe, de désir, d'ambition, de déceptions... des erreurs, des quiproquos, des malentendus, des infidélités, des injustices. Beaucoup d'incertitudes, de tergiversations, de lâcheté, de cruauté. Le tout enrobé, pimenté, entortillé, noyé dans un flot de paroles fiévreuses mais toujours d'une justesse et d'une utilité incontestables. Oui, les personnages de Woody parlent beaucoup. Ils s'expliquent, se justifient. C'est rythmé, nerveux, vigoureux, pétillant avec toujours, au bord de l'éclat de rire, cette inquiétude propre au petit bonhomme assez génial qu'est ce grand réalisateur. Dans cette frénésie de dialogues, de rebondissements en tout genre dont un ABSOLUMENT GENIAL, véritable pirouette inattendue qui concerne Josh Brolin l'écrivain et un de ses amis victime d'un accident... et cet autre où un mari (Josh Brolin encore) emménage chez une splendeur (la sublime Freida Pinto) qu'il a longuement observée depuis la fenêtre de son appartement et qui se retrouve à observer la femme qu'il a quittée (Naomi Watts) depuis son nouvel appartement. En un plan vraiment astucieux et magistral, sans effet ni parole cette fois, il nous démontre la bêtise des hommes (en tant qu'humanité) qui s'obstinent toujours à imaginer, que l’herbe verte ou la vraie vie est ailleurs... 

    Ce film lumineux, plein de drames, de folie, de douceur et d'humour est un grand grand cru qui m'a rappelé l'époque bénie des "Annie Hall" et "Manhattan", pas moins. C'est totalement euphorisant de voir qu'un réalisateur de cette trempe et de cet âge puisse encore innover tout en imprimant son incontestable et tellement reconnaissable virtuosité. Et beaucoup d'allégresse aussi, de délicatesse pour démasquer les failles et fêlures humaines et nous démontrer la vanité, la fragilité des illusions, des apparences. 

    Quant à la direction d'acteurs, elle est à l'image du reste, virtuose et irréprochable. Woody tire le meilleur de cette toute nouvelle troupe d'acteurs qui se montrent tous à la hauteur de l'honneur et du bonheur de travailler avec lui. L'inconnue Lucy Punch, véritable fantasme ambulant, tout en jambes, en cheveux, en minceur qui a comme son nom l'indique beaucoup de vigueur et de vitalité est LA révélation irrésistible de cette histoire pleine de bruit et de fureur, "much ado about nothing", "très dramatique et très comique", (comme nous le disait Woody en personne et en français en juillet dernier où il a fait l’ouverture du Festival Paris Cinéma) où il est également question de réincarnation et de vies antérieures... Mais grâce soit encore rendue à Woody de permettre à Anthony Hopkins de redevenir le merveilleux acteur qu'il a su être, sans excès ni cabotinage. 

    La musique qui accompagne, dès le générique, est comme toujours un régal permanent...

    Mon seul regret est que Woody s'estime désormais trop vieux pour s'accorder des rôles dans ses propres films. Mais sinon, bravo, bravo et encore bravo et une standing ovation !

     

    Si vous ne l'aviez pas vue en juillet, voici la petite vidéo que j'avait faite de Woody à la soirée.

  • FESTIVAL PARIS CINEMA - 1 - WOODY...

    Voilà j'y suis, pour 13 jours... après six éprouvantes heures de route et quelques déboires et difficultés à obtenir une connection qui me permettra de rester en contact avec vous, je pense que je vais pouvoir autant que possible vous relater au jour le jour ce qui se passe dans la capitale pour l'instant accablée de chaleur. Mais qu'importe si le brushing ne tient pas et si le smooky eyes coule, nous sommes quelques uns à être moites de bonheur mais soyez rassurés : on s'hydrate !

    La soirée d'ouverture du Festival Paris Cinéma a donc eu lieu comme prévu au Cinéma Gaumont Capucines près de l'Opéra et en tant que membre du jury des blogueurs (innovation cette année pour cette 8ème édition ; Aude, Anne, Alexandra, "piliers" du Festival, merci et encore merci !), j'étais vraiment très très bien placée... Près de moi Marisa Berenson, Rosanna Arquette (vraiment très jolies toutes les deux), agréables et souriantes  (mon homme est d'ailleurs tombé amoureux de Rosanna qui lui a touché la main et fait le plus beau sourire du monde...), Tom Novembre, Lisa Sednaoui, Eric Reinhardt, Valérie Donzelli...

    J'ai retrouvé Sandra M. qui comme moi fait partie de ce jury, et comme moi est ravie (elle fait tout comme moi en fait) comme si c'était Noël, et fait la connaissance d'Anne-Soizic. Je regrette que les autres membres du jury présents ne se soient pas joints à nous, mais nous aurons très prochainement l'occasion de faire connaissance.

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    Le film projeté en avant première ce soir, qui sortira en salle le 6 octobre prochain est

     "You will meet a tall dark stranger" **** de Woody Allen.

     C'est déjà formidable de pouvoir voir le film d'un de mes réalisateurs préférés si longtemps avant sa sortie dans de si prestigieuses conditions... mais le cadeau inestimable de cette soirée est que Woody en personne était là, cool, souriant, tranquille, drôle... accueilli par Charlotte Rampling, présidente du Festival et Bertrand Delanoë, maire de Paris.

    Un bonheur.

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    LE FILM

    C'est à Londres que se situent les aventures à la fois quotidiennes, ordinaires et extraordinaires de 8 personnages dont les destinées vont se croiser,  converger ou s'éloigner.

    Des histoires de couples, d'amour, de sexe, de désir, d'ambition, de déceptions... des erreurs, des quiproquos, des malentendus, des infidélités, des injustices. Beaucoup d'incertitudes, de tergiversations, de lâcheté, de cruauté. Le tout enrobé, pimenté, entortillé, noyé dans un flot de paroles fiévreuses mais toujours d'une justesse et d'une utilité incontestables. Oui, les personnages de Woody parlent beaucoup. Ils s'expliquent, se justifient. C'est rythmé, nerveux, vigoureux, pétillant avec toujours, au bord de l'éclat de rire, cette inquiétude  propre au petit bonhomme assez génial qu'est ce grand réalisateur. Dans cette frénésie de dialogues, de rebondissements en tout genre dont un ABSOLUMENT GENIAL, véritable pirouette inattendue qui concerne Josh Brolin l'écrivain et un de ses amis victime d'un accident... et cet autre où un mari (Josh Brolin encore) emménage chez une splendeur (la sublime Freida Pinto) qu'il a longuement observée depuis la fenêtre de son appartement et qui se retrouve à observer la femme qu'il a quittée (Naomi Watts) depuis son nouvel appartement. En un plan vraiment astucieux et magistral, sans effet ni parole cette fois, il nous démontre la bêtise des hommes (en tant qu'humanité) qui s'obstinent toujours à imaginer que la vraie vie est ailleurs...

    Ce film lumineux, plein de drames, de folie, de douceur et d'humour est un grand grand cru qui m'a rappelé l'époque bénie des "Annie Hall" et "Manhattan", pas moins. C'est totalement euphorisant de voir qu'un réalisateur de cette trempe et de cet âge puisse encore innover tout en imprimant son incontestable et tellement reconnaissable virtuosité. Et beaucoup d'allégresse aussi, de délicatesse pour démasquer les failles et fêlures humaines et nous démontrer la vanité, la fragilité des illusions, des apparences.

    Quant à la direction d'acteurs, elle est à l'image du reste, virtuose et irréprochable. Woody tire le meilleur de cette toute nouvelle troupe d'acteurs qui se montrent tous à la hauteur de l'honneur et du bonheur de travailler avec lui. L'inconnue Lucy Punch, véritable fantasme ambulant, tout en jambes, en cheveux, en minceur qui a comme son nom l'indique beaucoup de vigueur et de vitalité est LA révélation irrésistible de cette histoire pleine de bruit et de fureur, "much ado about nothing", "très dramatique et très comique ", où il est également question de réincarnation et de vies antérieures... Mais grâce soit encore rendue à Woody de permettre à Anthony Hopkins de redevenir le merveilleux acteur qu'il a su être, sans excès ni cabotinage.

    La musique qui accompagne, dès le générique, est comme toujours un régal permanent...

    Bravo, bravo et encore bravo et une standing ovation !